Cuisine, gastronomie et boissons Parcs nationaux de l'Ouest américain

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Cuisine

La cuisine américaine a longtemps été avant tout destinée à se nourrir... Mais dire que l’Américain moyen mange mal et trop est un peu simpliste.
Certes, aucune hygiène alimentaire n’est apprise à l’école ni à la maison. Et la quantité est systématiquement trop importante.

Comme toujours, ce sont les catégories sociales les plus défavorisées qui sont les plus touchées par l’obésité. La malbouffe coûte moins cher et, dans les quartiers pauvres des grandes villes, on trouve plus facilement un fast-food qu’un supermarché...

Cela étant dit, on peut bien manger dans l’Ouest, à condition d’aller dans les bons endroits et d’y mettre le prix. Une mode du healthy eating (« manger sain ») s’est développé depuis longtemps dans les couches les plus favorisées de la population urbaine et les aliments bio (organic) ont le vent en poupe - certes moins qu'en Californie.
Le phénomène « locavore » fait de plus en plus partie des mœurs. Ce comportement alimentaire, né à San Francisco, privilégie la consommation d’ingrédients locaux, pas nécessairement bio mais produits dans un rayon limité. Aujourd’hui, on trouve des établissements de qualité jusque dans les plus petites bourgades de l’arrière-pays.

La cuisine Southwest

Aux côtés des fast-foods, des restos américains classiques et des établissements ouverts par des immigrants venus des quatre horizons, la Southwest cuisine décline sa propre version de la gastronomie mexicaine, mettant en scène enchiladas, tacos, chiles rellenos, fajitas, nachos et autres burritos (très appréciés au petit déj).
C’est une sorte de tex-mex, que deux éléments distinguent sans coup férir : le green chile et le red chile, des sauces à base de piments verts (un peu plus forts) ou rouges qui nappent bon nombre de plats (ne les confondez pas avec le chili con carne texan, qui est un plat de haricots rouges à la viande de bœuf hachée).
Au Nouveau-Mexique, le chile est presque une religion. Et si vous ne savez pas quelle sauce choisir, adoptez donc le Christmas-style : un peu de vert et un peu de rouge (manque juste la barbe blanche...) !

Autres produits emblématiques de la cuisine Southwest : les haricots (frijoles), le blue corn bread (pain ou muffins au maïs « bleu ») et, dans les zones indiennes, le fry bread (navajo ou pueblo) – une galette de pain frit (parfois grasse) –, que l’on sert généralement en « taco » couvert d’une montagne de salade, tomate, fromage râpé (industriel), viande et sauce. Pas toujours très fin (ni diététique).

Boissons 

Les boissons non alcoolisées

- L'eau glacée : dans les restaurants, la coutume est de servir d’emblée un verre d’eau glacée à tout consommateur. Les Américains sont des adeptes de l’eau du robinet (tap water) et consomment très peu d’eau minérale au resto.

- Café : le café américain de base (regular ou American coffee) est très allongé et parfois servi à volonté (free refills), en particulier au petit déjeuner. Les Américains en sirotent partout à longueur de journée.

Si vous voulez un café noir, précisez bien black coffee. Dans les villes, les coffee roasters (torréfacteurs artisanaux) un peu branchés sont de plus en plus nombreux. On y sert tout un éventail de cafés élaborés avec des grains de qualité : drip coffee ou pour over (café fraîchement moulu passé au goutte à goutte dans un filtre posé sur la tasse), americano (espresso allongé d’eau chaude), cortado (espresso très serré avec micromousse de lait), cappuccino (expresso et mousse de lait légère dessus), caffe latte (mousse de lait plus épaisse), macchiato (expresso « taché » d’une pointe de mousse de lait, l’équivalent de notre noisette)...

- Thé : les amateurs ne seront pas toujours à la fête. Dans les diners et autres cafèt’ populaires, c’est encore souvent le sachet de Lipton Yellow (black tea) qui règne en maître... Avec parfois l’option thé vert (green tea) ou herbal tea (tisane), mais pas toujours. Comme pour le café, les thés de qualité sont de plus en plus en vogue dans les coffee houses.

- Cocas et sodas : les Américains consomment des sodas (soft drinks) à longueur de journée. Dans certains restaurants de chaîne, fast-foods, coffee-shops et autres petits restos, ceux-ci sont servis à volonté. On se sert soi-même « à la pompe » (soda fountain) ou on demande un free refill.

