Découvrez nos coups de coeur :
- La cathédrale Saint-Laurent : Une des plus belles cathédrales de Croatie. Bâtie au XIIIe s. La partie la plus remarquable est sans conteste son portail roman, véritable chef-d’œuvre réalisé en 1240 par Radovan, un artiste croate. Il est encadré par 2 lions (ajoutés 2 siècles plus tard), symboles de la Venise triomphante, sur lesquels reposent Adam et Ève, nus comme au jardin d’Éden (si l’on excepte l’incontournable feuille de vigne nécessaire aux bonnes mœurs). Le tympan du portail illustre la Nativité, thème plutôt joyeux pour une époque qui affectionnait particulièrement le sombre Jugement dernier.
- La place de la Cathédrale et le palais Čipiko : malgré un nombre record de touristes au mètre carré, cette place mérite le coup d’œil. Juste en face du portail de la cathédrale, le vieux palais Čipiko, construit dans le style gothique vénitien, est divisé en 2 bâtiments : le grand et le petit palais. Dans le hall du grand palais, remarquer un coq en bois qui serait un trophée rapporté par Alviz Čipiko, commandant de l’escadre de Trogir, lors de la bataille de Lépante en 1571, opposant une coalition regroupée autour des Vénitiens aux Ottomans.
- Le couvent bénédictin Saint-Nicolas : On ne peut voir que l’élégant cloître-patio, mais le clou de la visite se trouve dans le petit musée. Il abrite le fameux Kairos, un bas-relief du IIIe s avant l’ère chrétienne représentant un jeune homme nu : la divinité grecque du Moment propice. Admirer ensuite le beau polyptyque sur bois du XVe s (Madone à l’Enfant), la Madone romane du XIIIe (la plus ancienne de Trogir) et la belle collection d’icônes et de tableaux religieux.
- Balade dans la vieille ville : promenez-vous le nez en l’air dans ce labyrinthe de ruelles tortueuses bordées de nobles maisons en pierre de taille. Plus on s’éloigne du quartier de la cathédrale, plus la balade devient calme et sereine. Quelques sanctuaires à découvrir au hasard des rues, comme Saint-Jean-Baptiste (Sv. Ivan Krstitelj), datant du XIIIe s (abrite des peintures prestigieuses) ou le monastère dominicain.Le fort Kamerlengo : C’était une vraie ville dans la ville, où l’on pouvait se réfugier en cas d’attaque et qui était pour cette même raison le « coffre » des richesses du prince ! Au XVe s, des chaînes robustes reliaient la forteresse à l’île Čiovo, en face, interdisant l’entrée du port aux bateaux non autorisés.