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Archéologie

Knossos © Pavel Timofeev - Fotolia

Comme le reste de la Grèce, la Crète a été – et est encore – du pain bénit pour les archéologues. Il a fallu attendre que les Turcs plient bagage et abandonnent le sol crétois (en 1898) pour que des archéologues puissent fouiller de près et en toute liberté à ce que recelait ce sol, riche de promesses selon la tradition.
Schliemann, le génial découvreur de Troie et de Mycènes, était venu traîner ses guêtres du côté d’Héraklion, en 1886, mais cette fois sans succès. Il avait voulu acheter des terres, situées dans les environs d’un lieu-dit nommé Knossos, parce qu'un riche négociant en huiles et savons, archéologue amateur, y avait découvert de grandes jarres quelques années auparavant. La transaction échoua ; Schliemann mourut. Mais bientôt un autre archéologue entrait en lice : l’Anglais Arthur Evans.
Ce dernier réussit à acquérir les terrains convoités, au nez et à la barbe des Français qui étaient aussi sur le coup, et les fouilles débutèrent au printemps 1900. En 6 campagnes, de 1900 à 1905, l’essentiel du site de Knossos était mis au jour et le retentissement autour des découvertes d’Evans lançais véritablement l’archéologie crétoise.

En 1900 également, des archéologues italiens fouillaient dans la Messara, à Phaistos et à Agia Triada. En 1901, une Américaine découvrait Gournia (à l’est d’Agios Nikolaos), et les Britanniques emboîtaient le pas en s’attaquant en 1902 aux sites de l’extrême Est (Palékastro). Les Grecs, plutôt en retard, se rattrapaient bientôt avec Mallia. En 1921, le découvreur de Mallia, Joseph Hatzidakis, dut abandonner la partie à Mallia justement, et confier son site à l’Ecole Française d’Athènes, qui le fouille toujours.

Aujourd’hui, si l’on ne fait plus de découvertes majeures spectaculaires (les plus importantes datent de 1961-62 à Zakros, à l’extrême est de l’île, avec la découverte du 4e grand palais minoen par l’archéologue grec Nikolaos Platon, et de 1976, à Kommos, près de Matala, où le port de Phaistos a été exhumé des sables), on continue néanmoins à progresser dans la connaissance des sites.
Chaque pays garde jalousement son pré carré, chaque école d’archéologie exploitant son ou ses site(s) et communiquant plus ou moins bien (voire pas du tout !) au grand public les résultats des recherches.

Musées et sites archéologiques

La plupart des sites et des musées publics, dépendant du ministère de la Culture, sont gratuits pour tous les jeunes de l’Union européenne de moins de 25 ans et pour les professeurs d’études classiques, d’archéologie et d’histoire de l’Union européenne, également sur justificatif.
La carte professionnelle d’enseignant doit aussi donner droit à des réductions. Tarifs réduits pour les plus de 65 ans (ressortissants de l’Union européenne) et demi-tarif pour tout le monde de novembre à mars. Attention, les préposés au guichet ne sont pas toujours de bonne composition et rechignent parfois à vous accorder les réductions auxquelles vous avez pourtant droit, surtout si la file d’attente derrière vous est longue. Il convient donc parfois d’insister un peu !
Côté tarifs, les billets coûtent entre 3 et 15 €, selon l’importance du musée ou du site. Cela, suite à l’augmentation radicale du prix des billets décidée en 2016 par le ministère de la Culture...
Le site etickets.tap.gr permet l’achat de tickets en ligne mais il ne fonctionnait que pour le Musée archéologique d’Héraklion et pour Knossos. Il est prévu qu’il soit prochainement étendu, voire généralisé.

Les musées privés ont leur propre politique tarifaire.

- On peut bénéficier de la gratuité pour tous les musées et sites :

  • le 1er dimanche des mois de novembre à mars ;
  • le 28 octobre (fêtes nationales, mais très peu de sites et musées, à l’exception de quelques structures privées, restent ouverts ces jours-là) ;
  • le 6 mars (en mémoire de Mélina Mercouri) ;
  • le 18 avril (Journée nationale des monuments) ;
  • le 18 mai (Journée internationale des musées) ;
  • le dernier week-end de septembre (Journées du patrimoine).

Horaires

- Les horaires sont susceptibles de varier d’une année sur l’autre. Tout dépend des crédits que le ministère de la Culture affecte à la direction des musées. En principe, les grands sites et les musées devraient ouvrir jusqu’à 19h ou 20h en haute saison, mais ces dernières années, crise oblige, il a parfois fallu attendre début juin pour que les horaires d’été soient officiellement annoncés – et encore, ils ne ressemblaient pas partout à des horaires d’été... Difficile donc d’être toujours bien précis.
Pour les sites et musées de moyenne importance, l’horaire applicable s’étend généralement de 8h30 à 16h, avec un jour de fermeture (généralement le mardi). En hiver, fermeture à 15h ou 15h30.

- Les lève-tôt seront récompensés : Knossos, à l’ouverture, c’est mieux. Dès 10h, c’est l’enfer. Vous avez deviné pourquoi ?

- Méfiez-vous de la Pâque orthodoxe : le dimanche, tous les sites sont fermés. Cinquante jours plus tard, c’est la Pentecôte et rebelote. Autres jours de fermeture : le 1er janvier, le 25 mars, le 1er mai, les 25 et 26 décembre. Le vendredi de Pâques, les sites ne sont généralement ouverts que le matin, en revanche c’est l’inverse le jeudi de Pâques (ouverture l’après-midi). Le 6 janvier, le jour des Cendres, les samedi et lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte, le 15 août et le 28 octobre, sites et musées devraient en principe être ouverts, mais moins longtemps qu’un jour ouvrable normal.

Le plus prudent est de vérifier sur place, le ministère pouvant accorder à la dernière minute des journées ou des demi-journées de congé supplémentaires.

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