San Francisco-Los Angeles : à l’Ouest, du nouveau !

Sur la Route 101, vers Santa Barbara

Sur la Route 101, vers Santa Barbara
Emilie Vantalon

Pour rejoindre Santa Barbara, prendre la route 101, en voiture, pour apprécier le paysage, insoupçonnable. Les vagues rugissent, les côtes se déchirent, les arbres nous dominent. Cette côte garde son allure sauvage, des terres qu’on dirait presque empruntées à l’Irlande ou à l’Islande. C’est beau, à couper le souffle. Arthur Miller, dont on visite la librairie-hommage en route, n’a t-il pas dit avoir rencontré Dieu ici ?

Des campings près de Big Sur sont fermés, des pancartes « Burn in progress » sont plantées le long de la route : le feu n’est pas loin, brûlant des versants entiers de montagne. Arrêt obligatoire à Hearst Castle, né au début du XXe siècle de la folie douce d’un riche magnat de l’édition, William Randolph Hearst (il a inventé Cosmopolitan !). On hésite : kitsch ou génie ? La piscine extérieure reprenant la vue de bains romains, les façades s’inspirant de l’architecture espagnole ou arabe, tout ce mélange de styles… Mais l’homme était un collectionneur éclairé avec certaines marottes : Lalique, Gérôme (deux superbes tableaux très connus de Napoléon, sur son cheval, face aux pyramides d’Égypte, entre autres) ou encore Bernard de Palissy. La bibliothèque avec plus de 6 000 ouvrages vaut le coup d’œil.

Reprenons la route. Une colonie d’éléphants de mer a élu domicile sur une plage, énormes masses échouées, joueuses, bagarreuses, daignant sans mot dire lever un œil sur l’assemblée de visiteurs ébaubis. Cette côte décidément réserve bien des surprises !

Arrivée à Santa Barbara, dans une atmosphère de carton-pâte. Si la Mission de cette ville reste l’une des plus anciennes de la côte, les visiteurs d’un jour préfèrent passer leur journée à faire du shopping sur la rue principale. Concours de beauté en vue ! On passe d’une boutique à l’autre, on s’amuse du tee-shirt « Obama » ou de sa poupée. Barack Obama compte de très nombreux partisans en Californie : à chaque coin de rue, l’Obamania s’affiche à gros renfort de broches, autocollants, panneaux, pancartes, portraits dans les vitrines ou drapeaux au seuil des maisons. Yes we can ! reprennent en cœur les jeunes manifestants souhaitant nous faire signer leur comité de soutien au cri du slogan du candidat démocrate à la présidence américaine. La ferveur est grande, en tout cas en Californie.

On termine la journée souvent sur le Fisherman’s Wharf, ponton ouvert sur la mer, à regarder les pêcheurs, plutôt chanceux, s’amuser et jouer avec leur mascotte, un bébé phoque se gavant des têtes de sardines que les amis pêcheurs, parlant espagnol entre eux, lui jettent au loin.

Avant de gagner Los Angeles, petit arrêt au Camarillo Premium Outlet. Les outlets sont des magasins d’usine, qui vendent au rabais les collections des années précédentes, voire même des articles d’usage commun. Des prix démentiels avec des remises constantes, les soldes des soldes en somme ! Le but du jeu est d’arriver tôt le matin, les quelques places à l’ombre sont encore disponibles. Entre deux boutiques, petit jeu : regarder l’état du parking, s’emplissant, s’emplissant, s’emplissant jusqu’à créer une espèce de marée humaine. Il y en a pour tous les goûts. Tout le monde s’y retrouve, en famille, entre amis et les prix nous font tourner les yeux ! À midi, on déjeune d’un casse-croûte entre deux voitures, et c’est reparti pour la bonne affaire.

Texte : Gavin's Clemente-Ruiz

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