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Littérature

Même s’il existe une littérature d’expression canadienne-française depuis le temps de la colonie et de la Nouvelle-France, c’est essentiellement depuis les années 1960 et la « Révolution tranquille » que la littérature québécoise fait preuve d’une très belle vivacité. Le très grand succès du Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy, en 1945, est un signe avant-coureur du réveil culturel de la province à la fin du régime clérical et autoritaire de la « Grande noirceur ».

La littérature québécoise est souvent un art engagé, sur le plan linguistique et sur les questions sociales. Moyen privilégié d’expression de la langue canadienne-française, elle n’hésite pas à utiliser le « joual » (langue populaire québécoise) et à parler des petites gens avec beaucoup de réalisme.

Parmi les grands auteurs québécois, citons Michel Tremblay (Chroniques du Plateau Mont-Royal), Réjean Ducharme (L’Hiver de force), Hubert Aquin (Prochain épisode), Anne Hébert (Kamouraska), Marie-Claire Blais (Une saison dans la vie d’Emmanuel) ou Victor Lévy-Beaulieu (Race de monde !).

Aujourd’hui, les écrivains québécois, après les échecs au référendum sur l’indépendance, recherchent moins l’affirmation du fait national que l’expression de l’individualité et d’un certain désarroi devant le monde moderne.

Par ailleurs, la littérature québécoise s’est enrichie de l’apport des communautés culturelles installées à Montréal, dont l’un des meilleurs représentants est l’écrivain d’origine haïtienne Dany Laferrière (Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer). Yves Beauchemin (Le Matou), Arlette Cousture (Les Filles de Caleb), Marie Laberge (Le Goût du bonheur), Louis Hamelin (La rage), Gaetan Soucy (La Petite Fille qui aimait les allumettes) et Nelly Arcan (Putain) comptent parmi les auteurs québécois les plus remarqués ces dernières années.

Arts vivants

Dans les années 1960, le théâtre fait sa révolution avec une pièce novatrice, Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay, écrite en « joual » (argot montréalais) et montrant la vie des classes populaires québécoises. Depuis, le théâtre québécois fait preuve d’une grande diversité de styles et de tons, avec des auteurs comme Jean Barbeau (Une brosse), Marcel Dubé (Les Beaux Dimanches), Michel-Marc Bouchard (Les Feluettes), René-Daniel Dubois (Being at Home with Claude) ou Wajdi Mouawad (Littoral). Le dramaturge et metteur en scène Robert Lepage (La Face cachée de la lune) connaît, quant à lui, avec son univers onirique et fortement marqué par la technologie, une audience internationale.

Montréal est également un centre important pour la danse contemporaine. De nombreuses compagnies connaissent un grand succès au-delà des frontières canadiennes, dont les Ballets jazz de Montréal ou LaLaLa Human Steps.

Les arts du cirque font rayonner les artistes locaux bien au-delà du Québec : le Cirque Eloize et, surtout, le Cirque du Soleil (devenu en quelques années une multinationale du divertissement avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 millions de dollars) effectuent des tournées à travers le monde. Ses costumes extravagants, ses décors époustouflants et ses mises en scène, faisant appel aussi bien au cirque qu’au spectacle de rue, ont fait du Cirque du Soleil un spectacle unique en son genre.

Chanson

Les chanteurs québécois sont populaires dans tout l’espace francophone. Engagée, poétique et indépendantiste dans les années 60-70 avec des grands noms comme Felix Leclerc, Gilles Vigneault (son Mon Pays est devenu l’hymne « national » québécois), Robert Charlebois ou Diane Dufresne, la chanson québécoise est aujourd’hui plus commerciale avec les comédies musicales de Luc Plamondon et les « voix » d’Isabelle Boulay, sans oublier le phénomène Céline Dion, devenue une méga-star planétaire. Des interprètes comme Richard Desjardins, Lynda Lemay, Yann Perreault ou le groupe Loco Locass perpétuent, quant à eux, la tradition de la chanson québécoise à texte et engagée.

Cinéma

Le cinéma apparaît au Québec en 1896, mais il faut attendre la création de l’Office national du film, en 1939, pour que naisse une véritable production nationale.

En 1960, c’est la naissance du cinéma direct, une spécialité québécoise. Captant en direct, hors des studios, la parole et le geste, il s’intéresse aux problématiques sociales. Les réalisateurs dressent alors un portrait critique de la société québécoise. Le cinéma de fiction, quant à lui, profite de l’élan de liberté créé par la Révolution tranquille pour s’épanouir. Seul ou avec d’autres, réalisé en 1962 par Denys Arcand et Denis Héroux, ouvre la voie à ce genre. Cette période est aussi marquée par Claude Jutra, dont le film Mon oncle Antoine (1971) est encore considéré par les historiens comme « le plus grand film canadien de tous les temps ». Le prestigieux prix Jutra fut d’ailleurs créé en hommage au réalisateur. À partir des années 1980 se développe un cinéma d’auteur dont la figure de proue est Denys Arcand. Il contribue à diffuser le cinéma québécois à l’international.

À la fin des années 1990, une nouvelle vague de cinéastes installe pour de bon la réputation du cinéma québécois. Parmi les plus connus : Denis Villeneuve, avec Un 32 août sur terre (1998), Maelström (2000), Prisoners (2013), Sicario (2015), Blade Runner 2049 (2017) et plus récemment Dune (2021) ; Jean-Marc Vallée, avec C.R.A.Z.Y. (2005), l’un des plus gros cartons au box-office québécois, puis Dallas Buyers Club (2013), Wild (2014), Demolition (2015) et Sharp Objets (2018, série TV) ; ou encore Philippe Falardeau, avec La Moitié gauche du frigo (2000), Congorama (2006), Monsieur Lazhar (2011)...

 À partir des années 2010, le renouveau est assuré par la consécration de 2 jeunes prodiges montréalais, Kim Nguyen, avec Rebelle (2012) et surtout Xavier Dolan, un prodige qui, à 25 ans, remporte le prix du jury à Cannes en 2014 et le césar du meilleur film étranger en 2015 pour l’exceptionnel Mommy, après s’être fait effrontément remarquer avec ses 4 films précédents : J’ai tué ma mère (2009), Les Amours imaginaires (2010), Laurence Anyways (2012) et Tom à la ferme (2013). Depuis, saluons aussi le poétique Juste la fin du monde (2016) et Matthias et Maxime (2019)...

Le Refus global

En pleine « grande noirceur », un groupe d’artistes signe en 1948 ce manifeste anticonformiste qui marque l'histoire du Québec. Le texte dénonce l'hégémonie de l'Église et le conservatisme du premier ministre Maurice Duplessis, dans une société canadienne-française arriérée et en marge du monde. Prônant une rupture totale avec le traditionalisme, le « Refus Global » annonce la « Révolution tranquille » qui libèrera la société québécoise dans les années 1960 et la fera entrer dans la modernité. Le « manifeste du Refus Global » est également à l’origine du Mouvement automatiste.

Composé de peintres, de sculpteurs, d’écrivains, de danseurs, d’acteurs et de photographes réunis autour du peintre Paul-Emile Borduas, le Mouvement automatiste prône le refus de toutes les contraintes et vante l’impulsion créatrice ; en peinture comme dans la vie, il défend la liberté, la spontanéité, le dynamisme et la primauté de la sensation. Jean-Paul Riopelle, peintre abstrait non figuratif, est le plus connu des automatistes.

Le Québec, terre de festivals

Les Québécois adorent les festivals. Il y en a pour tous les goûts, à toutes les époques de l'année, avec cependant une forte inflation en été.

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