Transports et déplacements Sumatra

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Attention : un peu en haute saison (juillet-août) et lors des vacances indonésiennes (mi juin-mi juillet et mi décembre-fin janvier)... mais surtout jusqu’à une semaine avant et une semaine après la fin du ramadan, l’Idul Fitri (1er jour du 10e mois du calendrier musulman : la date varie d’environ 10 jours chaque année ; pour les années à venir prévoir entre début mai et début juin), les transports routiers, aériens et maritimes sont surchargés. Lors de cette dernière période, il est alors conseillé de réserver son transport à l’avance et de placer une semaine sans trop de mouvement.

Les transports en commun à Sumatra fonctionnent plutôt bien entre les grandes villes et sur les axes principaux. Seul problème, les routes sont généralement trop étroites pour le trafic, ce qui tire vers le bas les moyennes. Sur les routes secondaires, il faut se renseigner, être patient ou chartériser un moyen de transport en s’exposant au risque d’inflation, selon l’offre et la demande.

Le trafic privé explose dans les villes. La majorité des familles possède un ou plusieurs scooters et de plus en plus, une petite voiture. Cette évolution va cependant de pair avec le succès des applis de taxi-partage de véhicule à 2 ou 4 roues, citons l’international Grab et le local Go-Jek, devenues incontournables en ville et dans leurs environs. Leur avantage est d’afficher les mêmes tarifs pour tous avant résa, les meilleurs possibles en général et d’assurer un trajet entre 2 points sans problème, via un GPS.

Le bendi

On trouve encore ces calèches à cheval dans les campagnes. Ailleurs, comme à Berastagi par exemple, leur utilisation est plutôt touristique.

Le becak

Ces tricycles ou side-cars motorisés traditionnels disparaissent des grandes villes au profit des motos-taxis des applis. À Medan, grimper dans un bentor (fixer le prix avant le départ) est une expérience pittoresque. Les becak cyclo-pousse, à « propulsion humaine » sont devenus très rares.

Ojek et moto-taxis partagés via appli smartphone

On trouve encore des motos-taxis classiques ojek dans les petites villes et sur les sites périphériques, mais le gros du trafic urbain est dorénavant assuré par les motos-taxis partagées via appli smartphone. Les motos sont économiques et pratiques vu la densité de la circulation urbaine. Le casque est fourni.

Les taxis classiques ou via appli smartphone 

Les taxis classiques se trouvent surtout aux aéroports et stations de bus. Là aussi, l’essentiel de la flotte urbaine est aujourd’hui passée sous la bannière des applis smartphones.

Le bemo

Longtemps transport en commun le plus populaire et économique pour relier les quartiers, banlieues et villages entre eux, ces mini-vans dont le nom varie régionalement – à Medan on les appelle angkot, à Padang, oplet – comptent une dizaine de places assises en « mode sardine ».

Leur nombre a beaucoup diminué suite à l’augmentation du parc privé des véhicules, et l’émergence des plateformes de partage. Plus nombreux en matinée, les bemo circulent en général sur un parcours fixe entre un terminus (départ quand le véhicule est plein) et une destination indiquée sur le véhicule. On peut les héler n’importe où d’un simple geste de la main.

Le prix dépend de la distance, le voyageur étranger payant parfois plus cher... Tuyau : se renseigner à l’avance sur le prix de la course, ou simuler le trajet sur une appli pour se faire une idée.

Le bus (bis)

De vieux minibus déglingués n’arrêtant pas de... s’arrêter, sur les courtes et moyennes distances, aux modernes vaisseaux confortables, en général affrétés sur les longues distances, cette catégorie de transport gérée par des compagnies privées est très disparate. Se renseigner au préalable auprès de son hébergement par exemple, sur toutes les options existant. Prévoir une moyenne horaire de 20-30 km/h.

Les taxis collectifs (shared taxis)

De format mini-van ou monospace basique (2-3 banquettes pour 8-10 passagers max), c’est le mode de transport plébiscité par les voyageurs. Plus confortable, correctement climatisé, pick-up à son hôtel et dépose au prochain compris, tout ça à des tarifs très raisonnables.

