Culture et arts Paraguay

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Artisanat

Dentelles ñandutí

La fabrication de dentelles ñandutí aux couleurs très vives est une des traditions de la communauté indienne du Paraguay. Elle a débuté dans la ville d’Itaugua, près d’Asunción. Le mot guarani ñandutí signifie « toile d’araignée ».

Les pièces réalisées constituent essentiellement du linge de maison et des vêtements. On se met même à confectionner des robes de mariée avec ces broderies extrêmement délicates. Les motifs représentés sont variés et empruntés aux éléments de la vie locale : fleurs de goyave et de jasmin, marguerites, palmiers, petits oiseaux, perroquets, abeilles, paniers, éventails, épis de maïs, lanternes...

Bijoux en filigrane

Le Paraguay est également réputé pour ses bijoux en filigrane, en or ou en argent. Le meilleur endroit pour les trouver est la ville de Luque, à la périphérie d’Asunción et accessible par les nombreux bus en direction de l’aéroport, dont la rue principale regorge de joailleries. Les échoppes sont riches de pièces très fines.

On peut également y trouver de superbes pots à maté en corne et en argent.

Musique folklorique

C'est l'un des piliers de la richesse culturelle du Paraguay. Les instruments principaux sont la guitare et encore plus la harpe. On peut même dire que la harpe est au Paraguay ce que le tango est à l’Argentine. Elle est l’instrument national, une version altérée de la harpe classique qui a été introduite au Paraguay par les jésuites missionnaires au cours du XVIe siècle. Cet instrument a tout de suite séduit les indigènes.

Similaire en apparence à la harpe européenne, cette harpe diatonique, à 5 octaves et 36 cordes, ne possède pas de pédale à pied. On peut également trouver des harpes à 74 cordes agencées sur 2 rangs. Faite de cèdre ou de pin, elle est plus légère que la plupart des harpes et sa boîte à résonance est plus large à la base que celle des autres harpes. Les interprètes et compositeurs les plus renommés sont José Asunción Flores (compositeur de l’hymne national) et Félix Pérez Cardozo (qui popularisa la musique paraguayenne dans les années 1940-1950).

La musique au Paraguay joue un rôle important dans toutes les fêtes et manifestations religieuses. Les polkas (qui n’ont rien à voir avec les polkas européennes) jouées rapidement à la guitare et à la harpe font danser la population dans chaque fête. On entend aussi des guaranias, musiques douces, romantiques et tristes jouées en général par un trio (conjunto) composé d’un harpiste et de deux guitaristes. L’orchestre typique paraguayen est généralement composé, outre le trio de base, de quelques violonistes, d’un contrebassiste et d’un bandonéoniste.

Littérature

Le Paraguay compte pléthore d’hommes de lettres qui sont malheureusement peu célèbres hors de l’espace sud-américain et qui ont très peu été traduits.

Les romanciers les plus célèbres sont sans nul doute Augusto Roa Bastos (Le Feu et la Lèpre, 1959 ; Moi, le suprême, 1974), un maître du régionalisme, et Gabriel Casaccia (La Limace, 1953 ; Los Exiliados, 1965). Ces deux hommes ont vécu des expériences similaires au Paraguay. Ils ont tous deux participé à la guerre du Cacho contre la Bolivie (1932-35), épisode qui influença profondément leur production littéraire.
Puis, après le coup d’État du général Alfredo Stroessner en 1954, ils s’exilent en Argentine. Tandis que Casaccia y reste jusqu’à la fin de la dictature en 1989, Roa Bastos fuit vers l’Europe en 1976 lors de la junte militaire du général Videla. Il s’installe en France, devient professeur à l’université de Toulouse et ne retournera dans son pays natal qu’en 1996.
Les deux auteurs introduisirent dans leurs œuvres les souffrances du Paraguay, sa décomposition morale, politique et économique, le sort tragique et la lutte de son peuple contre l’oppression.

Elvio Romero (Días roturados, 1948), quant à lui, apparaît comme le poète national. Après sa participation au soulèvement populaire de 1944 et à la guerre civile de 1947, il est lui aussi contraint de s’exiler au Brésil, puis en Argentine.
C’est l'un des champions de la culture guarani, de même que le dramaturge Julio Correa (Sandia yvyguy, 1933), pionnier de l’écriture théâtrale en langue guarani.
La vingtaine de pièces de Correa reprend les grands thèmes de l’histoire nationale (Indépendance, guerre de la Triple Alliance, guerre du Chaco), ainsi que la confrontation entre le monde rural et les milieux urbains. L’auteur de théâtre est le seul des grands auteurs paraguayens à n’avoir pas quitté le pays malgré les persécutions subies pendant la dictature.

Maison de Gabriel Casaccia

Pour ceux qui souhaitent agrémenter leur périple d’un arrêt littéraire, il est possible de visiter la maison familiale de Gabriel Casaccia dans la petite ville d’Aregua, à une heure d’Asunción au bord du lac Ypacarai. C’est une demeure typique, construite autour d’un patio central verdoyant ; elle est remplie de meubles anciens, d’objets de collection et de photos de la famille de l’écrivain.

Si vous pensez que l’endroit est vide, frappez à la porte ou au volet : la personne qui entretient la maison vous ouvrira et vous fera faire le tour du propriétaire. La visite est rapide, mais cet endroit, récemment classé patrimoine historique, vaut le coup d’œil.

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