Mexique, les plages du Pacifique
Puerto Escondido : plus si caché que ça…
Après Acapulco, le no man’s land — ou presque. Huit heures de bus de nuit, histoire d’économiser l’hôtel. Au petit matin, la lumière dorée nappe une campagne tropicale semée de palmiers, puis de villas.
En 1970, Puerto Escondido ne comptait guère que 500 habitants, pêcheurs pour la plupart, disputant leurs ressources aux colères du Pacifique et à l’appétit des pélicans. Quelques gringos s’arrêtèrent pour surfer. Certains restèrent. Et le « port caché » devint station balnéaire, sa population multipliée par cent.
Des hôtels ont poussé face au tapis de sable grisâtre de la Bahia Principal, où se baignent les familles et dodelinent les dizaines de barques blanches des pêcheurs. Pas de Sheraton, ni de Hilton, rien qui ne dépasse encore le sommet des cocotiers. Mais tout un tas de petits établissements familiaux et quelques 3-étoiles.
L’après-midi, balade au large, avec le señor Ramírez. Le regard scrute l’horizon, bleu dessus, bleu dessous, à la recherche du premier aileron. Pas de tiburón (requin), rassurez-vous ! Rien de rien. Et soudain, après une demi-heure de mer, sous nos yeux, un banc de poissons est en train de se faire dévorer. Un masque, un tuba et on voit leur monde à l’endroit.
Les eaux de Puerto Escondido abritent quatre espèces de dauphins. L’hiver, ils sont si nombreux que certains affirment en avoir vu des centaines en une seule journée ! Et des tortues aussi. Question de chance…
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Claude Hervé-Bazin
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