Culture et religion Ladakh

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Religion

Les 2/3 des habitants du district de Leh sont adeptes du bouddhisme lamaïste (tibétain), introduit au Tibet au VIIIe siècle par Padmasambhava (alias Guru Rinpotché), puis au Ladakh vers le Xe siècle. Les fidèles appartiennent, comme chaque monastère, à l’une ou l’autre des 4 écoles principales, qui partagent l’essentiel de leur doctrine mais mettent l’accent sur diverses formes de pratiques.
Le plus ancien courant est celui des Bonnets rouges (Nyingmapa), fortement tourné vers les aspects ésotériques du tantrisme – l’étude de vieux écrits hindous considérés comme contenant la parole du Bouddha et permettant de canaliser son énergie pour progresser plus vite sur la voie de l’illumination.
Les Kagyupa, axés sur la tradition orale et eux-mêmes subdivisés en plusieurs écoles (la principale étant celle des Drukpa), ont leur siège au Sikkim, à Rumtek, mais une controverse existe depuis des années pour la nomination du karmapa, leur chef spirituel (réincarné). Le personnage de Milarépa, un grand maître très vénéré, responsable de la 2de diffusion du bouddhisme au Tibet au XIe siècle, leur est associé.
Les Sakyapa, peu nombreux et davantage tournés vers l’ascétisme (dont la charge suprême se transmet d’oncle à neveu !) s’inspirent, eux, des enseignements du maître yogi indien Virupa.
Quant aux célèbres Bonnets jaunes (Gelukpa), ils sont issus d’une réforme menée au XVe siècle. L’actuel dalaï-lama (« océan de sagesse ») appartient à cet ordre, mais les gelukpa sont finalement assez peu nombreux au sud de l’Himalaya. Au Sikkim, un seul monastère leur est attaché, à Gnathang.

Si le bouddhisme tibétain conserve un rôle essentiel dans les sociétés himalayennes, il n’échappe pas à une certaine crise des vocations. La tradition veut (ou plutôt voulait...) que les familles envoient leur 2d fils au monastère, dès l’âge de 5 ou 6 ans, où ils rejoign(ai)ent orphelins et enfants manifestant des dispositions particulières pour l’étude. Des années plus tard, les jeunes moines vont parfaire leur formation théologique dans les grands monastères du Sud de l’Inde, qui ont remplacé ceux du Tibet, où ils se rendaient avant l’invasion chinoise.

Au sommet du gompa (monastère) : le rinpotché, le « précieux », n’est pas issu de la formation continue, mais choisi par un panel de dignitaires religieux en tant que réincarnation du rinpotché qui l’a précédé à ce poste, souvent sous la forme corporelle d’un enfant très jeune – qui va vivre au monastère avec sa mère pour y être formé. Comment est-il choisi ? Lorsqu’il « reconnaît » les objets du défunt rinpotché en affirmant qu’ils sont les siens...

Les lamas jouent un rôle important en tant que guides spirituels, mais aussi social – aidant parfois à arranger certains des mariages, ou praticiens de la médecine traditionnelle.

Les murs de mani

Les murs de mani, que l'on trouve un peu partout sur les routes des monastères ou les chemins des chortens, sont des murs de pierres entassées, gravées de l'inscription « Ôm Mani Padme Um », la prière murmurée par tout le monde à longueur de journée (cela signifie : « Salut ô joyau dans la fleur de lotus »).

On ne touche pas ces pierres, ce serait un sacrilège ! Quand on rencontre un mur de mani, il faut le contourner dans le sens des aiguilles d'une montre. On réduit ainsi le temps qui nous sépare de l'accès au nirvana après les multiples réincarnations.

Les chortens

On les appelle stupas dans la plupart des pays bouddhistes. Il faut les contourner, eux aussi, dans le sens des aiguilles d’une montre. Il existe 8 types de chortens, reliés aux 8 principaux événements de la vie du Bouddha. Le plus souvent, ils contiennent des textes sacrés (dans les temples), les cendres d’un défunt ou ont été érigés à titre de protection ou de... pénitence. Souvent, ils marchent par trois : un jaune (symbole de sagesse), un blanc (compassion) et un bleu (protection).

Les gompa (monastères)

Il y en a dans les plus petits villages. Beaucoup s’accrochent à la montagne selon un équilibre invraisemblable, mais ne vous inquiétez pas pour eux, la plupart du temps ils sont là depuis des siècles ! C’est en raison des invasions passées qu’ils se perchèrent ainsi. Au Ladakh, les plus anciens, millénaires, sont plutôt tapis dans les vallées.

Drapeaux et moulins à prières

Disséminés partout, notamment autour des monastères, sur le toit des maisons, au niveau des cols et des ponts, ils sont imprimés de mantras (prières) que le vent diffuse à l’infini pour le bien du monde et des hommes. Les lungta, de forme horizontale, forment de véritables guirlandes multicolores. Chaque couleur représente un élément : rouge pour le feu, blanc pour l’espace et l’air, jaune pour la terre, vert pour l’eau, bleu pour le ciel. Le blanc est aussi un signe de deuil.

Les moulins à prières

Entourant les monastères par dizaines, ils produisent autant de « Ôm Mani Padme Um » qu’ils font de tours (dans le sens des aiguilles d’une montre, bien sûr !).

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