Visiter Orvieto, Voyage Italie

Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Orvieto, Ombrie

Orvieto - Alain Fonvielle

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Orvieto trône magnifiquement sur son promontoire de tuf et de pouzzolane, témoins d’une activité volcanique vieille de 1 000 siècles. Une tribu s’installa ici dès l’âge du fer, avant que les Étrusques n’y créent la cité de Velzna, détruite par les Romains pour édifier leur propre ville, Urbe Vetus... Annexée par les États pontificaux au milieu du XVe s, Orvieto devient à la Renaissance un séjour favori des papes, plus sûr que Rome. Orvieto commandait jadis la route de la Toscane, et surtout la route de Rome, dont elle était l’avant-poste en Ombrie. Si Orvieto tombait, Rome tombait aussi...

Possédant l’une des plus belles cathédrales d’Italie et un vin célèbre, la ville est devenue très touristique. Mais elle a conservé ce cachet médiéval et Renaissance qui lui donne un caractère unique. On peut flâner longuement dans ses ruelles qui réservent toujours des surprises. Et profitez-en pour déguster ce vin d’Orvieto, jadis très apprécié du pape Paul III Farnèse, dans sa version rouge, blanc moelleux (abboccato) ou blanc sec !

Que faire à Orvieto ?

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Que faire à Orvieto ?

Orvieto est une excellente destination en Ombrie ! Prenez quelques jours pour arpenter cette jolie ville qui regorge de trésors. En voici une sélection pour passez des vacances bien occupées :

  • Duomo : le Duomo d’Orvieto a ébloui des générations de voyageurs. C’est sans conteste la plus belle cathédrale de toute l’Ombrie et certainement l’égale des monuments florentins les plus élégants. Le pape ordonna de bâtir « la plus belle église du monde » pour abriter le corporal (linge liturgique) miraculeux de Bolsena, une relique sacrée. Un moine architecte, Fra Bevignate, entreprit sa construction en 1290. Le toit fut posé en 1321. C’est Lorenzo Maitani qui continua le travail jusqu’en 1330, consolidant les murs du moine, jugés insuffisants. Il réalisa les superbes sculptures de la façade évoquant l’Ancien et le Nouveau Testament. Entre le début et la fin du chantier, quelque 300 architectes, sculpteurs, peintres et mosaïstes ont travaillé sur ce fabuleux joyau de l’art gothique italien. L’édifice ne sera vraiment achevé qu’en 1444, soit 110 ans après la mort de Maitani. Il aura donc fallu un siècle et demi pour que cette cathédrale voie le jour ;
  • Palazzi Papali : les palazzi Papali sont les palais où vécurent des papes réfugiés à Orvieto, plus sûre que Rome : Urbano IV, Gregorio X et Martino IV ont laissé leurs noms à ces monuments du XIIIe s. Au rez-de-chaussée, on explore les dessous du Duomo, une galerie voûtée exposant quelques outils pour la construction d’un tel édifice, à côté d’éléments d’architecture... Ensuite, collection de fresques des XIVe-XVe s issues de divers édifices religieux. À l’étage, éblouissante Maestà, autrefois positionnée sur la lunette de la porte principale du Duomo, peintures et sculptures des XIIIe-XIVe s, mosaïques et peintures maniéristes des XVIe-XVIIe s, et de beaux objets liturgiques. Enfin, dans le trésor du Duomo, voici le reliquario del Corporale (1300), pièce maîtresse du cortège de la Fête-Dieu : sublime !
  • Pozzo della Cava : une histoire intéressante : en creusant dans sa cave, le propriétaire des lieux, Tersilio Sciarra, découvrit, en 1984, un atelier de céramiques des XVe-XVIe s et un énorme trou dans le tuf de 36 m de profondeur. Pendant 25 siècles, ce puits connut des utilisations variées. À l’origine creusé par les Étrusques, il fut agrandi en 1527 sur ordre du pape Clément VII, puis bouché en 1646 à la suite d’un fait divers scabreux... Aujourd’hui, l’ensemble est aménagé pour la visite, avec des explications en français. On y voit entre autres des butti, ces vide-ordures du Moyen Âge, un four à céramique, des citernes étrusques reconverties en caves médiévales, une fosse encore mal identifiée qui pourrait être un tombeau transformé en foulon, ainsi que des cavités plus grandes qui resteront à jamais mystérieuses...
  • Torre del Moro : fin du XIIIe s et haut de 47 m, devant son nom à une tête de Sarrasin. Pourquoi ? Lors des joutes de la Quintaine, les chevaliers du Moyen Âge brisaient leur lance contre une tête factice de Maure. Une autre explication de ce nom : ce serait Raffaele di Sante, dit « il Moro », habitant la ville au XVIe s, qui donna son nom au quartier et à la tour. En haut, sur la terrasse, après 240 marches d’ascension (170 si vous avez pris l’ascenseur !), formidable vue à 360° sur les toits de la ville et la région alentour ;
  • Teatro Luigo Mancinelli : cet élégant théâtre néoclassique, parmi les plus beaux d’Italie, est l’œuvre de Virginio Vespignani. Il est dédié à Luigi et Marino Mancinelli, musiciens originaires d’Orvieto ;
  • Pozzo di San Patrizio : chef-d’œuvre de l’ingénierie de la Renaissance, ce puits, d’une profondeur de 62 m, fut creusé en 1528 par Sangallo le Jeune. Il constitue l’un des temps forts de la visite d’Orvieto. Le pape Clément VII, cherchant à assurer à la ville l’alimentation en eau dont elle aurait besoin en cas de siège, ordonna son creusement. Ce travail de titan dura jusqu’en 1537 ! Éclairé par 70 fenêtres, il est accessible par un escalier formé d’une double rampe hélicoïdale : une descendante et une montante de 248 marches chacune ;
  • Orvieto Underground : Orvieto compte dans son sous-sol un dédale d’environ 1 200 cavités, dont 440 cartographiées ! Leur creusement dans la roche volcanique était très organisé, selon le fil de la roche et toujours vers le bas, afin de ménager les fondations des bâtiments en surface. Au cours des siècles, ces grottes ont connu de nombreux usages : citernes, carrières, lieux de travail (à l’abri du soleil), caves à vins, à fromage et autres aliments, moulins à huile, et même abris antiaériens durant la 2de Guerre mondiale. Points d’orgue de la visite : un vieux moulin à huile, d’anciens pigeonniers (leurs occupants étaient appréciés pour leur viande autant que pour leur fiente, servant d’engrais) et ce curieux puits étrusque rectangulaire, mesurant 80 sur 120 cm pour une profondeur estimée entre 50 et 80 m ;
  • Anello della rupe : une superbe balade de 3h (6 km au total) vous permet de faire le tour de la ville au pied de ses remparts. Ce chemin balisé fait partie du parco archeologico ambientale dell’Orvietano (PAAO). Si la roche de tuf volcanique constitue, à elle seule, un rempart naturel, l’homme n’hésita pas à renforcer cette fortification originelle pour se protéger des multiples ennemis. Église troglodytique, aqueduc médiéval, nécropoles et vénérables portes agrémentent cette promenade avec vue sur la campagne alentour.

