Traditions et coutumes Grèce

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Religions et croyances

Le pays est orthodoxe à 98 %. Les 50 000 catholiques sont disséminés dans les Cyclades et dans les îles Ioniennes, et sont bien souvent des descendants d'Italiens (Venise a eu pendant longtemps la mainmise sur de nombreuses îles). Les protestants sont encore moins nombreux (20 000). Quant aux 100 000 à 150 000 musulmans habitant dans le nord du pays, en Thrace, ils ont l’impression d’être considérés comme des citoyens de 2de zone, en butte à l’hostilité de l’administration et de l’Église orthodoxe. On dénombre aussi 35 000 Pomaks, des Slaves islamisés, qui vivent à la frontière avec la Bulgarie.

Il est facile de s'en rendre compte : la religion orthodoxe est partout. Vous croisez un pope en train de faire ses courses ou attablé à la terrasse d’un café, vous tombez, dans un petit village, sur une église flambant neuve (alors qu’à quelques mètres l’école publique fait pitié...), vous voyez les passagers d’un car se signer devant une chapelle. Autant de signes de l’omniprésence de la religion, dans les faits comme dans les mentalités.

Traditions en Grèce© Photocreo Bednarek - Fotolia

L'idée d'une séparation de l'Église et de l'État est impensable en Grèce : la Constitution de 1975, révisée en 1986, a réaffirmé avec force la place de l'Église au sein de l'État. Les popes sont donc fonctionnaires : ils sont près de 10 000, et coûtent annuellement 220 millions d'euros à l'État.
Le mariage civil, institué en 1983, n'a pas eu grand succès et, quand le gouvernement, en 2000, a décidé, sous la pression de l'Union européenne, de supprimer la mention de la religion sur les cartes d'identité, la levée de boucliers a été immédiate. Le clergé a mobilisé ses troupes, mais le gouvernement a tenu bon.

L'orthodoxie, parfois très agressive, nourrit d'ailleurs ses propres extrémismes et les minorités religieuses nationales - catholiques, protestants et musulmans - en font les frais.

Savoir-vivre et coutumes

Pour toute visite de lieu religieux (monastères, églises), il est évidemment recommandé de se vêtir décemment. À l'entrée de la plupart des monastères se trouvent à disposition des vêtements permettant de couvrir les parties de votre corps dont l'exposition pourrait déplaire. On a déjà vu, aussi, déjà des touristes se faire chapitrer parce qu'ils étaient torse nu dans un bus.

Vous l'avez compris, des siècles de christianisme orthodoxe sont passés par là. Aujourd'hui, l'homosexualité est plus ou moins taboue dans une bonne partie de la société grecque. Dans l'Antiquité, au contraire, l'homosexualité occupait une grande place dans la vie privée et sociale.
L'amour entre un adulte (éraste) et un jeune garçon de 12 à 18 ans (éromène) était loin d'être anormal, et une telle relation était socialement reconnue et même valorisée, comme il y avait des lois qui protégeaient les jeunes gens de tout abus ou de viol. En résumé, la femme était là pour la reproduction et les garçons pour le plaisir. Et les femmes, sauf à Sparte où elles étaient particulièrement libres et où une sorte d'adultère légal était toléré, restaient à l'écart de la vie publique masculine.

Une journée à la grecque

Le rythme de la journée d'un Grec est celui de tout bon Méditerranéen qui se respecte.
Ça commence vers 7h, avec une longue matinée qui se termine par le messiméri (midi), notion assez vague (13h-15h) qui sert à prendre un repas assez léger ; puis c'est la sieste (facilement jusqu'à 17h-17h30) qui précède l'après-midi (apoghevma), période où l'activité reprend (en gros jusqu'à 20h).
Le « petit soir » (vradaki) est consacré à la volta, la promenade sur le port ou sur la place ; c'est l'heure des civilités, et surtout pas l'heure de manger.
Ensuite, la soirée peut commencer, le repas ne débutant pas avant 22h le plus souvent.

Musique et danse

Les principales villes grecques, et tout particulièrement Athènes, disposent d'une infrastructure très complète pour ce qui est de la vie nocturne.

- Les discothèques connaissent les ambiances les plus cool qui soient. Les orchestres de danse traditionnelle font vivre intensément les tavernes jusqu'à l'aube. Dans les discothèques, les consommations sont servies plutôt bon marché. Parfois, on interdit l'entrée des boîtes de nuit aux garçons « non accompagnés » afin d’éviter un déséquilibre trop flagrant entre le nombre de filles et de garçons, à la suite de l’intérêt un peu trop vif montré par les teenagers grecs envers les midinettes suédoises ou françaises en goguette.

- Certaines établissements, les bouzoukia, sont des lieux où l'on danse, chante, boit, et casse des assiettes (« coutume » grecque qui, malheureusement, coûte de plus en plus cher). Mais la plupart n'ont plus grand-chose d'authentique. L'idéal est, bien sûr, de vous faire accompagner par un ami grec qui vous mènera dans les vieilles tavernes fréquentées par les Grecs.

- Le rébétiko est le blues grec. Ces chansons de mauvais garçons des faubourgs, à la voix rauque, sont devenues à la mode dans les années 1950-1960.

- La plus belle voix masculine aujourd’hui est sans aucun doute celle de Yorghos Dalaras, dont le répertoire va de la chanson sucrée à la chanson d’auteur.

Chez les chanteuses, Haris Alexiou, Alkistis Protopsalti, Elefteria Arvanitaki, Dimitra Galani, Rita Sakellariou, Glykéria, sans oublier « notre » Angélique Ionatos, installée en France.
Quelques autres noms : Dionysios Savvopoulos, grand chanteur satirique ; Vassilis Papakonstantinou, rockeur grec toujours vert...

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