Culture et visites Île-de-France

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Musées

- Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget : c’est l’ancienne aérogare de l’aéroport du Bourget : vue du ciel, elle figure un bimoteur au sol. Dans ce domaine, c’est le plus important musée du monde, avec une collection de plus de 150 avions originaux ! On peut y trouver les coucous de la guerre de 1914-1918, ainsi que l’histoire de l’aviation civile depuis 1919, depuis les avions de Costes et de Bellonte jusqu’au Boeing 747 et Concorde. Machines volantes, prototypes, avions mythiques d'hier et d'aujourd'hui sont exposés dans les hangars et sur le tarmac de l’aérodrôme. Ensuite, on passe à la conquête du cosmos. Il y a le premier Spoutnik, la cabine Soyouz T6 de Jean-Loup Chrétien, sans oublier Ariane... ainsi qu’un planétarium.

- Musée national de Céramique à Sèvres : initialement installée à Vincennes, la Manufacture royale de porcelaine a déménagé à Sèvres en 1756, sous l’influence de Mme de Pompadour. Elle prit un nouvel essor sous la direction d’Alexandre Brongniart, de 1800 à 1847, qui y créa notamment le musée de Céramique. Celui-ci rassemble aujourd’hui plus de 50 000 objets de toutes les époques et de tous les horizons, de la Rome antique aux faïences contemporaines japonaises, en passant par la poterie vernissée du Moyen Âge et les porcelaines hispano-mauresques. À la sortie, vous saurez tout sur les pâtes dures et tendres, les différences entre faïences, porcelaines, céramiques, poteries, majoliques...

- Château et musée d'Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye :
La variété et la richesse des pièces exposées (le plus important fonds archéologique de France, et, pour la section préhistorique, le plus important au monde) et une présentation claire font de ce musée une formidable machine à remonter le temps. Sur 2 étages, au fil d’une vingtaine de salles, on revit la suite des siècles et des millénaires : fossiles et ossements (impressionnants bois et crâne de mégacéros), balbutiements de l’humanité, puis son évolution jusqu’à la Gaule mérovingienne. Très nombreuses raretés et splendeurs, dont certaines valent à elles seules le déplacement.

- Musée Fragonard à Maisons-Alfort : il s’agit ici de Honoré Fragonard, cousin du peintre, né comme lui en 1732. La visite s’articule autour de trois salles : la première montre comment les animaux sont à la fois ressemblants et différents (au travers de leurs systèmes respiratoire, digestif, nerveux, etc.). Ne pas manquer la petite « galerie des monstres », avec d’incroyables animaux à deux têtes ! La deuxième salle regroupe les squelettes ainsi qu’une impressionnante collection de mâchoires. La troisième offre un panorama étonnant des pathologies animales et humaines. Mais le « trésor » du musée est la vingtaine d’écorchés réalisés entre 1766 et 1771 par Fragonard

À voir également

Le musée français de la Carte à jouer à Issy-les-Moulineaux, le musée Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, etc.

Châteaux

Le château de Versailles

- Renseignements : infos : 01-60-71-50-70 et 01-60-71-50-60 (répondeur).

Le « château » de Fontainebleau est en réalité un palais colossal, dont les 1 530 pièces se déploient au cœur d’un domaine de 130 ha de parc et jardins. On y pénètre traditionnellement par la cour du Cheval-Blanc, appelée communément cour des Adieux : c’est là que, le 20 avril 1814, l’Empereur défait tira sa révérence devant la garde impériale en pleurs... Une telle continuité est unique, et fait de Fontainebleau l’un des sites majeurs du patrimoine français.

Le château de la Roche-Guyon

- Renseignements : tél. : 01-34-79-74-42.

À flanc de falaise, surmonté de son donjon (XIIe siècle) qui domine les méandres de la Seine, le château a fière allure. Il faut dire que sa situation frontalière entre le royaume franc et le duché de Normandie lui donne une importance militaire. Au XVIIe s, François de La Rochefoucauld, l’auteur des Maximes, l’acquiert par alliance. 2 siècles plus tard, le château passe entre les mains du duc de Rohan-Chabot qui, bien qu’entré dans les ordres, y donne de sacrées fêtes coquines, entouré de nombreux romantiques. Puis le château revient définitivement aux La Rochefoucauld.

Le château de Vaux-le-Vicomte

- Renseignements : tél. : 01-64-14-41-90.

Parmi les plus beaux châteaux d’Île-de-France, Vaux-le-Vicomte donna à Louis XIV l’idée de construire Versailles. Fier, élégant, planté en pleine campagne, il reste l’un des symboles de la magnificence du Grand Siècle, produit du talent des plus grands artistes de ce temps.

