Géographie et paysages Pays de la Loire

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Perche, Maine, Anjou... Leurs noms fleurent bon la campagne. Si l'industrie fait vibrer quelques villes - Nantes, Angers, Cholet, Le Mans... -, les Pays de la Loire ressemblent à une vaste plaine par endroits bosselée de bocages, et que jaunissent à peine, au nord et au sud, les chicots du vieux Massif armoricain.
Alors qu’ils ne furent créés qu’en 1955 sur des bases artificielles, avant tout politiques et administratives, les Pays de la Loire sont restés inchangés lors de la réforme des régions en 2015. Pas de fusion avec la Bretagne, ni avec la région Centre, ni avec le Poitou-Charente. Peut-être parce que la région louche vers les 3 à la fois !

Si le Val (Maine-et-Loire et Loire-Atlantique) garde sa cohérence, les 2 ensembles qui lui font cortège (Sarthe et Mayenne au nord, Vendée au sud) appartiennent incontestablement à des mondes opposés.

Le Maine, au nord, est-il vraiment ligérien ? Rouen n'est pas loin, et Paris tout proche. Le Saumurois des ceps et des tournesols ainsi que l'Anjou proprement dit, aux paysages suaves, sonnent enemble comme une arrière-pensée de la Touraine. Les usines se multiplient pour former le poumon industriel de la région, dont le plus beau fleuron est le port de Nantes-Saint-Nazaire, 4e port maritime de France, qui occupe 60 km de l'estuaire.
Ligérienne de fait, la Loire-Atlantique reste bretonne par tradition. Les noms de lieux portent souvent le sceau de la blanche hermine : Pornic, Le Croisic, Guémené-Penfao voisinent avec les très français Clisson et Châteaubriant.
Sans surprise, c'est la côte, notamment celle de Guérande, qui bretonne avec le plus d'entrain. L'influence se poursuit jusque dans l'île d'Yeu de la Vendée voisine : son âpreté suggère qu'elle a dérivé, un jour, depuis le golfe du Morbihan...

Le Marais poitevin, une grande richesse écologique

Aujourd'hui, le Marais représente près de 100 000 ha, pensés, organisés et conquis sur la mer au fil des siècles. Il se partage en 3 zones distinctes :

  • le Marais maritime, pourtour de vase bordant la baie de l'Aiguillon ;
  • le Marais desséché, s'étendant de la baie jusqu'à Marans ;
  • et, au fond, le Marais mouillé (inondable par crue ou engorgement en période pluvieuse), de Marans à Niort, avec sa végétation luxuriante.

On y trouve une faune et une flore d’une richesse incroyable. Loutres, anguilles, hérons batifolent parmi les roseaux, les tamaris et les frênes têtards qui bordent les conches... Des milliers d’oiseaux migrateurs s’y arrêtent, en hiver et au printemps principalement. La modification de l’écosystème mettrait en péril l’ensemble du Marais, qui forme une seule et même entité.

Or les scientifiques ne cachent pas leur inquiétude : le Marais est un écosystème qui ne cesse de s’appauvrir de manière alarmante, les effectifs de canards hivernants ont, par exemple, chuté de près de 75 % en 20 ans.

Des intérêts divergents

En fait, l’équilibre précaire de ce site a commencé à vaciller dans les années 1950, avec le remembrement. Mais 2 logiques s’affrontent, celle de l’intensification agricole (subventionnée par la Commission européenne), conduisant à un assèchement progressif, et celle de la valorisation écologique des zones humides.
L’irrigation des champs de « maïs boit-sans-soif » dans les plaines autour du Marais est devenue une réelle menace pour celui-ci. Là où l’eau n’a jamais manqué durant des millénaires, ce sont les eaux maritimes qui remontent vers la terre.

Il est vrai que la gestion des eaux du Marais poitevin fait l’objet d’un véritable enjeu politique. Comment peut-on gérer logiquement une zone couvrant 3 départements, 2 régions administratives ? En attendant, les céréales continuent à gagner du terrain.

La Loire, un fleuve d'une incohérente unité

Du Puy-en-Velay jusqu’à Nantes, ce sont 1 000 km de course de fond où la Loire engloutit dans la foulée tout ce qui se présente : l’Allier auvergnat, le Beuvron solognot, l’Indre et le Cher berrichons, la Vienne poitevine et la Maine angevine (alimentée par la Mayenne, le Loir et la Sarthe) viennent grossir cette longue autoroute liquide où flotte tout un monde d’îlots chevelus (plus de 35 rien qu’en Anjou, dont la plus longue île fluviale d’Europe avec ses 14 km, l’île de Chalonnes).

La Loire est un fleuve encore partiellement sauvage, et l’un des plus capricieux. Moins impétueuse que le Rhône, moins sinueuse que la Seine, elle a opté pour les records de tour de taille et d’endurance. L’unité de la Loire, c’est son incohérence. Tributaire des climats du Massif central, la Loire des débits ordinaires accuse d’incroyables amplitudes. Un hiver, elle déverse dans l’océan 100 m3/s, un printemps, elle pousse à 6 000 m3/s en seulement quelques jours. On ne s’étonnera pas que les gabares chargées à ras bord qui firent, 2 000 ans durant, la fortune d’Orléans et d'autres villes sur son parcours aient moins bien résisté qu’ailleurs.

Mais le danger demeure : aujourd’hui encore, une crue d’amplitude historique laisserait sur le carreau des centaines de milliers de sinistrés. Mais face au retour des saumons, peu à peu le fleuve reprend des couleurs, couronné par le classement d’un tronçon (entre Sully-sur-Loire et Chalonnes) au Patrimoine de l’Unesco en 2000.

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