- Smoothies : ce sont des cocktails de fruits et/ou légumes mixés et mélangés à du yaourt, du lait, du lait de soja et/ou de la glace, voire à des céréales. On y ajoute parfois des compléments énergétiques. Les bars à jus fraîchement pressés ont plus que jamais le vent en poupe. Surfant sur la déferlante bio, ils proposent des jus détox et healthy.

- Milk-shakes : boissons frappées à base de lait mixé avec de grandes louchées de glaces à la vanille, à la banane, à la fraise...

- Floats ou ice cream sodas : encore une expérience culturelle à ne pas manquer ! Il s’agit d’un verre de soda (en général du Coca) ou de root beer (ce breuvage insolite au goût de médicament qui n’a rien à voir avec de la bière) dans lequel on dépose une boule de glace à la vanille.

Les alcools

Le rapport des Américains à l’alcool n’est pas aussi simple que chez nous. La société, conservatrice et puritaine, autorise la vente des armes à feu mais réglemente de manière stricte tout ce qui touche aux plaisirs « tabous » (sexe et alcool).

Dans certains counties (comtés), municipalités ou villes, on ne peut, par exemple, pas acheter d’alcool le dimanche matin (le cas au Nouveau-Mexique). Dans les dry counties, c’est strictement impossible, quel que soit le jour, mais ceux-ci se situent plutôt dans le Deep South (Texas, Alabama, Arkansas, Kentucky...).

Datant de l’époque de la prohibition et jamais amendées, ces lois locales ont surtout survécu sous l’influence des groupes religieux.

Notons cependant qu’en Arizona et en Utah, seul l’État a le droit de réglementer la distribution d’alcool : l’air du temps est à la libéralisation. Jusqu’en 2009, dans l’Utah mormon, il fallait avoir une carte de membre pour boire de l’alcool dans un bar !

N’oubliez pas vos papiers (ID), car de nombreux bistrots, bars et boîtes de nuit les exigent à l’entrée.

- Âge minimum : on ne vous servira pas d'alcool si vous n'avez pas 21 ans ou si vous ne pouvez le prouver que vous les avez. Ne soyez pas étonné qu'on vous demande vos papiers, même si vous avez plus de 35 ans, c'est fréquent.

- Vente et consommation surveillées : dans la plupart des États, il est strictement interdit de boire de l'alcool dans la rue. Alors on descend sa canette de bière dans un sachet en papier, ni vu ni connu. De même, on ne sert pas d’alcool aux terrasses de cafés installées sur le trottoir ! Les bières et le vin s'achètent dans les supermarchés et épiceries, mais les autres boissons alcoolisées ne se trouvent que dans les liquor stores, aux horaires réglementés.
Là encore, vos papiers seront exigés à la caisse. La vente d’alcool est en principe interdite dans les réserves indiennes. De même, les horaires de fermeture des bars et boîtes sont aussi fixés par l’État (à 2h, tout le monde remballe), avec possibilité d’amendement local.

- Les bières : à l’image du reste des États-Unis, on ne saurait trop vous recommander de privilégier les microbrasseries (microbreweries) qui ont fleuri partout ces 15 dernières années. On y brasse d'excellentes bières artisanales locales, avec du caractère.
Une bière pression se dit draft beer.

  • Les ales sont des bières de haute fermentation, à plus haute teneur en alcool.
  • Les lager, brunes, blondes ou ambrées, sont des bières de fermentation basse de bonne conservation, les moins alcoolisées et les plus courantes ; dans cette famille, les pilsner sont des lager blondes.
  • Les wheat sont des bières légères et troubles, composées en grande partie de malt de blé.

- Les vins : il est loin le temps où la Californie faisait figure de parent pauvre des vignobles européens... Les progrès sont considérables depuis 2 décennies et de nombreux crus américains tiennent désormais la dragée haute aux vins de l'Ancien Monde.

Une spécificité cependant : à la différence de l’Europe, les États-Unis restent majoritairement fidèles à la tradition du monocépage.

Certains restos qui n'ont pas la licence d'alcool appliquent le principe du Bring Your Own Bottle (BYOB) : vous avez alors le droit d'apporter votre propre bouteille de vin ou de bière, ce qui a le mérite d’alléger considérablement l’addition, même si un petit droit de bouchon (corking fee) est exigé.

- Happy hour : beaucoup de bars attirent les foules après le travail, en semaine, généralement entre 16h et 18h (ou 19h), en leur proposant moitié prix sur certains alcools, notamment les bières.

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