À visiter également

Les châteaux de Rambouillet, de Maisons-Laffitte, d’Écouen, de Malmaison, de Champs-sur-Marne, de Ferrières-en-Brie, etc.

Monuments religieux

Basilique (et cathédrale) de Saint-Denis

La prestigieuse basilique, élevée au rang de cathédrale en 1966, vaut autant pour ses hôtes que pour son architecture. Les extensions par Suger de l’église de Charlemagne (façade et chevet, édifiés de 1137 à 1144) en font le tout premier monument gothique. Quarante-deux rois, ternte-deux reines, soixante-trois princes et princesses et dix serviteurs du royaume y reposent. Les gisants et tombeaux sont vides depuis 1793, lorsque les Révolutionnaires les ouvrirent et ensevelirent les corps dans deux fosses communes. Louis XVIII les fit exhumer pour les réunir dans la crypte : c’est l’ossuaire, où une plaque égrène la liste des monarques censés y être.

Abbaye de Royaumont

- Renseignements : tél. : 01-30-35-59-00.

Certainement l’une des plus belles abbayes cisterciennes d’Île-de-France. Situés dans un cadre boisé, les bâtiments sont d’autant plus beaux qu’ils sont entourés de nombreux petits canaux et plans d’eau.

Aujourd’hui, Royaumont est une fondation qui accueille des artistes venus du monde entier pour participer à des programmes de recherche et de création.

À visiter également

L’abbaye Notre-Dame-de-Jouarre, l’abbaye de Maubuisson, l’ancienne abbaye de Port-Royal-des-Champs, etc.

Sur les traces de l’art pictural du XIXe siècle

Le charme et le pittoresque des paysages d’Île-de-France ont inspiré de nombreux peintres au XIXe siècle. Grâce aux progrès des transports, mais également à l’apparition de peintures en tube suffisamment nuancées pour permettre de peindre sur le motif, ils sortirent de leurs ateliers parisiens et s’en donnèrent à cœur joie en plein air. Bien souvent, lorsque l’un trouvait un bon « spot » pour s’adonner à ses recherches sur la luminosité et à son goût pour la « tranche de vie », il rameutait tous ses amis : nombreux sont les villages d’Île-de-France dont le nom reste ainsi associé à une école ou un courant de peinture.

À Barbizon...

À 9 km au nord de Fontainebleau, voici le village le plus célèbre et le plus touristique de la région : une longue rue bordée de galeries, d’auberges luxueuses et de maisons vénérables cachées derrière de hauts murs se déroule jusqu’à la forêt – par laquelle on rejoint les proches gorges d’Apremont.

Dès les années 1830, Barbizon devint La Mecque des peintres paysagistes, à l’origine d’un style appelé école de Barbizon, et dont les représentants les plus marquants furent Théodore Rousseau, Jean-François Millet et Charles-François Daubigny.

... et ailleurs

Les peintres impressionnistes installèrent à leur tour leurs pénates en Île-de-France. Monet vécut à Argenteuil où il ne peignit pas moins de 130 tableaux (les Ponts à Argenteuil, Les Coquelicots), suivi de Sisley (La Passerelle), Renoir (La Seine à Argenteuil), Manet (Chez le Père Lathuille)...

Bourron-Marlotte, en Seine-et-Marne, fut immortalisée par Renoir (À l’auberge de la mère Anthony), tandis que Manet y aurait peint des fragments du Déjeuner sur l’herbe Pissarro posa longtemps son chevalet à Pontoise, où l’on trouve un musée à son nom (tél. : 01-30-32-06-75) bien que, ô surprise, ce ne soient pas ses toiles, mais ses gravures qui y soient exposées.

Dans les Yvelines enfin, des sites comme Port-Marly (Inondation à Port-Marly, Sisley), Louveciennes (La Neige à Louveciennes, Sisley), Bougival (Pont de Bougival, Monet), Chatou (Le Pont de chemin de fer à Chatou, Renoir) ou encore Carrières-sur-Seine (Carrières-Saint-Denis, Monet) ont abondamment inspiré ces artistes.

Auvers-sur-Oise

Auvers, petit village authentique et préservé qui s’étire le long de l’Oise, légèrement en surplomb sur une colline, s’enorgueillit d’avoir accueilli de nombreux peintres venus chercher hors de la ville et de leurs ateliers, grâce à l’invention du tube de peinture et du chevalet pliant, des sensations et des couleurs nouvelles.

Si le village doit sa notoriété à Vincent Van Gogh, venu y passer les 2 derniers mois de sa vie, ce sont surtout 2 hommes qui ont contribué à faire d’Auvers et des alentours un lieu de prédilection pour les peintres. Tout d’abord Charles-François Daubigny. Le second est un médecin, le docteur Gachet, amateur d’art, qui s’installe en 1872 à Auvers. 

Monuments nationaux

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