Itinéraires conseillés Îles Féroé

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Tórshavn

C’est à Tórshavn que débarque le ferry de la Smyril Line, entre le vieux fort de Skansin (1580), occupé par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale (pour éviter que les Allemands ne s’emparent de l’archipel), et la pointe de Tinganes, où siège depuis douze siècles le Parlement féringien. Le gouvernement y occupe toujours une poignée de grands bâtiments en bois rouge aux toits d’herbe, bâtis sur une pointe rocheuse séparant le port commercial (à l’est) du port de plaisance (à l’ouest) - où les voiliers s’amarrent face aux terrasses des cafés. À sa base, le vieux Tórshavn se recroqueville autour d’un mamelon. Rien de gigantesque, juste une grosse vingtaine de maisons de bois enduites de goudron, au toit d’herbe, remontant pour certaines au XIVe siècle. Là se trouve la cathédrale (Havnar kirkja), une jolie église tout en bois de 1788-1865. On peut monter à la tribune pour mieux admirer la voûte en coque de bateau renversée, peinte en bleu et semée d’étoiles d’or (jolis ex-voto de bateaux).

Quelques-uns des vieux gréements amarrés le long des quais proposent des balades vers les îles voisines. C’est notamment le cas du beau Norðlýsið, un ancien voilier de pêche (de 1945) skippé par la capitaine Birgir Enni (www.nordlysid.com).

Au-delà, Tórshavn offre un visage plus utilitaire que séduisant. Un peu au nord, à Hoyvík, le Musée National (Føroya Fornminnisavn) est parfait pour faire connaissance avec les Féroé, leur milieu naturel et leurs anciennes coutumes. Vous en ressortirez en sachant tout sur la pêche et la chasse au macareux (belles photos). À l’étage inférieur est exposée une impressionnante collection de panneaux en bois sculpté qui ornaient les bancs de l’église médiévale de Kirkjubøur (voir ci-dessous). Ne ratez pas la plus ancienne Vierge à l’Enfant de l’archipel (XIIe sièle), sans doute d’origine anglaise, la chaire du XIVe siècle devenue confessionnal, les costumes, les fouilles sur des fermes vikings…

L’île de Streymoy

Streymoy, c’est la plus grande île de l’archipel, celle sur laquelle s’amarre Tórshavn. Pour continuer la remontée dans le temps, cap sur Kirkjubøur, l’ancien siège épiscopal des Féroé. On y trouve les ruines à ciel ouvert d’une cathédrale de pierre (vers 1300), la petite église d’Ólavskirkja, consacrée en 1111 mais largement restaurée et, entre les deux, la plus vieille ferme en bois du monde (pense-t-on), qui daterait du XIIe siècle (ouverte à la visite). La famille Patursson y vit depuis 17 générations !

Au large, flottent les petites îles-fermes d’Hestur (25 hab.) et de Koltur (2 habitants), la première accessible par ferry, la seconde par hélicoptère seulement. Macareux et pétrels tempête y nichent par milliers, ainsi que quelques guillemots à miroir.

De Tórshavn, 2 routes mènent vers le nord. La principale longe la côte et le flanc du Kaldbaksfjørdur avant de s’engouffrer dans un tunnel pour rejoindre le Kollafjørdur ; la seconde prend de la hauteur et sinue à flanc de montagnes, offrant par beau temps de très jolis panoramas - et plus encore en faisant un détour par Nor∂radalur.

Plus au nord, Kvívík (d’où plonge le tunnel sous-marin menant à l’île de Vágar) mérite un coup d’œil pour son noyau de vieilles maisons, sa petite plage et son échelle à saumons. De là, on rejoint le gros bourg en cul-de-sac de Vestmanna, où l’on embarque (de mai à septembre) pour aller admirer de près les falaises hautes de 700 m qui soulignent la côte ouest de l’île ! Impressionnant. Les grottes, les arches naturelles, les cascades s’écoulant dans les replis rocheux et la cacophonie d’oiseaux marins au début de l’été ajoutent au caractère grandiose du site.

Par la côte orientale de Streymoy, on rejoint Hvalvík (église de 1829) en passant devant les bâtiments rouges de l’ancienne station balnéaire norvégienne de vi∂ Áir. De là, une jolie petite route s’enfonce dans la vallée jusqu’à l’adorable hameau de Saksun. Une ferme et quelques vieux bâtiments en pierre au toit d’herbes folles, une vieille église blanche et son cimetière amarrés sur un promontoire dominant une lagune alimentée à marée haute, voilà Saksun dans son écrin de parois rocheuses. Un sentier descend vers le plan d’eau et permet, à marée basse, de remonter la gorge qui le relie à l’océan.