Plus rapide que les bus classiques, sauf quand les séances de collecte des passagers au départ s’éternisent. Prévoir 35-45 km/h en moyenne.

On peut aussi les chartériser, ce qui équivaut à une loc de véhicule avec chauffeur. Bien préciser alors la durée de location, l’itinéraire et le tarif.

Le train

Le réseau ferroviaire de Sumatra est très limité. Dans la pratique, seules deux lignes aéroport-ville intéressent les voyageurs, à Medan et Padang.

Location de véhicules sans conducteurs

Avertissement : obligatoire en Indonésie, le permis de conduire international est demandé en cas de contrôle. Il est gratuit, mais il faut s’y prendre bien à l’avance. En France, compter au moins un mois, via le site ANTS, une redoutable usine à gaz... Noter qu’il faut également avoir son permis « national ».

Conduire en Indonésie : circulation à gauche, règles existantes mais impro de mise, attention de tous les instants, état imprévisible de la route, conditions d’assurances et de franchises, nuit et mauvaises conditions météo à éviter absolument, etc.

Pour les conseils en matière de conduite, voir aussi les transports et déplacements à Bali.

Location de vélo

Hormis autour du lac Toba et quelques autres lieux, la location de vélo et de VTT n’est pas forcément adaptée et agréable, du fait du trafic, de la météo et des dénivelés.

Location de scooters et motos

Meilleur moyen d’aller partout et en liberté, la location de moto est cependant bien moins répandue qu’à Bali. Vu la taille de l’île, les voyageurs s’attaquant en solo aux longues distances sont très rares. Encore faudrait-il trouver un véhicule à louer à cet effet. Restent bien sûr les rayonnements autour des régions touristiques.

Les scoots sont très bien autour du lac Toba, praticables dans le pays Karo et Minangkabau (Padang ou Bukittinggi), en faisant gaffe. Quand il n’y a pas de loueurs spécialisés, s’adresser à son hébergement.

Comme à Bali, il faut impérativement vérifier l’état du véhicule, s’abstenir en cas d’éléments de sécurité déficients et photographier les petits accrocs préexistants. Bonne nouvelle, la police de Sumatra n’a pas pour hobby, comme ses confrères balinais, de verbaliser les touristes au guidon pour se faire du cash. Dans les régions touristiques, ceux-ci se font rarement arrêter. En dehors, c’est possible.

Le danger lié intrinsèquement à ce mode de transport est amplifié dans l’univers indonésien, où il est à réserver aux pilotes expérimentés. Casque obligatoire, pas seulement pour éviter l’amende... Rouler en T-shirt et short est fortement déconseillé, pas seulement pour les coups de soleil, mais aussi pour l’abrasion. Un bon jean et une veste de même matière font l’affaire à défaut de mieux, on a rarement chaud en roulant.

Location de voiture

À Sumatra, la location de voiture sans chauffeur est rare et peu recommandée. Ajouter un pilote ne fait pas exploser le budget et assure la tranquillité en retour. Pas ou moins de recherche de route, de gestion du trafic et de l’assurance. Les chauffeurs sont généralement prudents.

L'avion 

Avertissement : les sites Internet des compagnies régionales n’acceptent pas forcément les cartes de crédit internationales. Il faut alors passer par une agence de résa online. Mais à nouveau, les agences locales ne fonctionnent pas forcément avec les cartes de paiement « étrangères », tandis que vos agences habituelles ne listent pas forcément les transporteurs locaux, hormis les poids-lourds comme Air Asia. Si vous trouvez votre bonheur, encore faudra-t-il recevoir le SMS de vérification/securité sur votre téléphone pour un paiement par carte, et donc avoir un roaming au moins intermittent. Voir « Vie pratique-téléphone ».

