Cuisine, gastronomie et boissons Montréal

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La cuisine québcoise aujourd'hui

Finie l’époque où la cuisine québécoise se limitait à quelques plats traditionnels bien nourrissants et roboratifs.
Depuis le début des années 2000, on assiste à l’émergence d’une nouvelle fine cuisine québécoise beaucoup plus sophistiquée que la cuisine classique traditionnelle. Dorénavant, Montréal n’a rien à envier à New York, Londres ou Paris ! Une nouvelle génération de jeunes chefs bigrement talentueux et inventifs travaillent sur la mise en valeur des meilleurs produits locaux, de préférence bio : poissons et fruits de mer, agneau, gibier, légumes (enfin du vert !), fromages, baies de saison...

La cuisine traditionnelle amérindienne

De tempérament plus méditerranéen qu’américain, ils puisent leur inspiration dans le patrimoine culinaire du Québec et dans la cuisine traditionnelle amérindienne (Iroquois et Algonquins). Ainsi trouve-t-on dans ces plats créatifs et plus légers des produits comme des épices boréales, des baies rares, des bleuets sauvages, ou des herbes indigènes... Le résultat est souvent remarquable même si les prix de cette nouvelle cuisine sont logiquement plus élevés que la moyenne. Un bon point cela dit, les portions restent copieuses.

La cuisine fusion

La cuisine fusion, apparue sur la côte ouest canadienne dans les années 1990, est aussi dans l’air du temps. L’idée étant d’associer produits du terroir et saveurs exotiques issues des communautés immigrées du Québec. Un métissage culinaire créatif et moderne, dominé par le sucré-salé et les notes méditerranéennes et/ou asiatisantes.

La cuisine bio, végétarienne et vegan

La cuisine bio, végétarienne et vegan est également très répandue et bien plus imaginative qu’en Europe. Les quartiers du Mile End et du Mile Ex sont la vivante illustration de ce phénomène très branché. On veut bien manger mais on ne veut que du frais, du sain et du local : surtout pas de « malbouffe » ! L’option gluten free est presque toujours présente à la carte de ces restos branchés et tendance.

Les cuisines ethniques

À ne pas confondre avec la cuisine fusion. Ici l’identité culinaire de chaque culture reste intacte, pas de métissage avec les autres cuisines ! Ville cosmopolite où près d’un tiers des habitants sont des immigrés, Montréal offre un choix impressionnant de restaurants (environ 6 000) de cuisine ethnique. On y dénombre près d’une centaine de nationalités ! 

On peut se régaler aussi bien de fajitas mexicaines que de souvlakis grecs, de yakitoris japonais ou de pad thai thaïlandais, sans compter les cuisines haïtienne, éthiopienne, colombienne, chinoise, vietnamienne, coréenne, tibétaine...
Et, contrairement à l’Europe, où les cuisines étrangères sont généralement adaptées au goût local, les restaurants montréalais servent des plats authentiques.

La cuisine traditionnelle québécoise

- Le petit déjeuner (« déjeuner » en québécois) : très copieux, il se prend volontiers à l’extérieur (du moins pour ceux qui ne logent pas en gîte). À l’image du breakfast américain, il s’agit d’un vrai repas, avec une large variété de plats. Les œufs d’abord, au plat, brouillés, en omelette, etc., servis avec des toasts beurrés (on dit « rôties ») et des pommes de terre, du bacon et des saucisses. Dans le genre, le top ce sont les œufs bénédictine, des œufs pochés, allongés sur un petit pain rond toasté et nappés de sauce hollandaise, avec le plus souvent du jambon grillé ou du saumon fumé, mais on en trouve moult déclinaisons.
Au Québec, beaucoup d’établissements mettent à l’honneur les produits locaux, comme les fromages du Charlevoix, ou les fameuses crêpes aux bleuets (quand c’est la saison).

- La poutine : rien à voir avec le chef russe, c’est un des plats emblématiques du Québec. Il s’agit de frites (molles, assez souvent) sur lesquelles on ajoute du « fromage en crotte » fondu, le tout nappé de sauce brune. De nombreux restos ont à cœur de revisiter ce plat populaire et roboratif avec des produits de qualité.

