Carte d'identité Népal

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- Nom officiel : République démocratique fédérale du Népal.
- Capitale : Kathmandu.
- Superficie : 147 180 km².
- Point culminant : le mont Everest (8 850 m aux dernières mesures).
- Population : 29 000 000 habitants (estimation 2016).
- Densité : 203 hab./km².
- Religions : hindouisme (81 %), bouddhisme (11 %), islam (4 %), autres (4 %).
- Monnaie : roupie népalaise.
- Langues : népali (officielle), maithili, bhojpuri (dialectes hindis), newari, etc.
PIB moyen par habitant : environ 812 $ par an (en croissance régulière depuis 10 ans).
- Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, niveau de vie) : 0,57. Rang mondial : 149 sur 189.
- Revenu mensuel moyen : 9 000 Rps (75 €).
- Nombre de trekkeurs ayant gravi l’Everest en 2018 : 807 (du jamais-vu !) et un record de détritus !
Record absolu : en 2019, le sherpa Nirmal Purja a gravi les 14 sommets de plus de 8 000 m en 6 mois et 6 jours.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la vallée de Kathmandu (1979, étendu en 2006, soit Durbar Square à Kathmandu, Patan et Bhaktapur, les stûpas bouddhistes de Swayambunath et Bodhnath, ainsi que les temples hindous de Pashupatinath et Changu Narayan), le parc national de Chitwan (1984), le parc national de Sagarmatha (Everest ; 1979), sans oublier Lumbini, lieu de naissance du Bouddha (1997).

Économie

Un quart de la population népalaise vit en-dessous du seuil de pauvreté, et le Népal figure dans le peloton de tête des 10 pays les plus pauvres de la planète. Sa forte croissance démographique, associée à un faible développement économique, contribue au plafonnement sinon à la dégradation du niveau de vie d'une grande partie de sa population. À la suite des séismes de 2015, si la reconstruction des maisons et des routes, ainsi que la restauration des sites et temples, a momentanément donné du travail à de nombreux travailleurs du bâtiment, cette « embellie » s’est vite tarie et les équilibres économiques n’ont guère bougé.

Les plus pauvres n’ont pas vu leur situation s’améliorer depuis fort longtemps. Malgré une inflation qui est revenue dans une moyenne considérée comme « normale » ces dernières années (autour de 6 % en 2019), celle-ci ne permet pas de faire décoller les plus pauvres car les salaires ne suivent pas. Nombreux sont les jeunes Népalais qui émigrent, notamment vers les pays du Golfe, pour remédier à un chômage massif (environ 40 % officiellement).

Le coût de la reconstruction s’élèverait à 7 milliards de dollars, soit 30 % du PIB. Il faut reconstruire les bâtiments, semer les champs dans des campagnes dévastées, attirer les touristes... Si les voyageurs sont revenus assez rapidement, des dizaines de milliers de personnes sont toujours sans toit.

En tête des contributions étrangères à la fois pour l’aide humanitaire de 1re urgence et pour le développement : l’Inde, la Chine, mais aussi le Japon et le Royaume-Uni. Le Népal est plus que jamais dépendant de l’étranger pour assurer sa survie. Sans compter le fait qu’une partie de l’aide n’est sans doute jamais arrivée à destination.

L’organisation Transparency International plaçait en 2018 le Népal parmi les États les plus corrompus de la planète.

Une économie dépendante de l’Inde et de la Chine

Plus de la moitié du commerce extérieur népalais reste dépendante de l’Inde. Les 2 pays sont liés par un traité de Paix et d’Amitié signé en 1950 et encore en vigueur. Mais la nouvelle Constitution népalaise, élaborée en 2015, n’est pas du goût de l’Inde, qui a aussitôt imposé la même année un blocus sur le carburant en guise de représailles...

Du coup, c’est avec la Chine que les échanges ont considérablement progressé dans les domaines de l’hydroélectricité, l’industrie, la santé, les infrastructures routières.
Le tourisme en provenance de Chine va connaître prochainement une forte croissance avec la construction d’un aéroport international à Pokhara, accessible aux gros porteurs.

La visite du Président chinois Xi Jinping en octobre 2019 à Kathmandu démontre la volonté d’accélérer les relations économiques entre les 2 pays. Cette visite d’État, la 1re en 23 ans, a marqué les esprits. Des dizaines d’accords économiques ont été signés à cette occasion.

Les ressources naturelles

Le Népal possède des ressources naturelles en minerai, mais leur exploitation demeure non rentable eu égard au relief. Les seules ressources énergétiques consistent en fuel importé d’Inde, bois de chauffage, et bouse séchée.
De nouveaux projets hydroélectriques sont en cours, mais le risque sismique de la zone fait courir un risque élevé pour la construction de grands barrages.
Car le Népal a le privilège d’être un pays réservoir d’eau : il détient 0,3 % des réserves mondiales. On mesure mieux les rivalités indiennes et chinoises pour l’eau et son potentiel en énergie hydraulique.

L'agriculture

L'agriculture compte pour 1/3 dans le PIB, mais occupe près des 2/3 de la population. Cependant, vu le relief, les terres cultivées ne représentent guère plus de 17 % de la surface du sol. Il s'agit majoritairement d'une agriculture de subsistance.
Les paysans doivent souvent se « louer » à de grands propriétaires. Le système est proche d’un système féodal, marqué par la grande propriété.

L'absence d'une politique agricole suivie et efficace, les glissements de terrain, la pression démographique, l'usure des sols, puis l'insurrection maoïste, qui a porté un rude coup à l'agriculture, font que le Népal dépend désormais de l'aide alimentaire internationale. De nombreuses zones du pays connaissent encore la famine. D'autant que la mousson peut sévèrement compromettre les récoltes. 

Les autres secteurs

Le Népal compte 3 grands secteurs industriels : l'agroalimentaire (sucre, cigarettes, savon), les matériaux de construction (briqueteries) et de reconstruction suite aux séismes, et l'industrie textile. La quasi-totalité des produits semi-manufacturés ou manufacturés vient du voisin indien et de plus en plus du voisin chinois. Du coup, la balance commerciale népalaise reste déficitaire.

L'un des problèmes majeurs du pays est son enclavement sans débouché sur la mer, ce qui permet à l'Inde de brandir la menace du blocus.

Les devises envoyées par les Népalais émigrés représentent 32 % du PIB.

Le tourisme : malgré la chute du nombre de visiteurs en 2015 suite aux séismes, ce secteur a rapidement retrouvé une incroyable vigueur, et ce dès 2016. On comptait cette année-là plus de 750 000 visiteurs dans le pays. Ce chiffre a bondi à près de 1,2 million en 2018. Un record. Ce secteur représente une source de revenus essentielle pour le pays, directement par l’apport de devises, mais aussi indirectement en entraînant l’essor de la construction et de l’emploi dans l’hôtellerie.
Après l’insurrection maoïste, qui a un temps divisé par deux le nombre de touristes, ces derniers avaient retrouvé le chemin de Kathmandu et la région de Pokhara. Il constitue aujourd’hui 8 % du PIB et a créé plus de 1 million d’emplois.

La clientèle indienne et chinoise afflue en masse, et ce n’est que le commencement d’un mouvement qui va monter en puissance selon toutes les projections. Beaucoup s’en félicitent. D’autres voient d’un œil sombre cette tendance en termes de capacité d’accueil, de gestion des déchets et des eaux usées dans des régions déjà hyper saturées.

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