Culture et traditions Bourgogne

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Traditions viticoles

Les Trois Glorieuses

Le 3e week-end de novembre fait la part belle aux traditions viticoles.

Samedi : chapitre de la confrérie des chevaliers du Tastevin

Dans les années 1930, la mévente des vins ruinait toute la région, d'où cette idée géniale de quelques vignerons : on invita le monde entier à venir le déguster au château du Clos de Vougeot, autour de la confrérie des chevaliers du Tastevin.
Elle se réunit au clos de Vougeot lors de banquets nommés « chapitres ». La confrérie est habillée de pourpre et d'or à la mode rabelaisienne, et reçoit diverses personnalités d'honneur des mondes politique, littéraire, artistique et scientifique. Celles-ci sont intronisées après une cérémonie rituelle et burlesque au cours de laquelle elles prennent connaissance de leurs devoirs en tant que futurs chevaliers.

Dimanche : vente des Hospices de Beaune

Mondialement connus, les Hospices de Beaune représentent l'une des premières fortunes hospitalières de France. La vente des vins provenant de ce domaine d'exception permit durant des siècles de soigner gratuitement les malades et d'accueillir les personnes âgées.
Aujourd'hui, les fonds recueillis servent à l'entretien et la modernisation des installations hospitalières. C'est pourquoi on peut encore parler de « vente de charité ».

La dégustation, qui a lieu le samedi, est ouverte au public. Issues de la récolte de l'année, les cuvées mises en vente le lendemain portent le nom des généreux donateurs.

Lundi : Paulée de Meursault

L'origine du mot « paulée » provient vraisemblablement du patois paule, qui signifie « pelle ». Il s'agirait de la dernière pelle de raisins versée dans le pressoir symbolisant la fin des vendanges. À midi, se déroule le banquet de la Paulée de Meursault, où chacun apporte à déguster ses meilleures bouteilles. Au cours du repas, on décerne un prix littéraire à un écrivain connu. L'heureux veinard repart avec 100 bouteilles de meursault.

La Saint-Vincent tournante

Autrefois, dans chaque village existait une confrérie des vignerons, compagnie d'entraide de la corporation. Chaque confrérie fêtait le saint patron des vignerons, saint Vincent.
En 1938, les chevaliers du Tastevin donnent un nouveau souffle à ces fêtes en réunissant l'ensemble des confréries des côtes de Nuits et de Beaune. La Saint-Vincent tourne chaque année, le dernier week-end de janvier, de village en village.

Architecture

De l'art roman au gothique bourguignon

L'art roman s'est particulièrement bien développé aux XIe et XIIe siècles en Bourgogne du Sud, où les églises romanes, d'une grande richesse architecturale et sculpturale, sont pour la plupart bien conservées. C'est surtout dans le Brionnais et le Mâconnais que le visiteur sera frappé par le nombre et la beauté des églises.

Le passage à l'architecture gothique se fait à partir de la 2de moitié du XIIe siècle. L'intégration de verrières, la suppression des chapiteaux et l'allègement des voûtes sont de mise. Les croisées d'ogives font le bonheur des cisterciens qui intègrent à leurs constructions le système des arcs diagonaux brisés (à Pontigny, par exemple).

C'est à Sens que fut construite la 1re grande cathédrale gothique (achevée en 1176). Au XIIIe siècle, Notre-Dame de Dijon précise le style typiquement bourguignon : chœur profond à 2 absidioles, 2e galerie de circulation, transept accentué.
Autre spécificité régionale : la présence d’une corniche à l’extérieur de l’édifice, observable sur la cathédrale d’Auxerre ou l’église Notre-Dame de Semur-en-Auxois.
À la fin du siècle, les monuments semblent poussés par un élan vertical, à l’instar de l’étonnante église Saint-Thibault-en-Auxois dont la clé de voûte culmine à 27 m !

De la Renaissance au contemporain

Dès le XVIe siècle, un changement s'opère progressivement dans le paysage bourguignon sous l'influence de l'Italie. On revient aux formes antiques et aux canons classiques d'architecture gréco-romaine. Les lignes horizontales et les arcs en plein cintre sont à l’honneur. L’église Saint-Michel de Dijon présente ainsi une nef gothique mais une façade Renaissance.

Aux XVIe et XVIIe siècles, le patrimoine bourguignon s’enrichit de magnifiques châteaux Renaissance dotés d’une cour centrale (Sully, Tanlay, Ancy-le-Franc, Maulnes).

Sous Louis XIII, les châteaux se composent de 3 corps de bâtiments (comme à Cormatin en Saône-et-Loire) et les églises jouent avec l’ombre et la lumière. On cherche à impressionner par l’équilibre et la symétrie.

Les XIXe et XXe siècles laissent la place à des architectes aussi ambitieux que talentueux tels que le Dijonnais Gustave Eiffel (1832-1923) qui impose ses structures métalliques.

Les grandes abbayes

C’est en Bourgogne que naquirent 2 des grandes abbayes qui vont rayonner sur la chrétienté.

Celle de Cluny, fondée en 910, va connaître une influence sans précédent, concrétisant par un ensemble architectural jamais égalé une étonnante puissance spirituelle et temporelle.
Mais en 1098, une poignée de moines quittent l’abbaye de Molesmes, à la limite de l’Yonne et de la Côte-d’Or, pour construire plus au sud, dans la clairière de Cîteaux, une abbaye en bois où ils pourront vivre selon la règle de saint Benoît, dans un esprit de pauvreté et de prière aux antipodes du faste de Cluny. L’ordre cistercien est né.

L’austérité des cisterciens se traduit aussi dans l’architecture. Pas de sculptures ni de fioritures, le dépouillement doit conduire à la prière. Cette nudité des bâtiments n’est pas vraiment totale, la règle d’austérité est parfois légèrement trahie : ainsi, le cloître de l’abbaye de Fontenay n’est pas tout à fait symétrique, aucune colonne n’étant identique à une autre. Peu connue, l’abbaye de Pontigny, quant à elle, mérite aussi qu’on s’y arrête.

Les toits bourguignons

Les toits en tuiles vernissées aux motifs géométriques – lignes brisées, chevrons, losanges, entrelacs – font partie intégrante du paysage bourguignon. Ces tuiles coiffent aussi bien des édifices religieux que des bâtiments civils de la grande époque des ducs de Bourgogne.
Les plus célèbres d'entre eux est l'hôtel-Dieu de Beaune, construit par Nicolas Rolin, chancelier de Philippe le Bon, l'hôtel de Vogüé à Dijon et le château de La Rochepot.
Ce type de décoration permettait d'indiquer par le biais de messages symboliques, politiques ou religieux, le statut social, voire la réputation, d'un homme ou d'une communauté.

Les tuiles plates dites « de Bourgogne » sont quant à elles fabriquées dans l’Auxerrois. Longues, étroites et d’un brun foncé, elles étaient utilisées par les moines cisterciens. Aujourd’hui, la tuile traditionnelle a été remplacée par la tuile mécanique d’emboîtement.

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