Que faire autour d'Orvieto ?

N'hésitez pas à partir explorer les alentours d'Orvieto. Parmi les incontournables du coin, on en relèvera deux en particulier :

  • Parco dei Mostri – jardins de Bomarzo : Bomarzo abrite les jardins les plus extravagants de la Renaissance italienne, ensemble incroyable d’une trentaine de sculptures mythologiques et fantastiques. Le prince-condottiere Vicino Orsini, puissant seigneur de Bomarzo au XVIe s, commanda cet étrange parc de sculptures à l’architecte Pirro Ligorio, celui qui dessina les jardins de la villa d’Este à Tivoli. Ces sculptures en pierre représentent des dieux et des héros de la mythologie gréco-romaine mais aussi des créatures monstrueuses et fantastiques. Plusieurs sculptures portent des inscriptions (adages, pensées, proverbes). On y découvre aussi une étrange maison penchée (du XVIe s aussi !) dédiée à un cardinal, preuve de la fantaisie (et de la folie ?) qui animait le prince Orsini. Le parc des Monstres reste une énigme, le lieu n’ayant pas encore délivré sa signification cachée. Lieu ésotérique par excellence, ce bois sacré de Bomarzo aurait été conçu comme un parcours initiatique à la symbolique complexe ;
  • Cascata delle Marmore : si cette incroyable cascade n’attira que peu les grands peintres, elle s’avéra une source d’inspiration intarissable pour les écrivains de différentes époques. Cette chute d’eau, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’est pas un cadeau de la nature, mais le fruit du travail de l’homme. Au IIIe s av. J.-C., le consul Manlius Curius Dentatus décida de ménager une brèche dans un barrage naturel de travertin derrière lequel s’accumulaient des eaux qui inondaient la plaine de Rieti. Il en résulta cette chute d’une hauteur totale de 165 m en 3 sauts, qui subit encore des aménagements entre 1546 et 1788. Aujourd’hui, elle écoule les eaux de la rivière Velino et celles du lac de Piediluco, dans un spectacle époustouflant, surtout au moment des lâchers d’eau.  
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