- La cuisine populaire nord-américaine : très présente, vous vous en rendrez vite compte. Comme aux États-Unis, le burger règne en maître et fait presque figure de plat national (avec la poutine). Le choix de la viande est primordial. Le top est celui élaboré avec du bœuf de l’Alberta. Pour dévorer un bon burger, ce n’est évidemment pas dans les fast-foods qu’il faut aller, mais dans les vrais restos et les pubs. Un bémol cependant : la loi imposant des cuissons strictes aux restaurateurs pour les steaks hachés, les amateurs de viandes bleues seront déçus. C’est toujours servi médium (à point). Même les restos végétariens servent des burgers, en remplaçant la viande par des falafels par exemple.

- Spécialités traditionnelles : on n’en trouve plus beaucoup à Montréal aujourd’hui... mais citons quand même la tourtière, réalisée à base de différentes viandes et parfois de gibier. Les fèves au lard, les soupes de légumes, de gourganes (fèves), de palourdes (en chaudrée)...
Les cretons (l’équivalent de nos rillettes), ou la cretonnade (à base de veau ou de volaille), le pâté chinois, sorte de hachis Parmentier auquel on ajoute du maïs. L’origine du nom correspond à une réalité historique : c’est le plat qui donnait le plus d’énergie aux nombreux travailleurs asiatiques qui construisirent la célèbre ligne de chemin de fer « transcanadienne ».

Desserts

Goûter à la tarte au sucre, la tarte aux pécanes (noix de pécan), au gâteau aux carottes et à la tarte aux bleuets (sorte de myrtilles) en saison. L’une des spécialités de Montréal est le pouding chômeur. Et enfin, les crèmes glacées molles, à tremper dans le chocolat et toutes sortes de sirops multicolores...

Boissons

Bières

Le Québec est un gros producteur de bière. C’est l’intendant champenois Jean Talon qui, en 1668, produisit la 1re bière à Québec !

La Molson Canadian, quant à elle, trouve ses origines à Montréal au XVIIIe siècle. Elle se partage la plus grande part du marché avec la Labatt Blue.
Toutefois, si vous êtes un amateur de bières, ce ne sont pas ces énormes brasseries qui retiendront votre attention, mais les microbrasseries locales, qui ont plus que jamais le vent en poupe et se sont multipliées sur tout le territoire ; on en trouve même dans les coins les plus reculés.

Puisqu’il est de fait impossible de connaître toutes les marques, on choisit plutôt sa bière en fonction de son type. Commençons d’abord par la Lager, une bière fabriquée avec des levures qui réagissent à basse température et qui peut être soit brune, soit blonde soit ambrée. Quand elle est blonde, on l’appelle Pilsner, c’est une bière un peu passe-partout, faiblement alcoolisée et rafraîchissante.
Les Ale quant à elles (facile !), sont des bières de haute fermentation dont la teneur en alcool est généralement plus élevée. Un terme assez flou en définitive, qui englobe une large gamme allant de la Pale ale, un terme utilisé pour désigner des bières brassées avec des malts clairs et qui donnent généralement des bières ambrées, aux Indian Pale Ale (ou IPA).

Les Ales sont aujourd’hui des bières très appréciées pour leur forte teneur en alcool, leur petite amertume et leur belle couleur orangée. Très tendance chez les hipsters. Enfin, pour clore le volet, citons encore les Porter, des bières anglaises à haute fermentation, lesquelles ont enfanté les Stout, des bières caramélisées, quasiment noires, que les vrais amateurs boivent pratiquement chaude afin de mieux révéler les arômes.
Et pour un dernier rappel, les bières d’abbaye, des bières gouleyantes et sucrées malgré leur fort taux d’alcool en général. Des mousses à l’origine fabriquées par les moines, principalement en Belgique. Dans tous les cas, les caractéristiques des bières (fruitée, amère, sucrée...) sont souvent décrites sur le menu.

Café

Fini l’époque du jus de chaussette. À Montréal, les coffee shops et autres microtorréfacteurs artisanaux un rien branchés sont désormais monnaie courante, proposant tout un éventail de cafés élaborés avec des grains de qualité : café filtre, expresso, cappuccino (expresso et mousse de lait légère dessus), latte (mousse de lait plus épaisse). Pratique, car on en trouve partout en ville, souvent avec un cadre chaleureux et une terrasse

Légalité

Les bars sont interdits aux moins de 18 ans, impossible donc d’y emmener vos enfants boire un coup avec vous. En général, on vous laissera quand même vous installer à l’extérieur s’il y a une terrasse (mais pas garanti).

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