Où dormir, hôtels et hébergements

Rappelons qu’il est actuellement formellement déconseillé de se rendre en Syrie.

Les villes qui connaissent une certaine fréquentation touristique offrent, à l'exception de quelques cas, une gamme assez complète d'endroits où loger. On ne peut pas en dire autant de certaines villes relativement importantes mais à vocation purement économique et industrielle, comme Homs.
Il n'y a pas d'auberges de jeunesse (quelques hôtels bon marché proposent néanmoins des lits en dortoir ou offrent la possibilité de dormir sur la terrasse, en été).
Le camping est très peu développé.
- Astuce : si tous les hôtels exigent de voir votre passeport à l'enregistrement, certains demandent à en garder une photocopie. Si on vous demande votre passeport, récupérez-le dès que possible, car vous pouvez en avoir besoin et c'est votre unique sésame.
- Autre conseil : les sommeils légers éviteront les établissements trop proches d'une mosquée, dont l'appel du muezzin résonne au petit matin.

Haute et basse saisons

- La haute saison : il y a trois périodes d'affluence : de mi-mars à fin mai, de fin août à mi-novembre et de mi-décembre à début janvier.
- La basse saison : le reste de l'année, à savoir de début janvier à mi-mars, les mois de juin, juillet et août, et de mi-novembre à mi-décembre. Conséquence : les hôtels de la catégorie moyenne et chic baissent leurs prix, en général de 20 ou 30 %, parfois jusuq'à 50 %.

Les hôtels

Les petits hôtels

Ils ne brillent ni par leur confort ni par leur charme. Souvent, au centre-ville, le bruit est également de la partie. Cela dit, beaucoup d'entre eux sont d'une tenue acceptable. Vous trouverez généralement un ventilo dans les chambres et assez souvent une minuscule salle de douche avec w.-c. attenants.
À savoir : on peut souvent trouver des chambres pour 3 ou 4 personnes bien moins chères proportionnellement que celles pour deux. Dans ce genre d'hôtel, avoir son papier hygiénique, son savon, sa serviette et sa paire de tongs, pour la douche. Mieux vaut aussi emporter un sac à viande, car si l'on est parfois surpris par la propreté globale d'un hôtel, c'est souvent côté literie que le bât blesse.
Dans ce type d'hôtels, on paye en livres syriennes.

Les hôtels de catégorie moyenne

On en trouve un peu partout, en principe. Attention cependant : leur rapport qualité-prix est souvent douteux. En fait, pour un prix deux ou trois fois supérieur à celui des petits hôtels, il n'est pas rare qu'on ait une chambre à peine plus agréable et confortable.
Vous y trouverez la TV (avec souvent une chaîne en français, TV5 notamment), un frigo et l'AC. Pour le reste, le charme est rarement au rendez-vous et le lieu n'est pas toujours bien tenu. Bien sûr, il y a d'heureuses exceptions.
En général, ces hôtels affichent leurs prix en dollars, mais on peut tout aussi bien payer en euros ou en livres syriennes.

Les hôtels de luxe

La chaîne des Cham Palace, aujourd'hui de plus en plus concurrencée par des chaînes occidentales (Four Seasons, Sheraton et la turque Dedeman), se caractérise par du pur clinquant. Cela dit, ça peut valoir le coup d'y aller pour leur buffet, pas si cher que ça.
Dernier point, la piscine : aux heures les plus chaudes, moyennant un prix d'entrée (cher), on peut siroter un verre au bord de la piscine à ciel ouvert (et s'y baigner).
Des hôtels récents sont installés dans d'anciennes maisons joliment restaurées et décorées dans les vieilles villes de Damas et d'Alep.
Le plus souvent, ces hôtels appliquent une taxe (10-12 % environ) qui s'ajoute aux prix affichés.

De manière générale, il faut bien noter que les hôtels syriens, même chic, ne demandent pas d'arrhes ni d'accompte. Par ailleurs, les problèmes de mails étant récurrents en Syrie, il est toujours plus sûr, pour effectuer une réservation, de téléphoner.

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