Carte d'identité Zimbabwe

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- Capitale : Harare.

- Superficie : 390 745 km², soit un peu plus que l’Allemagne.

- Population : 14,44 millions (estimation 2018).
Deux ethnies majoritaires se détachent : les Shona (principalement) et les Ndébélés. Les colons anglais ont été jusqu’à plus de 250 000 dans les années 1960. Leurs descendants ne sont plus guère aujourd’hui que quelques milliers, dont 300 fermiers tout au plus, les autres ayant été peu à peu chassés – souvent violemment – dans le cadre d’une vaste « réforme » agraire entamée depuis le début des années 2000. Ils contrôlaient auparavant 70 % des meilleures terres agricoles.

- Monnaie : le dollar zimbabwéen.

- Espérance de vie : 60,81 ans.

- Religion : le Zimbabwe est un pays largement chrétien et plus particulièrement protestant (75,9 %). Les églises apostolique (d’origine galloise) et pentecôtiste sont les plus implantées. Cela dit, les croyances dans les esprits et la sorcellerie restent très implantées, quelle que soit la religion de chacun.

- Chef de l’État : Emmerson Mnangagwa (depuis novembre 2017).
Robert Mugabe, ancien chef de la ZANU, a été président de la République sans interruption entre 1980 et 2017. Il avait été « réélu » une 6e fois en 2013 lors d’élections considérées comme « libres » par les rares observateurs africains présents, malgré la dénonciation de fraudes par l’opposition.
En novembre 2017, après 37 ans de présidence, Robert Mugabe fait l'objet d'une procédure de destitution, et doit céder le pouvoir.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le parc national de Mana Pools (aires de safari Sapi et Chewore) ; le monument national du Grand Zimbabwe ; les ruines de Khami ; Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria ; monts Matobo.

Économie 

Victime des heurts successifs des 35 dernières années, l’économie du Zimbabwe a été divisée par deux en valeur depuis l’indépendance.

L’expulsion violente des fermiers blancs, en 2000, a été le coup de grâce : du jour au lendemain, le pays, exportateur de denrées agricoles, s’est retrouvé importateur. Les investisseurs ont fui et seul le secteur minier (charbon, or, platine, cuivre, nickel, diamants) permet au pays de survivre.

Contraint par une importante dette, le gouvernement a fait marcher la planche à billet. Record quasi mondial : la dette a atteint le chiffre invraisemblable de 80 milliards de dollars en novembre 2008 ! Au pire de la crise les prix doublaient toutes les 25 heures…

Peu après, le Zimbabwe a adopté le dollar US comme monnaie de référence. Une embellie notable a accompagné le gouvernement de coalition, avec un taux de croissance moyen de 10 % entre 2010 et 2012, mais il s’est depuis contracté (3,3 % en 2014).

Le PIB par habitant reste terriblement bas : il plafonne à 2 100 $ par an en 2014, laissant 72 % de la population sous le seuil de pauvreté. Tout cela dans un pays où, désormais, l’essentiel de ce qui est consommé est importé à un coût élevé…

Politique

Face à l’omniprésente ZANU du président Mugabe, la principale force d’opposition est incarnée par le MDC, le Mouvement pour le Changement démocratique de Morgan Tsvangirai.

Ce dernier a été Premier ministre de 2009 à 2013, dans un gouvernement d’union nationale exigé par l’OUA après les fraudes et contestations de l’élection de 2008. Mais après la énième « réélection » de Mugabe en 2013, la nouvelle Constitution a carrément supprimé ce poste !

Droits de l’homme

Le tableau, vous vous en doutez, n’est pas rose… Liberté d’expression en berne, droit de manifester limité, intimidations d’opposants, de membres des ONG et de défenseurs des droits humains (arrêtés et frappés), impunité des proches et partisans du pouvoir pour les violences passées… la liste est longue.

Des militants pro-démocratie ont même été torturés en novembre 2013. La perspective de la succession prochaine de Mugabe, très âgé, favorise aussi les rivalités au sein de la ZANU-PF : d’anciens fidèles, rebelles à la perspective de voir sa femme Grace lui succéder, en font légalement et physiquement les frais.

Histoire coloniale

L’actuel Zimbabwe (et ses voisins) sont occupés à partir des années 1880 à l’instigation d’un des plus ardents défenseurs du colonialisme anglais : Cecil Rhodes, à la tête de la British South Africa Company (conçue sur le modèle de la Compagnie des Indes).

Le territoire de la Rhodésie du Sud, nommée en son honneur, devient une colonie de plein droit en 1923. Alors que l’Afrique se libère enfin du joug européen dans les années 1960, la minorité anglaise de Rhodésie, menée par le très controversé Ian Smith (né en Rhodésie), déclare unilatéralement son indépendance en 1965 – sans évidemment partager le pouvoir avec la majorité noire.

Le pays plonge dans la « Guerre du Bush », qui oppose le gouvernement blanc aux révolutionnaires de la ZANU (Shona) et de la ZAPU (Ndébélés), armés par Moscou. Lâché définitivement par les Anglais et les Sud-Africains en 1979, débordé par l’insurrection, Ian Smith doit s’incliner : l’indépendance est déclarée en avril 1980.

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