Vietnam, portraits sur la route Mandarine
André Rochette, un Cheyenne à la mer
Dans sa maison sur pilotis au bord de la rivière Cai, il se réveille la nuit pour peindre des toiles multicolores représentant des Indiens d’Amérique. C’est son obsession. André Rochette est plus connu à Nha Trang sous son nom d’artiste Cheyenne.
Peintre de nuit, entrepreneur de jour. Il s’occupe d’un restaurant et d’une flotte de bateaux. La destinée de ce franco-laotien est digne d’un roman de Joseph Conrad. Physique à la Marlon Brando et carrure de commando, né à Saigon pendant la guerre du Vietnam, il a à peine connu son père, un soldat GI’s indien-américain disparu en 1963 (Missing in action).
Quasi orphelin, André est envoyé en France, éduqué chez les sœurs, et à 17 ans il s’engage dans l’armée, rentre dans les Forces Spéciales puis dans la Légion Etrangère, baroude dans le monde accomplissant des missions impossibles en Colombie, en Afrique, en Inde… Il est fait prisonnier, échappe à la mort, s’évade, traverse l’Afghanistan dans les années 80, à pied et clandestinement.
À la fin des années 90, lors d’un voyage il découvre le Vietnam et pose son sac à
- Intro
- Robert Tran : le retour au pays d’un Viet Kieu
- Quasar Khanh, inventeur du vélo en bambou
- André Rochette, un Cheyenne à la mer
- Monsieur Thang à Hué, petit hôtel mais grand design
- Dang Duc Tue : la mémoire réactivée de Dien Bien Phu
- Lydia Chu Van Loir, la solidarité familiale trans-culturelle
- Fiche pratique
Texte : Olivier Page
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