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Football

On ne plaisante pas avec le football au Salvador. En juillet 1969, le pays entra même en conflit ouvert avec le Honduras voisin à l’occasion des éliminatoires pour la coupe du monde… Certes, cette « guerre du football », comme on l’a appelée, trouvait son origine dans bien d’autres différents politiques et territoriaux, mais c’est le chaos lié au mauvais traitement des équipes par les pays invitants qui mit le feu aux poudres. Quatre jours plus tard, on relevait 3000 morts et 15000 blessés…

Si elle montre un certain talent pour la petite taille du pays, La Selecta, l’équipe nationale, remporte rarement de grande compétition. Elle s’est imposée par deux fois lors des épreuves des Jeux d’Amérique centrale et des Caraïbes mais, classée au 99e rang mondial, elle ne s’est qualifiée pour le Mondial qu’à deux reprises, en 1970 et 1982. Le championnat national est disputé par douze équipes, dont 3 issues de la capitale. Seules 5 sont vraiment de taille à pouvoir l’emporter - l’AD Isidro Metapán, la CD Águila et, dans une moindre mesure, la CD Fas, l’Alianza FC et le Santa Tecla FC.

En fait, c’est en fútbol playa (football de plage), un sport particulièrement enlevé et aérien, que les Salvadoreños sont les meilleurs !

En 2013, le monde du football salvadorien a été secoué par un grand scandale, lorsqu’une cinquantaine de joueurs ont été suspendus (certains à vie) pour s’être laissés acheter pour truquer des matchs…

Muralisme

Fidèles à la tradition latino-américaine initiée par Diego Rivera et José Clemente Orozco au début du XXe siècle, les peintres salvadoriens ont créé dans tout le pays de nombreuses fresques (murales en espagnol).
C’est après le retour à la paix civile, en 1992, que le mouvement a véritablement explosé. À travers ces peintures, c’est toute l’âme, les peurs, les rêves et les désillusions d’un peuple qui s’exprime : l’émigration, incontournable pour beaucoup, les injustices sociales, la religiosité à fleur de peau…

La figure tutélaire de l’archevêque martyr de San Salvador, Óscar Romero, assassiné en 1980 par les escadrons de la mort qu’il dénonçait, revient souvent.
C’est aussi le cas de Rutilio Grande, un jésuite adepte de la théologie de la libération, proche de Romero, tué lui dès 1977.

Plus récemment, les murales se sont ouvertes à des thèmes actuels, comme la protection de l’environnement - notamment dans les communes rurales où l’accès aux ressources fait débat.
D’autres fresques se contentent de faire rêver, comme cette représentation (à Armenia) de l’épouse d’Antoine de Saint-Exupéry, Consuelo (peintre et sculpteur salvadorienne), auprès de laquelle est griffonnée une simple inscription : Sin poesía no hay ciudad. Pas de ville sans poésie.

Parmi les villes les plus joliment décorées de fresques, ne manquez pas Concepción de Ataco, dans l’ouest du pays.

Héritage précolombien

Que reste-t-il de l’héritage précolombien au Salvador ? Pas grand chose en apparence. Les quelques ruines de cités mayas peinent à rivaliser avec celles du Mexique et du Guatemala voisin. Quant à la filiation linguistique, elle est quasiment éteinte : seules quelques centaines de personnes parleraient encore náhuat.

Le territoire de l’actuel Salvador a pourtant subi l’influence de toutes les grandes civilisations régionales : Olmèques d’abord (900-650 av. J.-C.), Mayas durant de longs siècles (500 av. J.-C.-IXe siècle), mais aussi Teotihuacanos et, enfin, Pipiles, débarqués au Xe siècle depuis le Mexique. Ce peuple aux origines mal connues, apparenté aux Toltèques, se tailla un domaine de lion : le señorío de Cuzcatlán, qui recouvrait plus de la moitié du pays (ouest et centre) lorsqu’il tomba aux mains des conquistadores en 1528.
Plusieurs autres peuples occupaient alors la région, notamment les Lencas, les Uluas, les Chorties et Pokomanes (liés aux Mayas), les Xincas et les Chorotegas.

La population amérindienne du pays a été progressivement assimilée après que, au XIXe siècle, les grands propriétaires terriens déplacèrent les populations sans ménagement pour s’accaparer de vastes domaines caféiers…
La révolte des paysans et des Amérindiens de 1932 fit le reste : quelque 30 000 personnes furent tuées par les forces gouvernementales durant ce que l’on a appelé La Matanza, la « mise à mort ». Les survivants, craignant les représailles, abandonnèrent leurs costumes traditionnels et la langue náhuat pour se fondre dans la masse ladina (métisse).

Restent, pourtant, certains aspects précolombiens dans la culture salvadorienne moderne, à commencer par l’omniprésence du maïs dans la cuisine (des tortillas aux tamales en passant par l’atol, une boisson issue du maïs fermenté). Les croyances elles-mêmes trahissent une part de syncrétisme entre christianisme et religions précolombiennes, de même que les danses et chants traditionnels.

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