Croatie : Zadar, entre mer et montagne

Croatie : Zadar, entre mer et montagne
Zadar © ilijaa - stock.adobe.com

Au nord de la Dalmatie, derrière ses remparts médiévaux, Zadar a le cœur d’une cité romaine et l’énergie d’une ville étudiante. Dans ce musée à ciel ouvert, tout de pierre blanche habillé, on contemple 2 000 ans d’histoire, marqués par le passage des Romains, Vénitiens et Autrichiens. Dans une vieille ville largement piétonne, il fait bon prendre le temps de flâner et de se laisser envoûter par la symphonie des orgues marines. À une quinzaine de kilomètres de Zadar, la ville royale de Nin est la première capitale des Croates. Envie de nature sauvage à deux pas de la mer ? Dans l’arrière-pays, le massif du Velebit, dans le Parc national de Paklenica, cultive traditions d’alpinisme et sports de plein air. Une belle occasion de concilier mer et montagne.

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Zadar romaine

Zadar romaine
Forum romain et Eglise Saint-Donat © PackShot - stock.adobe.com

Sur une péninsule au bord de l’Adriatique, Zadar présente, aujourd’hui encore, les attributs d’une ville romaine, avec son forum et son decumanus. Épicentre de la vie civique romaine, le forum (1er siècle après J.-C.) reste le cœur battant de la ville. À l’époque romaine, un temple y était consacré à la triade capitoline. On distingue encore, gravés dans la pierre, les visages de Jupiter, Junon et Minerve. De nos jours, entre les vestiges de dalles, sarcophages, colonnes et chapiteaux, le forum est resté un lieu de vie et un point de rencontre.

Épine dorsale de Zadar, la rue Large (Kalelarga ou Široka ulica) est la plus ancienne de la ville. Ancien decumanus, elle relie le forum romain à la place du Peuple (Narodni trg). Elle doit son nom à la perspective dégagée, ouverte sur le ciel azur. C’est aujourd’hui encore la rue où prendre le temps d’observer les passants, où voir et être vu.

Zadar médiévale

Zadar médiévale
Cathédrale Sainte-Anastasie © borisb17 - stock.adobe.com

De belles églises romanes ont été érigées au Moyen Âge sur les emplacements de basiliques paléochrétiennes ou romaines. Sur le forum, l’église Saint-Donat (9e siècle) est la plus grande construction préromane de Croatie. Son plan circulaire en fait un bel exemple de l’architecture byzantine en Dalmatie. Déconsacrée, Saint-Donat accueille expositions et concerts, et notamment les soirées musicales de Saint-Donat.

La cathédrale Sainte-Anastasie, voisine de Saint-Donat, est l’un des plus beaux ouvrages d´art roman en Croatie. Elle est devenue la plus grande cathédrale de Dalmatie. Avec ses arcades aveugles et ses rosaces, la façade s’inspire du style pisan en vogue au 12e siècle. Quant à l’église Saint-Chrysogone, elle illustre l’art roman dalmate et lombard.

Zadar vénitienne puis austro-hongroise

Zadar vénitienne puis austro-hongroise
Couvent Saint-François © Marie Borgers

Zadar prend ici et là des airs italiens. Un autre legs de l’histoire… À l’instar de la Dalmatie, la ville fut sous domination de la République de Venise entre le 15e et le 18e siècle. La Sérénissime en fit un centre administratif, et la place forte la plus puissante de la côte Est de l’Adriatique. Au 16e siècle, pour se protéger de l’expansion des Turcs, Venise dota Zadar de remparts, classés par l’Unesco en 2017.

Les fortifications sont percées de portes massives. La porte continentale (ou Porte de Terre-Ferme), en forme d’arc de triomphe, est un chef-d’œuvre de la Renaissance dalmate. Elle arbore un relief de Saint Chrysogone (saint patron de Zadar) et le lion de saint Marc, signe de la suprématie de Venise.

La porte de la Mer, elle aussi de style Renaissance, fut édifiée en 1573 en hommage aux croisés victorieux de l’armée turque à Lépante. Elle présente les fragments d’une arche romaine, une plaque sur la bataille de Lépante, un relief de saint Chrysogone, assorti d’un lion de saint Marc. Enfin, la porte Neuve est de style néo-Renaissance.

L’influence de la Sérénissime et de la Toscane se fait sentir jusqu’au cœur de la ville, sur les façades des églises. Le cloître du couvent Saint-François (16e siècle) est entouré de colonnes à chapiteaux de style toscan. L’église Saint-François est la plus ancienne église gothique de Dalmatie. Dans la sacristie se noua un événement historique : la signature en 1358 du traité de Zadar, qui scella la paix entre le roi croato-hongrois Louis Ier d’Anjou et le doge de Venise, par lequel Venise renonçait à ses possessions dans l’Adriatique. Signalons une belle collection d’art religieux : aux côtés de manuscrits enluminés, le musée recèle le plus important crucifix peint de Croatie (12e siècle), et un polyptyque (15e siècle), précieux exemple de peinture médiévale en Croatie.