Finalement, sous réserve d’évolution (impossible de faire un point précis), revoici les agences de voyages traditionnelles sur place. Bonne nouvelle, leurs prix sont identiques ou quasi aux online et on peut y utiliser sa carte internationale moyennant, la mauvaise nouvelle…, 3 % de frais supplémentaires, sauf à de rares exceptions.

- L’aéroport de Kuala Namu (Medan) : le principal à Sumatra et le 5e du pays. Les compagnies y opérant des vols internationaux sont principalement la célèbre low cost malaisienne Air Asia (liaisons avec Kuala Lumpur, Penang, Bangkok, Singapour, Pékin, et bien d’autres moyennant escale), Garuda, la compagnie nationale indonésienne (liaisons avec Singapour), la singapourienne Silk Air et la low cost australienne Jetstar, toutes deux pour Singapour à nouveau, Malaysia Airline et Malindo Air pour KL.
Pour les vols domestiques
, on retrouve Garuda et sa filiale Citylink (nombreuses liaisons), Air Asia, l’indonésienne Lion Air et ses deux filiales, Batik Air et Wings Air – affrétée sur les petites destinations et connue pour ses retards presque systématiques –, Sriwijaya et sa filiale low cost Nam Air (plus ponctuelle que Wings Air) notamment.

- Aéroport international de Minangkabau (Padang) trafic bien moindre qu’à Medan, mais il est populaire auprès des visiteurs, car proche des îles de la côte ouest, du pays Minangkabau, etc. Une liaison internationale (Kuala Lumpur avec Air Asia), les vols domestiques étant assurées par Lion Air, Wings Air, Batik Air, Garuda, Citylink, Sriwijay-Nam Air.

- Aéroport international de Palembang : peu utilisé par les touristes à cause de sa situation dans le sud de l’île, il est cependant plus actif et desservi que celui de Padang. Liaisons internationales avec Kuala Lumpur (Air Asia) et Singapour (Jetstar). Nombreux vols domestiques avec le bouquet habituel des compagnies locales.  

Bateau, ferries

Contrairement aux vols pour lesquels l’info se trouve facilement et à la route, où le nombre de véhicules fait qu’on s’en sort toujours, il est souvent difficile de trouver de bonnes infos sur les bateaux. En voici quelques-unes !

Liaisons internationales maritimes

Le port de Dumai (province de Riau, face au détroit de Malacca) est relié par des ferries quotidiens :
- à la Malaisie : Malacca en 2h ; Port Dickson en 2h (100 km au sud de KL, 80 au nord de Malacca) ; port de Klang en 3h (50 km à l’ouest de KL).
- à Singapour, moyennant escale sur l’île de Batam (Indonésie). Prévoir 8h de bateau et 40 min de transfert.

Les tarifs de ces liaisons, environ 400 K, sont intéressants, mais Dumai se trouve un peu au milieu de nulle part, pour le voyageur en tout cas. Compter 5h de route vers la capitale provinciale de Pekanbaru (dotée d’un aéroport bien relié au pays ainsi qu’à KL et Singapour), et 12h de route vers Medan ou Padang.

Liaisons Sumatra-îles de la côte ouest

- Île de Nias : ferry quotidien depuis Sibolga vers Gunung Sitoli et 3 fois par semaine vers Teluk Dalam Depuis Singkil, 2 ferries/sem vers G. Sitoli.

- Îles Mentawai : ferries rapides (3h de navigation) et lents (10h de nuit) au départ de Padang.

- Îles Banyak : ferry ou bateau local quotidien depuis le port de Singkil. 4 à 5h de trajet.

- Pulau Weh : ferries quotidiens lents (2h de navigation) et rapides ( 45 min) depuis le port de Banda Aceh.

Chartériser un bateau

C’est une pratique assez courante pour les surfers, depuis Nias pour d’autres îles comme les Telo, ou depuis Padang vers les Mentawai. L’idée est de pouvoir chasser les bonnes vagues au gré des conditions, basé en liveaboard. C’est aussi utilisé pour aller aux Banyak.

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