La Guadeloupe, les sens en éveil

Marie-Galante, yes we « canne »

Marie-Galante, yes we « canne »
Catherine Lechat

On arrive sur l’île de Marie-Galante de deux manières, soit par la mer, en 45 minutes de bateau rapide. Et ça secoue pas mal ! Soit par les airs, en 15 minutes : plus agréable, très beau, mais plus cher aussi (vols Air Caraïbes Express). La plus grande ville est Grand-Bourg, avec son marché du samedi, assez animé, ses petites ruelles qui s’emplissent et l’animation sur le port. Les terrasses près de l’hôtel de ville sont très vite prises d’assaut et on trouve pas mal de gargotes sur le front de mer. L’une des plages les plus sublimes, — « la » plage carte postale —, est celle de la Feuillère avec ses palmiers qui se reflètent dans le bleu translucide de la mer. Croyez-le ou non, l’eau est VRAIMENT translucide. Je ne me lasse pas d’admirer les panneaux : « Attention chute de noix de coco », avant de boire un jus de fruits frais les pieds dans le sable à la Datcha, le bistrot de la plage. Les yeux dans le bleu. Les palmiers nonchalamment penchés vers leur reflet. Et là, on se dit, que… non, on ne dit plus rien ! On se laisse aller.

Les côtes se suivent et ne se ressemblent pas : j’ai un petit faible pour Anse Canot, un peu secrète, abritée par les arbres. Les points de vue nous incitent à nous arrêter à tous les virages… À l’intérieur des terres, des champs de canne à sucre, quelques vestiges de moulin, l’un des plus beaux restant sans doute le moulin de Bhézard. Le soleil écrase les rues de Saint-Louis aux murs blancs. L’après-midi, casquette et produits solaires de rigueur. Le soir, le ti-punch obligatoire ou presque, à consommer avec modération toujours (on atteint quand même les… 59° pour certaines productions !). Reste à choisir son camp côté distillerie, et là, que du bon ! Les visites ont lieu la plupart le matin.

J’avoue une préférence pour la distillerie du Père Labat, ne serait-ce que pour son histoire. Le Père Labat était un moine dominicain qui vulgarisa l’utilisation de l’alambic dans les Antilles françaises à la fin du XVIIe siècle. Je songe enfin à la « banane galante » goûtée Chez Henri, à Saint-Louis toujours, où le sirop de batterie venait aiguiser mes papilles, face à la mer (encore ! toujours !), les pieds dans le sable (ça devient indécent !). Voici un vrai repaire de skippers et de marins qui rejoignent leur canot ou leur embarcation, le soir, après le repas, une lampe de poche à la main. Magique ! Le sable gratte encore un peu entre les doigts de pied (ou les piqûres de moustiques, au choix !). Demain, déjà, il faut repartir.

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Texte : Gavin's Clemente-Ruiz

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