Au cœur de la vieille ville, la place du Peuple (Narodni trg) affiche un caractère résolument Renaissance : loggia du 13e siècle remaniée à la Renaissance, palais Renaissance, balcon gothico-Renaissance…

Enfin Zadar, comme la Croatie, fut intégrée à l’Empire austro-hongrois. La « Riva » fut aménagée pour la venue des Habsbourg. Au pied des remparts vénitiens, cette promenade longe le chenal de Zadar, face à l’île Ugljan. Elle est délicieusement sertie de palais aux couleurs pastel.

Les musées de Zadar

Si les guerres du 20e siècle ont causé bien des destructions, les bâtiments modernes ont été reconstruits dans le respect des tracés romains, avec des rues à angle droit. Partout en ville, l’ancien se mêle au moderne.

Aux abords du forum, les édifices s’amusent à superposer les époques : vestiges du forum romain, architecture médiévale de l’église Saint-Donat, couleurs autrichiennes, bâtiment d’époque socialiste… Le sommet de la coupole offre une perspective sur ce palimpseste temporel.

Sur le forum toujours, le Musée archéologique retrace l’histoire de Zadar depuis le Paléolithique. On y trouve de belles collections d’objets (poteries, pièces, vaisselle, bijoux, statuaires…) issus des fouilles en ville, présentés dans une muséographie en voie de modernisation.

Son voisin, le superbe musée d’Art sacré, montre une partie de la richesse de Zadar et de ses savoir-faire au fil des siècles.


Zadar, un art de vivre croate

Zadar, un art de vivre croate
Détente sur les quais © shinedawn - stock.adobe.com

À Zadar, on prend le temps de vivre, de se voir et de se rencontrer. Les Croates en général – et les Zadarois en particulier – sont de grands adeptes de la pause-café (parfois glacé), un rituel qui revêt une dimension sociale. On a coutume de dire que 3 cafés sont nécessaires à la compréhension de Zadar : un 1er sur le forum romain, un 2e sur la place Narodni trg (place de la Liberté) aux accents vénitiens, le 3e au jardin botanique, construit par les Autrichiens. Une incursion dans 3 périodes – romaine, vénitienne et autrichienne – qui ont durablement marqué la topographie de Zadar.

Mais Zadar n’est pas seulement amatrice de café. Elle est aussi la ville du maraschino (ou marasquin), une liqueur de cerise. Dynamique, elle est par ailleurs un berceau du basket-ball croate.

Enfin, avec la plus ancienne université de Croatie et autour de la faculté de Lettres, Zadar est une ville étudiante. Et puis, aux lendemains de soirées effervescentes, Zadar est catholique. Au sortir des années de socialisme, le catholicisme est devenu pour les Croates un marqueur de leur identité, et l’Église est un pilier de la nation croate.

Les orgues marines de Zadar

Les orgues marines de Zadar
Orgues marines © Marie Borgers

Et, pour finir, notre coup de cœur à  Zadar : les orgues marines, une œuvre d’art unique au monde. Au bout des quais de la « Riva », des escaliers de pierre blanche descendant dans la mer jouent une musique d’orgue. Oui, vous avez bien lu ! Le vent et l’eau de mer s’engouffrent dans un ingénieux système de tuyaux situés dans les escaliers percés de trous. L’énergie des éléments produit ensuite des sons qui s’échappent de perforations dans les marches.

Cet orchestre de la nature est signé Nikola Bašić, un artiste qui met un point d’orgue – évidemment ! – à intégrer ses œuvres dans leur environnement. À toute heure du jour et de la nuit, l’eau et le vent jouent ainsi une étonnante symphonie évocatrice de la klapa, ces chœurs de chants a capella typiquement croates. Mystique !

En une dizaine d’années, l’orgue maritime a gagné le cœur des Zadarois (et des visiteurs), volant presque la vedette à Saint-Donat pour s’ériger en nouveau symbole de la ville. C’est le lieu de rendez-vous à la mode, où filer au coucher du soleil. Romantisme assuré !

Les orgues marines ont été connectées à des panneaux photovoltaïques qui font office de calendrier solaire. Au crépuscule, ils s’illuminent de mille nuances de couleurs, accordées au ressac et à la mélodie des orgues. Une attraction sacrément originale.

