Transports et déplacements Kenya

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Le train

Jusqu’à récemment ne fonctionnait cahin-caha qu’une seule ligne, l’ancienne Uganda Railway ou Lunatic Line, construite entre 1896 et 1901 par les Britanniques au prix de la vie de centaines de travailleurs indiens. Se détériorant au fil des ans, elle traversait à vitesse de sénateur (30 à 45 km/h) le pays, entre Nairobi et Mombasa.
Mais ce train appartient désormais au passé : grâce à un investissement massif venu de Chine, une nouvelle ligne (appelée SGR, sot Standard Gaug Train), reliant elle aussi Nairobi à Mombasa, est entrée en service en 2017, ramenant le temps de trajet entre les 2 villes à seulement 4-5h, contre près de 18h auparavant.

Ce train express (nommé le Madakara Express) effectue un départ quotidien de chaque gare (Nairobi et Mombasa).

Attention, ce nouveau train, d’une capacité de 1 260 passagers, part de 2 gares situées à une certaine distance de Nairobi et de Mombasa même (respectivement 7 et 11 km). Prévoir donc un peu plus de temps pour rejoindre le centre-ville de chaque cité (navettes en bus, en principe au départ de l’ancienne gare de chaque ville).

Un 2nd train quotidien, un peu moins rapide puisque, s’arrête dans 7 gares, à savoir, dans le sens Nairobi-Mombasa : Athi River, Emali, Kibwezi, Mtito Andei, Voi, Miaseny et Mariakani. À terme, la ligne « chinoise » devrait être prolongée jusqu’à Kisumu (les travaux sont en cours depuis Naivasha), puis jusqu’en Ouganda et au Rwanda.

L'avion

Tout d’abord, un bon conseil : imprimez votre carte d’embarquement en ligne à l’avance pour éviter toute surréservation. Et attention aux vols domestiques annulés au dernier moment. Enfin, prévoyez une marge confortable entre l’arrivée à Nairobi et une éventuelle correspondance intérieure ; les formalités sont longues, a fortiori si vous prenez votre visa à l’arrivée , et la route peut être embouteillée si vous changez d’aéroport.

Les vols intérieurs sont chers. Pour limiter les frais, comparer les tarifs entre les différentes compagnies, sachant que Jambojet, la low-cost de Kenya Airways, offre souvent les tarifs les plus avantageux.

Le bus

Au Kenya, un gros bus est appelé coach (notre « car » français) et un bus de taille intermédiaire un minibus. Le « minibus » tel qu’on l’appelle en France correspond, lui, au véhicule appelé localement matatu, qui sert de taxi collectif urbain et interurbain.

Les bus interurbains sont pratiques, pas chers et fréquents. Il existe des coaches de luxe très confortables à des tarifs encore raisonnables. Exemple : Nairobi-Mombasa, 1 000-2 500 Ksh pour environ 500 km et 9h de trajet. 
Privilégiez les grosses compagnies ayant pignon sur rue (avec clim, sièges VIP, etc.) ; les autres sont peu fiables, en terme de ponctualité, de confort et de sécurité.

Le matatu

Le matatu est tout à fait utilisable, pratique et pas cher donc, mais on ne peut pas dire que la sécurité soit extraordinaire. Théoriquement, le nombre de passagers est limité à 14 et chacun devrait avoir une ceinture de sécurité... mais on en est souvent loin !

Encastré plusieurs heures durant entre sacs et victuailles, un genou coincé dans le dos, l’air manquant, on a vite fait de prier pour arriver au plus vite, et sain et sauf... Car le pire tient surtout à la conduite des chauffeurs, foncièrement imprudents, et à la musique tonitruante qui risque de vous laisser sourd (emporter des boules Quies). On vous conseille donc de réserver l’utilisation des matatus aux trajets péri-urbains ou entre 2 villes proches.

Pour les longs trajets, préférer les bus. Les destinations desservies par un matatu sont inscrites sur la bande jaune latérale du véhicule, et criées à la volée par le receveur.

Le taxi

Si vous prenez un taxi, assurez-vous que le chauffeur a un permis et une licence, bref, que c'est un vrai taxi (le soir, surtout), et mettez-vous d'accord sur le prix : le compteur est une rareté. Vous trouverez des taxis principalement devant les grands hôtels, les restos, les centre commerciaux...

La voiture

La conduite

On roule à gauche, les distances sont données en kilomètres, et l’essence est vendue au litre (pas très cher ; environ 110-120 Ksh/l).

Sur les axes principaux, les bus et les camions constituent un danger permanent et le Kenya est l'un des pays les plus dangereux au monde pour la sécurité (enfin, l'insécurité) routière. Plus de 3 000 morts par an, dont 40 % de piétons. L’axe Mombasa-Nairobi-Kisumu est surchargé et le spectacle des dépassements sur 3 files vous fera froid dans le dos ! Qu’importe ! Comptez 60 km/h de moyenne pour les grands trajets. Sur piste, il y a moins de monde, mais l’état du revêtement détermine la vitesse : 10, 20, 30... 60 km/h ?

Ne roulez jamais la nuit : animaux sauvages, bandits de grands et de petits chemins, piétons invisibles et carrioles imprévisibles, « gendarmes couchés », nids-de-poule... En ville, fermez les portes à clé, à l’arrêt comme en circulation.

La location

Seuls ceux qui sont habitués à la conduite dans les pays en voie de développement en général - et en Afrique en particulier - s’y risqueront. Non que ce soit impossible, mais les soucis peuvent quand même surgir à tout coin de rue.

Pour louer un véhicule, il faut être âgé de 23 à 70 ans et posséder un permis de conduire national ou international (de préférence) valide. La location peut revenir très cher. Les prix varient du simple au double entre les compagnies internationales et les sociétés locales. La différence tient à la couverture d'assurance. C'est pourquoi une location bon marché n'est pas forcément une bonne affaire.

Les questions essentielles à se poser avant de signer
- Quel est le montant exact de la facture ?
- Qu'arrive-t-il en cas de panne ?
- Qui paie en cas de sinistre ?

L'auto-stop et les solutions alternatives

Pas conseillé. Pour accéder aux parcs sans tour-opérateur ou voiture, les choix sont limités. On peut éventuellement se regrouper à Nairobi avec d’autres voyageurs, mais encore faut-il les rencontrer : la désertion du pays par les routards et la disparition des adresses petit budget qui leur étaient destinées rend la chose hasardeuse. Restent les réseaux sociaux, en amont.

Si jamais vous arriviez à l’entrée du parc, avec un matatu par exemple, ou même en stop, vous ne pourriez pas y entrer à pied et auriez très peu de chance de trouver un véhicule susceptible de vous emmener quelque part. Visiter un parc, c’est aller en game drive : sans véhicule, on est coincé. Reste alors l’option, parfois proposée, des véhicules affrétés à la journée auprès des hébergements bon marché limitrophes du parc : il en coûte au moins 100 $, plus souvent 150 $, à partager.

- Dernier conseil pratique : si jamais vous décidez de dresser le pouce en l’air le bras tendu, les automobilistes ne comprendront pas forcément votre intention. Pour montrer votre intention de monter dans un véhicule, faites un grand geste de haut en bas avec le bras en direction de votre destination.

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