Au Kenya, sur la route des safaris
La plus grande migration de mammifères
Entre juillet et octobre, plus d’un million de gnous, escortés de centaines de milliers de gazelles et de zèbres, transhument du Serengeti au Mara : sur des dizaines de kilomètres, une folle ruée vers de nouvelles pâtures. Et quand l’herbe du Mara aura été bien tondue, les gnous repartiront vers le Sud et pour la saison des pluies.
Trace de la migration ou signe de sécheresse : ça et là, des carcasses décapées par des vautours, marabouts et autres chacals ajoutent mystère et inquiétude à ce paysage très dégagé, parsemé de bosquets d’acacias siffleurs et d’arbres isolés (peut-être une image à l’origine du nom « Mara » qui, en langage Masaï, signifie « tacheté »).
La nuit tombe. Tandis que des hippos surveillent la berge en soufflant bruyamment des naseaux, de jeunes lionnes, accompagnées d’un mâle, se sont postées le long de la rivière à intervalle régulier. C’est l’heure de la chasse : elles savent que la soif l’emportera sur la vigilance des plus faibles ou des plus jeunes. Plus loin, deux mères et leurs sept petits se préparent déjà au festin.
Aucune ne s’est risquée à attaquer ce petit girafon, à quelques centaines de mètres de là : le coup de sabot de la girafe est d’une précision mortelle. Dans la brousse, tout prédateur trouve son maître.
- Intro
- Culture musulmane, influence british
- Jardin de corail et trafic d’ébène
- Tsavo West, la terre des éléphants rouges
- Amboseli : au pied du Kilimandjaro, le pays des Massaï
- Nakuru, le royaume des rhinos
- Masaï-Mara : les Big Five, la fierté du Kenya
- La plus grande migration de mammifères
- Infos pratiques
Texte : Béatrice Leproux
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