Reste, au nord-est de Streymoy, une autre belle balade. Il faut pour cela emprunter la petite route qui rejoint Haldórsvik (jolie église en bois octogonale) et pousser jusqu’à Tjørnuvík, un mignon village planqué au fond d’une très jolie baie en amphithéâtre. Là se déroule une large plage… fréquentée par des surfeurs courageux !

L’île de Nólsoy

Face à Tórshavn, cette petite île facilement accessible en ferry se résume à un village paisible aux toits colorés, des moutons et une longue balade jusqu’au phare planté à sa pointe sud. Les ornithologues amateurs rejoignent, de nuit, la côte orientale accidentée, où se trouve la plus grande colonie au monde de pétrels tempête.

L’île de Vágar

C’est à Vágar que l’on atterrit, à près de 45 mn de route de Tórshavn (rejointe par un tunnel sous-marin). L’île, relativement peu peuplée, est traversée par une unique route le long de laquelle s’ancrent presque tous les villages.

La balade la plus populaire, ici, consiste à longer à pied les rives du Leitisvatn (Vatnið), le plus grand lac féringien, en direction de la pointe rocheuse de Trælanípa, qi domine l’océan de ses 142 m. De là, on découvre un drôle de panorama : le plan d’eau apparaît presque suspendu au-dessus de la mer ! Il s’y épanche par le biais d’une puissante cataracte répondant au nom de Bøsdalafossur.

Plus à l’ouest, passé le port de Sørvagur, on atteint le village de Bøur, où se serrent pas mal de maisons au toit d’herbe. Jusqu’en 2006, le goudron n’allait pas plus loin et la quinzaine d’habitants de Gásadalur devait franchir la montagne à pied pour rejoindre leurs chaumières… Une route et un tunnel y mènent désormais. Juste avant d’arriver, un panorama incroyable se découvre sur la chute de Múlafossur, dont le panache blanc se jette directement de la falaise dans la mer, au pied du hameau. Ouah !

L’île de Mykines

C’est du port de Sørvagur, à l’ouest de Vágar, que l’on embarque sur le petit bateau desservant à la belle saison l’île de Mykines. Le trajet, sérieusement balloté par la houle, est époustouflant. À peine sorti du Sørvágsfjør∂ur, on découvre l’îlot rocheux de Drangarnir, percé d’une arche, puis l’île de Tindhólmur, fantastique navire de roche acérée qui semble sur le point de basculer dans l’océan.

Mykines est assurément le temps le plus fort du voyage aux Féroé. On y trouve un unique village (logement possible mais très demandé en saison), d’où l’on s’élève sur les pentes herbeuses vers les falaises soulignant la pointe sud-ouest. Le panorama est fantastique, mais ce n’est rien encore. Bientôt, des dizaines, des centaines, des milliers de macareux apparaissent dans les talus, zébrant le ciel de leurs courses folles. Peu farouches, ils se laissent approcher de très près pour peu que l’on soit doux !

La balade mène jusqu’à la pointe de Mykineshólmur et son phare, d’où l’on observer une colonie de fous de Bassan. Une randonnée franchement aérienne par endroits, qui mettra un peu à l’épreuve ceux qui ont le vertige. Mais quelle récompense !

L’île d’Eysturoy

Eysturoy, c’est la grande île qui s’étend à portée de pont de Streymoy. Une terre comme elle accidentée et percée de fjords, notamment au nord, où l’on explore avec plaisir le secteur de Funningur, Gjógv et Ei∂i — villages reliés par des petites routes tortueuses offrant de bien jolis points de vue. On découvre notamment, cachées derrière le sommet de l’Ei∂iskollur, les aiguilles rocheuses de Risin et Kellingin, alias « le Géant et la Sorcière » (71 m et 68 m) plantés en mer. Kellingin, qui ne tient plus que sur deux pieds, devrait s’effondrer d’ici la fin du siècle au plus tard…

Au sud, Eysturoy est entaillée de larges et longs fjords dessinant des paysages un peu moins accidentés. Plusieurs petites villes s’y sont développées, notamment Strendur, d’où  un 3e tunnel sous-marin devrait bientôt mener directement à Tórshavn.

Les îles de Nor∂oy (Bor∂oy) et Vi∂oy

C’est un tunnel sous-marin long de 6,2 km, passant 150 m sous la mer, qui permet de passer de l’île d’Eysturoy à celle de Nor∂oy. Il débouche juste au-dessus de Klaksvík, la « baie des falaises », qui est à la fois la deuxième ville en importance de l’archipel et son principal port de pêche. Le centre urbain s’amarre sur un pont de terre naturel lancé entre deux fjords tournés dos à dos, leurs flancs colonisés par de grands chalutiers (certains passablement rouillés !). La ville accueille chaque été le plus grand festival de musique des Féroé.