La ville royale de Nin

La ville royale de Nin
Eglise romane Saint-Nicolas © ilijaa - stock.adobe.com

Les environs de Zadar, ville située entre mer et montagne, valent également le détour. À une quinzaine de kilomètres de Zadar, Nin est la première ville royale croate, berceau de l’État croate. Elle fut au Moyen Âge un important centre politique, culturel et religieux.

Entourée de marais salants et à l’abri d’un lagon, elle s’élève sur une presqu’île. Son petit port abrite encore quelques bateaux traditionnels.

Nin apporte un précieux témoignage de l’histoire de la Croatie. Son Musée archéologique retrace l’histoire de la Dalmatie du paléolithique au Moyen Âge. Il montre comment les Liburniens, peuple antique de l’Adriatique, ont, par un processus d’acculturation, adopté la culture romaine, et les transformations qui en ont résulté sur la topographie de Nin. Les vitrines fourmillent d’objets usuels. On y trouve aussi des reconstitutions de bateaux du 11e siècle.

En plus des férus d’histoire, Nin régalera les amateurs d’églises de poche. Perchée sur son tertre à l’extérieur du bourg, l’église romane Saint-Nicolas annonce l’arrivée à Nin. Autre symbole de Nin, la blanche et pittoresque église Sainte-Croix, préromane, a été proclamée par un architecte « plus petite cathédrale du monde » ! Au solstice d’été, les fenêtres laissent filtrer la lumière du soleil dans le chœur.

Outre ces églises des 9e au 11e siècle, la balade dans les rues paisibles de Nin donne à voir des vestiges, bien plus anciens encore, de temples et villas l’époque romaine.

Parmi les plages les plus belles et les plus longues de Croatie, la plage de Ninska Laguna (ou plage de la Reine) étire son sable blond au pied des montagnes du Velebit. L’eau y est chaude et de faible profondeur. La plage est réputée pour sa boue médicinale aux multiples vertus curatives. On y observe aussi plus de 200 espèces d’oiseaux, idéalement à la mi-saison, au moment des grandes migrations.

Le Parc national de Paklenica

Le Parc national de Paklenica
Parc national de Paklenica © Marie Borgers

Envie de montagne après la plage ? Dans l’arrière-pays de Zadar, à une petite heure de route, le Parc national de Paklenica offre un bel écrin de nature à la montagne. Les forêts d’altitude offrent de superbes panoramas sur la mer Adriatique.

Classé « Réserve de la biosphère » pour la richesse de son écosystème, la montagne du Velebit est la plus grande chaîne de montagnes de Croatie. Elle s’étend sur le Parc de Paklenica et le Parc du Nord-Velebit. Ce massif de calcaire et de dolomites présente de multiples phénomènes karstiques : grottes, crevasses, gorges… Culminant à 1 755 m, il est entaillé par deux canyons : Velika Paklenica et Mala Paklenica.

Le parc est le royaume des sports et loisirs de plein air : randonnée, escalade, vélo de montagne, kayaking et rafting dans les canyons.

Pour les marcheurs, plus de 150 km de sentiers de randonnée suivent des chemins foulés depuis bien longtemps. Ces sentiers de montagne étaient autrefois utilisés pour l’acheminement à dos d’âne des denrées alimentaires et autres produits de l’agriculture (miels, vin, sel, céréales et huile d’olive). Jusque dans les années 1970, bergers, éleveurs bovins et agriculteurs vivaient au rythme des transhumances : en altitude l’été, avant de redescendre en bord de mer quand les monts se couvraient de neige. L’émergence du tourisme a sédentarisé les habitants, mais on aperçoit encore des ruines de maisons abandonnées aux toitures arrondies – une marque de fabrique locale.

Autre attraction phare du Velebit : le « Jeep Photo Safari », une excursion qui nous immerge dans la rudesse et le caractère sauvage du massif. Elle permet aussi d’appréhender les modes de vie des éleveurs et de quelques irréductibles montagnards qui vivent encore ici une partie de l’année. À proximité des hameaux, champs et pâturages servent encore à la production de lait, miels, vins, figues et amandes.

Côté faune, le parc abrite près de 4 000 espèces animales, dont certaines ont disparu d’autres régions d’Europe : ours bruns, cerfs, loups, chamois, lynx, papillons, oiseaux… Le parc national de Paklenica est aussi une merveille pour les ornithologues, qui scrutent les cieux à la recherche des pics, aigles, faucons…

Côté flore, trois types de végétation correspondant aux zones climatiques s’étagent des sommets à l’Adriatique : végétation subalpine, continentale et méditerranéenne. Une large partie du parc est recouverte d’une forêt de hêtres et de pins noirs. Dans ces contrées sauvages où l’habitat et l’activité humaine se sont raréfiés, ce sont près de 400 spécimens de plantes, dont une trentaine endémiques, qui s’épanouissent.

