Carte d'identité Danemark

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- Superficie : 43 096 km². Plus de 400 îles, dont 100 seulement sont habitées ; 7 313 km de côtes et plus de 1 000 lacs.
- Capitale : Copenhague (environ 623 400 habitants ; agglo 1 846 023 habitants).
- Autres villes : Århus (environ 277 000 habitants), Odense (environ 204 200 habitants), Aalborg (environ 139 000 habitants).
- Population : 5,822 millions d'habitants. Urbanisée à 87 %.
- Densité : 131 hab./km².
- Espérance de vie : 79 ans pour les hommes et 82 pour les femmes.
- Monnaie : la couronne danoise.
- PIB/hab. : 53 000 €.
- Taux de chômage : 4 %.

- Point culminant : Yding Skovøj, 173 m d’altitude.
- Langue officielle : le danois.
- Régime : monarchie constitutionnelle parlementaire. Margrethe II est reine depuis 1972.
- Premier ministre : Mette Frederiksen depuis juin 2019.
- Partis politiques dominants : sociaux-démocrates et conservateurs.
- Religion : luthérienne à 83 %.
- Indice de développement humain : 0,93 ; 11e sur 189 pays.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le château de Kronborg (2000) ; la cathédrale de Roskilde (1995) ; l'église de Jelling, avec tumuli et pierres runiques (1994) ; le fjord glacé d'Ilulissat au Groenland (2004) ; les îles et le parc naturel de la mer des Wadden (2009) ; la colonie de l’église morave à Christiansfeld et Dyrehaven ; le parc aux Cerfs, à Gentofte (2015) et le paysage de chasse par force de Zélande du Nord (2015).

Économie et société

Comparé à la plupart des pays industrialisés, le Danemark a conservé un secteur agricole important et diversifié, produisant et exportant viande de porc, poisson, produits laitiers et céréales (principalement blé et orge).
Mais c’est grâce à sa production industrielle que le pays fait le plus gros de son PIB. Celle-ci repose sur la transformation des métaux, l’électronique, les produits chimiques et la biotechnologie, les chantiers navals, l’industrie du papier et de l’impression, le ciment, les biens d’équipement de la maison (une longue tradition).
Depuis la découverte de réserves de pétrole et de gaz naturel en mer du Nord dans les années 1980, la production a augmenté pour atteindre une alimentation partielle du pays en besoins énergétiques – ce qui n’exclut pas la production d’électricité à partir de l’énergie éolienne et d’autres sources renouvelables exportées. D’ailleurs, le Danemark vise le « tout énergies renouvelables » d’ici à 2050. Et c’est en bonne voie : en 2019, 75 % des besoins électriques ont été couverts grâce au parc éolien et aux centrales à biomasse.

La principale faiblesse structurelle de l’économie danoise tient à sa dépendance vis-à-vis des exportations. Elles sont vitales pour ce pays à la demande intérieure forcément limitée. La hausse de la consommation, dopée par la bulle immobilière mondiale et l’emballement du commerce international, a néanmoins permis de tirer le pays vers le haut au milieu des années 2000.
La crise de 2008 est venue, comme ailleurs, donner un coup d’arrêt à cette dynamique, entraînant une contraction de l’économie. Cependant, après 2 années de récession, la croissance danoise est vite repassée dans le vert, pour atteindre 2,2 % en 2019 et le pays a vu son taux de chômage se résorber et atteindre le quasi-plein emploi : 3,7 % en 2020, contre environ 7,2 % pour l’ensemble de l’Union européenne.
De bons résultats en partie trompeurs. La réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs en a fait sortir un nombre indéterminé des statistiques...
Pas de quoi pour autant pousser les Danois à adopter l’euro. Avec le Royaume-Uni, avant le Brexit, le Danemark était le seul État de l’Union à avoir obtenu une clause d’opting-out en matière de monnaie unique, qui lui permet de rester indéfiniment en dehors de la zone euro...
L’idée d’un référendum est régulièrement avancée par différents partis politiques, mais pour l’heure le pays s’accroche fermement à sa monnaie (la couronne). Et ce n’est pas la crise européenne de la dette qui le fera changer d’avis...

Le modèle social danois

Baptisé du néologisme flexicurité, le modèle socio-économique danois, mélange de flexibilité pour les entreprises et de « sécurité » pour les salariés, a beaucoup fait parler de lui. L’idée est de réglementer au minimum le droit du travail, pour permettre aux entreprises de licencier sans difficulté, une souplesse censée favoriser les embauches. En échange, les allocations chômage sont relativement conséquentes (drastiquement réduites ces dernières années, cela dit) et le suivi des chômeurs est très strict (rendez-vous réguliers, obligation de formation, sanctions financières en cas de refus d’une offre d’emploi, etc.).

Un système présenté comme « gagnant-gagnant », mais dans les faits très déséquilibré.

Déjà, la loi ne fixe pas de durée légale du travail. Si elle s’établit à 37h hebdomadaires dans la plupart des conventions collectives, rien n’oblige une entreprise à adhérer à une convention collective.
Pas non plus de salaire minimum, de modèle au contrat de travail ni de garantie du droit de grève. Les négociations se font entre employeurs et syndicats.

En cas de licenciement, la loi ne prévoit pas de versement d’indemnités par l’employeur. L’assurance chômage est un système facultatif, administré par des caisses privées, agréées par l’État et proches des syndicats. Ces caisses sont financées par les cotisations des travailleurs et par l’impôt sur le revenu ; les entreprises ne contribuent pas.
S’il perd son emploi, un travailleur touche 60 % de son salaire précédent pour une durée maximale de 2 ans, sans dégressivité. Pour les personnes ne bénéficiant pas d’assurance chômage, il existe une aide sociale municipale, conditionnée à la recherche d’un emploi. Parallèlement, les entreprises versent très peu de cotisations (moins de 70 € par mois et par salarié !).

La protection sociale, l’une des plus fortes du monde, est financée par l’impôt sur le revenu, que tout le monde paie, même les étudiants ou les bénéficiaires d’aides sociales (prélèvement à la source). Conséquence, le taux marginal d’imposition au Danemark est le plus élevé au monde, avec près de 48 % ! En échange, l’État assure soins gratuits, bourses d’études, places en crèche, etc. L’âge légal de la retraite est fixé à 65 ans.

On notera parallèlement que les différences sociales et l’écart entre les plus hauts et les plus bas salaires sont moins grands au Danemark que dans la plupart des autres pays.

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