Carte d'identité Belgique

- Superficie : 30 528 km².
- Capitale : Bruxelles.
- Population : 11 700 000 habitants (98 % urbanisés), dont 12 % d’étrangers (120 000 Français, officiellement).
- Densité : 374 hab./km². Une des plus fortes d’Europe.
- Divisions administratives et politiques : 3 régions (Bruxelles-Capitale, la Région flamande et la Wallonie) réparties en 10 provinces.
- Langues officielles : le français, le néerlandais et l'allemand.

- Communautés linguistiques : française, flamande et germanophone.
- Espérance de vie : 79 ans pour les hommes, 84 ans pour les femmes.
- PIB par habitant : 39 500 €.
- Taux de chômage : 6 % (mais avec de grandes disparités régionales).
- Indice de développement humain : 0,931 (14e rang mondial).

- Régime politique : monarchie constitutionnelle, parlementaire et fédérale.
- Chef de l'État : Philippe Ier, depuis 2013.
- Premier ministre : Alexander De Croo (depuis octobre 2020).
- Formations politiques : les chrétiens-démocrates (CDH et CD & V), socialistes (PS et SP) et les libéraux (MR et Open-VLD). S’y ajoutent les écologistes (Ecolo et Groen), les nationalistes flamands (N-VA), l’extrême droite flamande (Vlaams Belang) et l’extrême gauche en Wallonie (PTB).

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : les béguinages flamands ; les ascenseurs hydrauliques du canal du Centre et leur site (Hainaut) ; la Grand-Place de Bruxelles ; les beffrois de Flandre et de Wallonie ; le centre historique de Bruges ; les habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles) ; les minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons) ; la cathédrale Notre-Dame de Tourna ; le complexe maison-ateliers-musée Plantin-Moretus (Anvers) ; le palais Stoclet à Bruxelles ; 4 sites du bassin minier : Grand Hornu, Bois-du-Luc, Bois-du-Cazier et Blégny ; Spa, au titre des grandes villes d’eaux d’Europe.

La Wallonie produit 23 % du PIB belge, pour 32 % de sa population sur 55 % de la superficie du pays.

Le monde du travail, historiquement très organisé en Wallonie, a lutté avec difficulté pour maintenir les avantages acquis dans les décennies précédentes. Malgré un déclin économique et démographique, la Wallonie tente de se reconvertir son économie avec les entreprises de taille moyenne orientées vers les technologies nouvelles.

La région a des atouts non négligeables : 9 centres universitaires, 130 écoles supérieures, 300 centres de recherches, 6 parcs scientifiques, 11 000 chercheurs et 29 000 étudiants en filières scientifiques.
Depuis 2015, c’est vers un redéploiement via le numérique et l’économie circulaire que sont allés les investissements dans l’économie wallonne. Mais il ne faut pas se voiler la face ; dans cette région, la manne publique providentielle a trop longtemps développé une culture clientéliste et politisée à l’extrême. Une grande partie de la population est soit inactive, soit travaille dans le secteur public, qui n’est que peu générateur de richesses. Après de multiples scandales politico-financiers, ce manque de gestion responsable des finances publiques est toujours au centre du débat politique wallon sur la bonne gouvernance.

La Flandre affiche une volonté d'indépendance économique et politique, de plus en plus affirmée.

De tradition catholique, la Flandre a connu une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale. Son développement économique s'est fait différemment : privée de ressources naturelles, la Flandre s'est de tout temps consacrée aux industries de transformation. Elle a exercé pendant des années une attirance plus grande sur les investisseurs, fait qu'elle attribue à son multilinguisme ainsi qu'à une politique régionale dynamique, drainant des investissements plus importants et plus variés que la Wallonie.

Le textile est sa première activité traditionnelle. Celle-ci remonte au Moyen Âge, quand le drap anglais était tissé par les ouvriers flamands. Historiquement, l’exploitation du lin, du chanvre et de la laine a fait la prospérité des villes flamandes. L’axe Courtrai-Gand est de nos jours le siège d’une florissante activité de production de tissu synthétique.

Le port d’Anvers (le 2e d’Europe après Rotterdam) permet, par an, l’acheminement de dizaines de millions de tonnes de marchandises vers son hinterland naturel, l’Allemagne, la France, la Suisse et l’Italie.
Le port de Zeebrugge accueille les superpétroliers de 250 000 t. Les autorités et les entreprises flamandes investissent plus en recherche et développement.