Pour tout savoir sur la faune et la flore du parc, direction l’étonnant centre d’information. À l’issue d’une réhabilitation, il a pris ses quartiers dans l’un des anciens bunkers de Tito. Construits par l’armée yougoslave dans les années 1950, ils sont reliés par un réseau de 35 km de tunnels.

Signalons enfin que le parc de Paklenica a servi de lieu de tournage à plusieurs adaptations cinématographiques des aventures de Winnetou, le chef Apache de fiction qui initia la mode du western à l’allemande. Les fans se rendent ici en pèlerinage pour repérer les lieux de tournage.

Fiche pratique

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Pour préparer votre séjour, consultez notre guide destination Croatie.

Office national de tourisme de Croatie

Zadar Tourist Board

Parc national de Paklenica

Aller à Zadar

- En saison, d’avril à novembre, 2 à 4 vols Ryanair par semaine au départ de Paris-Beauvais, Marseille et Bruxelles-Charleroi. 2h de vol.

Où dormir à Zadar ?

- Boutique Hostel Forum Zadar : Široka ul. 20. Emplacement idéal à deux pas du forum, au cœur de la vieille ville. Avec sa déco moderne ultra-design, cette auberge de jeunesse virant au boutique-hôtel propose dortoirs et chambres privatives avec kitchenettes. Toutes donnent sur le forum, Saint-Donat… et la mer Adriatique. Salle de télévision et billard. Petit jardin-terrasse ombragé à disposition dans la courette. Avis aux lève-tard : attention, le dimanche matin, les cloches de Sainte-Anastasie et de Saint-Donat donnent des concerts à heures fixes !

Où manger à Zadar ?

Parmi les spécialités dalmates, ne pas oublier de goûter la pašticada, des tranches de bœuf braisé, généreusement arrosées de sauce aigre-douce ; une recette au petit goût d’Autriche. On dégustera encore le risotto à l’encre de seiche, le fromage de l'île de Pag, riche en herbes méditerranéennes et primé à plusieurs reprises, ou encore le brodet, ragoût de poisson et de crabe. À Nin, on sert sur des plateaux le Ninski šokol, cou de porc séché au vin rouge, et le poisson grillé salé au sel de Nin.

Konoba Stomorica : Stomorica ul. 12. L’une des tavernes les plus fameuses de la vielle ville sert des spécialités dalmates, adriatiques et méditerranéennes. Pittoresque terrasse dans la ruelle.

- Dva Ribara : Ul. Blaža Jurjeva 1. Au cœur de la vieille ville, le restaurant Deux Pêcheurs est une institution en ville depuis plus de 50 ans ! Au menu : risotto à la langoustine, risotto et tagliatelles à l’encre de seiche, et autres produits de la mer (moules, calamars, lotte, soupes de poissons…), gnocchis ; et en dessert, la fameuse rožata dalmate, une crème caramel consistante. À la carte, des vins de la région de Zadar. À déguster en salle, dans une déco moderne et épurée, tout en lumière, ou bien en terrasse, dans la rue piétonne.

Zadar Jadera : Ul. Brne Karnarutića 4. Ce restaurant sert quelques-unes des meilleures spécialités dalmates et méditerranéennes en ville, au premier rang desquelles la pašticada, accompagnée de gnocchis. Aussi des pâtes et risottos à l’encre de seiche. Produits frais et locaux, de l’Adriatique et de l’arrière-pays zadarois. Atmosphère rustique, avec nappes à carreaux rouges et blancs. Derrière le chevet de l’église Saint-Chrysogone, la terrasse est bien agréable sous ses parasols.

Où manger une glace à Zadar ?

Si les glaciers ne manquent pas dans la vieille ville, voici une institution en ville :

Slastičarnica Donat : Trg Svete Stošije. Tous les jours 9 h-minuit. Ce glacier historique et renommé fabrique ses glaces sans colorants. Sur la Kalelarga, la terrasse est un poste idéal pour observer la vie des Zadarois, qui se retrouvent autour d’un café ou à la sortie de la cathédrale Sainte-Anastasie, dont le parvis jouxte la terrasse. Sert aussi des cafés glacés.

« Velebit Jeep Photo Safari » dans le massif du Velebit

Une excursion en 4x4 à la journée (9 h-17 h). Elle comprend le déjeuner dans une auberge au beau milieu des alpages, prévoit une mini-rando d’une demi-heure, et une baignade dans les eaux couleur émeraude de la rivière Zrmanja.

490 Kn (environ 66 €).

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Texte : Marie Borgers

Mise en ligne :

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