Santé et sécurité Burkina Faso

Santé et vaccins

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Elle est à faire dans un centre agréé.
Il convient d'être à jour de ses vaccins universels : DTCP et hépatite B.
À faire selon les conditions d'hébergement et d'hygiène et la durée du séjour, les vaccins de l'hygiène alimentaire : fièvre typhoïde et hépatite A.
Vu les épidémies de méningite qui ont frappé le Burkina Faso, il convient absolument de se faire vacciner avant le départ.

La vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour.
Prévoir un traitement antipaludique.

Voir aussi la rubrique « Santé » du Bénin.

Sécurité

Situation générale et régions déconseillées

En raison de la menace terroriste et des risques d'enlèvements très élevés, le ministère des Affaires étrangères déconseille tout déplacement au Burkina Faso.

En particulier, il déconseille formellement les zones frontalières :

les zones frontalières avec le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire ;
les 14 provinces du pays concernées par l’état d’urgence, qui a été prorogé pour 1 an en janvier 2020 : Kénédougou, Kossi, Sourou, Louroum, Soum, Oudalan, Séno, Yagha, Gnagna, Komondjari, Gourma, Tapoa, Koulpélogo et Kompienga ;
le nord de l’axe Ouahigouya – Kaya - Pama ; y compris la ville de Kaya ;
le parc de Nazinga, à la frontière avec le Ghana ;
les provinces du Sud : Cascades et Sud-Ouest, y compris la ville de Banfora..

Le reste du territoire, y compris Ouagadougou, est déconseillé sauf raison impérative.

Sécurité sur les routes et pistes

On signale, comme dans de nombreuses régions d'Afrique de l'Ouest, des cas épisodiques d'agressions - même en pleine journée - sur certaines routes et pistes du Sud et de l'Est du pays, proches des frontières. Évitez absolument de vous déplacer en voiture la nuit ; les risques d'accident et de présence de « coupeurs de route » sont alors décuplés.

Les faux guides

Dans Bobo, il devient, semble-t-il, à nouveau difficile de se balader en paix sans que de pseudo-guides vous suivent, mais au moins la Direction régionale du tourisme essaie-t-elle de lutter contre les incivilités susceptibles de dégoûter les visiteurs. Les autorités touristiques du pays ont entrepris de former des guides qui porteront une carte d'accréditation. On conseille de s'adresser aux offices de tourisme pour se faire trouver un guide.

Haschich et herbe

Dans toutes les villes, vous rencontrerez des jeunes rastas musiciens et fumeurs d'herbe. Si tous ne sont pas à mettre dans le même panier, certains n'attendent que vous et peuvent vous réserver des surprises désagréables. De plus, relativement marginalisés, ils ne vous feront découvrir qu'un côté restreint et non représentatif de la société burkinabé. La gendarmerie burkinabé a la main lourde face aux contrevenants à la législation sur les stupéfiants...

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