Minas Gerais : sur les routes de l’or du Brésil
Au Brésil, sur la route de l'or
« Quelque chose d’étrange émane de ce paysage solitaire et sauvage, et excite l’imagination : on sent qu’un mystère se cache sous cette terre, ces pierres, ces cours d’eau ». L’écrivain Stefan Zweig a tellement aimé le Brésil, ce pays-refuge où il s’était exilé en 1940 pour fuir le nazisme, qu’il a écrit sur cette terre bien-aimée un livre visionnaire et lyrique, Le Brésil, terre d’avenir, un récit qui n’est pas toujours objectif mais sincère, car écrit avec passion. Ses pas l’avaient conduit partout où la terre brésilienne avait révélé ses richesses et ses trésors : le caoutchouc en Amazonie, la canne à sucre dans le Nordeste, le cacao et le café dans l’État de São Paulo.
Dans l’État du Minas Gerais, c’est tout naturellement à Ouro Preto qu’il avait commencé sa quête et son enquête sur l’or du Brésil. Qu’avait-il vu, qu’avait-il trouvé ? Une petite ville intacte, une cité fantôme et abandonnée, encore hantée par les rêves de splendeur les plus fous. Une vieille ville, belle et bosselée, enfouie dans son écrin de collines et de vallées entrecroisées, des rues anciennes et pavées tracées sur les flancs des monts, des églises baroques splendides, des maisons et des demeures nobles, autant de vestiges de la culture coloniale appartenant à un passé révolu. Nous y voici. Ouro Preto est toujours belle et bosselée, elle n’est plus une cité fantôme mais un des hauts lieux du tourisme culturel au Brésil. Je marche enthousiaste dans les pas de Zweig.
- Intro
- Au Brésil, sur la route de l'or
- Ouro Preto : « un cœur d’or dans une poitrine de fer »
- Or fondu, or en pépites
- José Ephigenio et les mystères de l’alexandrite
- Bonjour monsieur le Maire !
- Tiradentes, nid d’artistes
- Oscar Araripe, un grand peintre brésilien
- Les douze prophètes de Congonhas
- Infos pratiques
Texte : Olivier Page
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