Deux tunnels (terrestres), un pont et on rejoint l’île de Vi∂oy, à l’extrémité nord de l’archipel. La route y dessine une courte boucle desservant la bourgade de Vi∂arei∂i, dominée par la masse colossale du Villingadalsfjall (841 m). La petite église en bois amarrée près du littoral est jolie et, de là, le regard porte sur les fantastiques falaises qui soulignent les extrémités nord des îles de Bor∂oy et Kunoy.

Les îles de Kunoy, Kalsoy, Svínoy et Fugloy

Des quatre autres « îles du Nord », seule Kunoy est accessible en voiture, par une courte chaussée insubmersible. La plus accidentée de toutes, cette île compte juste un micro-port à l’est et un village à l’ouest, plutôt mignon (jolie église). On l’atteint en traversant un tunnel à voie unique (avec des renfoncements pour se croiser) !

La longue Kalsoy est, elle, atteinte en ferry depuis Klaksvík. On parcourt l’échine de l’île au gré de multiples tunnels, pour rejoindre, tout au nord, le bourg de Trøllanes et le point de vue de Kallurin, où les falaises se précipitent en mer. Un coup d’œil à la statue de la femme-phoque et hop, retour à la case départ.

À l’extrémité nord-est de l’archipel, Svínoy (52 hab.) et Fugloy (44 habitants) atteintes par ferry (piéton) depuis le petit port de Hvannasund (à Vi∂oy), ne sont que rarement au programme des visiteurs. On y va plutôt pour prendre le pouls d’une communauté isolée et prendre son temps pour observer les oiseaux marins à la belle saison. S’il fallait choisir, Svínoy, un peu plus grande, est aussi plus jolie. Mais gare au mauvais temps : sa cale est très exposée et l’accostage peut être un peu rock n’ roll.

L’île de Sandoy

Cap au sud ! Depuis Gamlarætt, à 10 mn de voiture de Tórshavn, le ferry mène en une demi-heure au port de Skopun, porte d’accès à Sandoy, la 5e plus grande île des Féroé - surtout connu pour sa boîte aux lettres géantes, un temps détentrice du record du monde !

L’île, sans être plate, se révèle moins accidentée que les autres. On y élève des vaches et, aux portes de la bourgade de Sandur, des dunes tapissent le fond de la baie. De là, une piste rejoint la plage isolée de Søltuvik, tapissée de sable et gros galets - parfaite pour un pique-nique. Au-delà, la route, goudronnée, rejoint un quatuor de hameaux isolés. Tout au bout, Dalur, niché au fond d’un vaste amphithéâtre rocheux, est le plus beau. L’été, sur les pentes, les habitants ramassent l’herbe.

Au large de Sandoy flotte l’île de Skúvoy (50 habitants), atteinte par un petit ferry depuis Sandur. L’île est réputée pour ses colonies d’oiseaux marins, notamment de guillemots, macareux, fulmars et pétrels tempête, établis sur sa façade occidentale caparaçonnée de falaises. Au-delà se dessinent les Dímun, la Grande et la Petite -  la première habitée par deux familles, la seconde, très difficile d’accès, inhabitée.

L’île de Suðuroy

C’est la plus méridionale de toutes et, à ce titre, l’une des moins visitées. Malgré sa grande taille (163,7 km²), elle n’abrite guère qu'environ 5 000 habitants. Ses côtes sont particulièrement découpées et soulignées de nombreux îlots.

Le littoral ouest et ses falaises sont l’habitat de très nombreux oiseaux marins, notamment vers l’îlot d’Ásmundarstakkur, où abondent les macareux. Là, près de la pointe nord-ouest de l’île, la faille de Glyvrabergsgjógv est franchie par un très impressionnant pont suspendu… 247 m au-dessus de l’océan ! Le point de vue que l’on découvre depuis Eggjarnar est également spectaculaire. Et, tout au sud, entre les villages de Lopra et de Sumba, les très photogéniques falaises de Beinisvør atteignent carrément 470 m de haut !

Un peu moins exposée, la balade vers le lac de Hvannhagi, au nord de Tvøroyri, sur la côte orientale, est un classique. On y découvre, l’été, un petit lac cerné par une corolle de montagnes aux pentes d’un vert intense.

Découvrez notre portfolio Îles Féroé, archipel du Nord.

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