Carte d'identité Kenya

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- Superficie : 591 958 km², un peu plus grand que la France.
- Population : environ 53,7 millions d'habitants (estimation 2022).
- Capitale : Nairobi (environ 3,5 millions d'habitants).
- Langues officielles : kiswahili, anglais.
- Monnaie : shilling kenyan.
- Espérance de vie : 67 ans.
- Taux d'alphabétisation : 81 %.
- Indice de développement humain : 0,575 (152e rang mondial sur 191 en 2021).
- Régime : présidentiel depuis le 12 décembre 1963.
- Chef de l'État et du gouvernement : William Ruto, depuis 2022.
- Religions : 45 % ; catholiques 33 % ; musulmans 10 % ; animistes 10 %.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : les parcs nationaux du lac Turkana ; le parc national et la forêt naturelle du mont Kenya ; la vieille ville de Lamu ; les forêts sacrées de kayas des Mijikenda, le fort Jésus à Mombasa et le réseau des lacs du Kenya dans la vallée du Rift.

Économie

Un PIB (chiffres 2022) par habitant d’environ 4 570 $ (contre 46 900 $ en France), plus d’un tiers de la population survivant sous le seuil de pauvreté, un secteur informel encore très fort, un médecin pour au moins 10 000 patients... Les statistiques dressent un tableau économique et social bien sombre. Pourtant, malgré une balance commerciale largement déficitaire (comme ailleurs en Afrique, le pays est contraint d’importer la plupart de ses produits manufacturés), la 3e économie d’Afrique de l’Est après le Soudan et l’Éthiopie est riche de potentialités.

Atouts historiques et investissements d’avenir

Premier atout, son agriculture, qui occupe les 2/3 de la population active et génère 1/4 du PIB. Fer de lance de l’économie coloniale, le secteur primaire n’a pas été démantelé à l’indépendance.

La croissance est principalement due au secteur tertiaire qui génère plus de 50 % du PIB. Le Kenya constitue un véritable hub régional pour les services, les transports et les nouvelles technologies et s’affiche comme la 3e place boursière d’Afrique. Le tourisme, avec quelque 2 millions annuels de visiteurs étrangers, a généré environ 20 % du PIB du pays en 2017-2018. Une activité tributaire de l’actualité et qui connaît des hauts et des bas.

Mais le principal atout du Kenya est peut-être d’abord sa position géographique, au débouché sur l’océan Indien d’une bonne partie de l’Afrique de l’Est. Mombasa est ainsi le 1er port commercial de la région, et devrait être supplanté par celui de Lamu.

La Chine ne s’y est d’ailleurs pas trompée, investissant également massivement dans d’autres.

Maintenir et développer sa position de plate-forme régionale des échanges commerciaux est constitue une priorité pour le Kenya.

Principale menace, l’instabilité

Ainsi, plus que la concurrence de ses voisins, la 1re menace qui pèse sur le développement économique du Kenya est d’ordre politique. Une menace protéiforme, cocktail d’enjeux nationaux et régionaux. L’instabilité régionale, avec notamment le voisinage d’une Somalie livrée au chaos, impacte directement le pays. Après une courte période de rapprochement, les relations entre les 2 voisins se sont de nouveau tendues en octobre 2021, quand la Cour internationale de justice de l’ONU a reconnu la souveraineté de la Somalie sur une vaste zone maritime, revendiquée par le Kenya, riche en ressources halieutiques... et en pétrole.
Les déséquilibres de pouvoir et de richesses génèrent également une corruption endémique (le pays est classé 143e sur 180 par l’ONG Transparency International) et peuvent être porteurs d’instabilité politique locale, comme ce fut le cas lors de la crise post-électorale de 2008. Si, depuis, la croissance se maintient autour de 6 % par an (hors pandémie de Covid-19, bien sûr), une nouvelle crise du même ordre ne pourrait qu’à nouveau plonger l’économie locale dans la léthargie. Heureusement pour tout le monde, les élections présidentielles de septembre 2022, qui ont vu la victoire de William Ruto, se sont déroulées sans heurts. Pourtant, le contexte d’inflation galopante (le conflit russo-ukrainien a privé le Kenya de ses ressources en blé et en hydrocarbures, comme ailleurs) fragilise encore la situation.

Droits de l'homme

Sous la pression d’ONG, de l’ONU et de la Commission nationale kenyane des Droits de l’homme dans son rapport sur les élections de 2017, le président Kenyatta s’est rapproché de son adversaire Raïla Odinga. Le gouvernement, lui, s’est engagé à améliorer le processus électoral et à ne pas faire pression sur la presse ou intimider l’opposition. D’ailleurs, même si le résultat de la dernière élection présidentielle – qui a porté au pouvoir William Ruto – a été contesté devant la Cour suprême, le climat de ce scrutin durant l’été 2022 aura été plus apaisé.
En 2021, plusieurs militants de la société civile ont été inquiétés, comme Edwin Mutemi wa Kiama, pour avoir critiqué en ligne les emprunts contractés par le gouvernement (arrêté sous prétexte de cybercriminalité, libéré sous caution, contraint au silence en ligne puis acquitté). Joannah Stutchbury, militante écologiste, a été abattue à son domicile en juillet 2021. Elle s’opposait aux constructions dans la forêt de Kiambu. Son assassinat n’a fait l’objet d’aucune inculpation à ce jour.
Les procédures d’expulsions des populations lors de grands travaux (chemins de fer, routes et infrastructures) ne respectent pas les populations. Les délais sont trop courts et les solutions de relogement pas toujours trouvées. Pourtant, la Haute Cour a statué que la Société des chemins de fer du Kenya avait violé les droits des 3 500 habitants expulsés de Kibos en février 2021 et n’avait pas suivi une « procédure administrative équitable ». Si ces expropriations touchent souvent des minorités ethniques, le gouvernement a par ailleurs lutté contre l’apatridie. Il a offert en 2021 la nationalité kenyane à des personnes issues de peuples autochtones et apatrides, pour certaines depuis les années 1960.
L’usage excessif de la force a été constaté ces dernières années tant dans le cadre des lois antiterroristes que de celui des mesures sanitaires d’exception. Amnesty International déplore 167 homicides et 33 disparitions forcées durant la seule année 2021. Souvent commises en réponse à la violence des gangs des bidonvilles de Nairobi, certaines ont fait l’objet d’enquêtes de l’IPOA (Independent Policing Oversight Authority – créée pour contrôler les agissements de la police). Mais la longueur des enquêtes et les rares inculpations de policiers donnent un sentiment d’impunité.
Le Kenya a géré la crise de l’accueil des réfugiés (Somaliens pour bon nombre) en créant des camps en lien avec le Haut Commissariat aux réfugiés. En dépit des menaces du gouvernement de fermer certains d’entre eux, en juin 2022, ils restaient ouverts dans l’attente de la politique migratoire du tout nouveau président, Willam Ruto. Notons que dans le camp de Kakuma (730 km au nord-ouest de Nairobi) les personnes LGBTI sont régulièrement harcelées, agressées, voire même brûlées vives. Et ce, sans qu’aucune enquête ne soit diligentée par les autorités.
Le gouvernement, en mars 2021 et lors de son audit par le Comité des Droits de l’homme de l’ONU, avait reconnu que les femmes étaient encore sous-représentées dans les rouages de l’État. Les cas de violences faites aux femmes ont augmenté durant la pandémie de Covid-19. Les associations regrettent que les femmes n’aient pas ou peu accès à la justice. En dépit de tout cela, la politique nationale sur l’élimination des mutilations génitales féminines est perçue comme une note positive.

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