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La cité du Grand Zimbabwe
(Monument national du Grand Zimbabwe)

C’est la cité du Grand Zimbabwe qui a donné son nom au pays. Deux étymologies possibles sont avancées. L’une serait issue de dzimba dza mabwe, les « grandes maisons de pierre », l’autre de dzimba waye, les « nobles maisons ». Une même idée en ressort : cette ville encore mystérieuse, attribuée par certains explorateurs du passé aux Phéniciens ou à la reine de Sabah – mais en fait 100 % bantoue, malgré ce qu’en pensaient les colons Britanniques… –, n’avait rien d’un simple village ! Les archéologues estiment qu’elle compta probablement jusqu’à 20 000, voire 25 000 habitants.

La cité du Grand Zimbabwe est inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco. Amarrée à un piton rocheux dominant avec superbe vue sur les environs, trône l’enceinte royale. On accède à cette enceinte par un dédale de passages encadrés par endroits de très hauts murs – le plus élevé, constitué d’1 million de « briques » de granite taillées avec précision, atteint 11 m de haut pour 6 m d’épaisseur à la base ! Ces étranges passages pourraient avoir servi à incarner un protocole, restreignant l’accès au saint des saints où résidait le roi.
En contrebas, le Great Enclosure, lui aussi entouré de très hauts murs tout en rondeurs, pose encore question : s’agissait-il de la résidence de la reine ou d’un temple ? Le mystère reste entier. À l’intérieur, une tour aurait pu servir de grenier à céréales. Au-delà, aujourd’hui invisible à l’œil, s’étendait la ville même, aux 6 000 maisons.

Le résultat des fouilles permet de commencer à dessiner l’histoire de ce lieu hors du commun. Sans doute fondée dès le IXe siècle, la cité émergea vraiment au XIe siècle, pour atteindre son apogée aux XIIIe et XIVe siècles. Elle était alors à la tête d’un vaste royaume vraisemblablement étendu entre Limpopo et Zambèze (soit grosso modo la taille du Zimbabwe actuel, plus une extension au Mozambique). Un voyageur portugais du 16e siècle évoquait déjà cette « forteresse de pierre aux proportions incroyables, quasi mythiques, au cœur des mines d’or des plaines intérieures ».

Le métal précieux semble avoir été au cœur d’un vaste réseau commercial, qui reliait Great Zimbabwe au littoral est-africain et, au-delà, par les commerçants arabes, perses et indiens, au reste du monde. Une monnaie du 14e siècle provenant du sultanat swahili de Kilwa (sur la côte de l’actuel Kenya), des céramiques et des perles de verre chinoises attestent sans doute possible d’échanges commerciaux.

N’imaginez pas une unique cité écrasant de sa superbe tout le pays. Bien d’autres établissements plus petits existaient dans toute la région, jusqu’aux portes de l’actuel Mozambique. On les désigne du même nom de zimbabwe.

C’est l’importance même de sa population, pensent les archéologues, qui serait à l’origine du déclin rapide de Great Zimbabwe au XVe siècle, les terres voisines ne produisant sans doute plus assez pour nourrir tout le monde.

Un demi-millénaire plus tard, le site reste sacré aux yeux des Shona, qui y voient le siège de leurs ancêtres. Une représentation d’aigle en pierre à savon, insigne probable du pouvoir royal (5 de ce type ont été découverts dans les ruines), figure depuis 1980 sur le drapeau national.

Doris Lessing

Doris Lessing (1919-2013) fait partie des principaux écrivains britanniques de la seconde moitié du XXe siècle, récompensée pour son œuvre d’un prix Nobel en 2007. Née en Iran de parents anglais, elle a 6 ans lorsque la famille part s’installer en Rhodésie sur une ferme de maïs. Éduquée chez les bonnes sœurs à Salisbury (Harare), elle devient gouvernante, puis opératrice téléphonique… Un premier mariage échoue, puis un second. Mais elle s’est rapprochée entre temps du Left Book Club, un éditeur « progressiste » – procommuniste, puis juste socialiste après la désillusion de la signature du pacte germano-soviétique de 1939.

En 1949, Doris Lessing part à Londres avec le plus jeune de ses enfants. L’année suivante, un premier roman paraît, The Grass is Singing, portrait sans concession d’un couple de colons britanniques racistes. L’accueil est enthousiaste. Communiste engagée, la jeune femme milite contre l’apartheid et se voit interdite de séjour en Afrique du Sud et en Rhodésie.

En 1962, The Golden Notebook (Le Carnet d’or), un récit où entrent en résonnance communisme, colonialisme et féminisme, la consacre pour de bon. Ce n’est que deux ans plus tard que les services de renseignement britanniques cessent de la surveiller – après deux décennies d’intense scrutation !

Fidèle à ses engagements, elle décline en 1977 l’Ordre de l’Empire Britannique (« remis au non d’un Empire non-existant »), puis refuse en 1992 d’être anoblie.

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