Où dormir, hôtels et hébergements Azerbaïdjan

Il en reste encore quelques-uns à Bakou, et un ou deux dans chacune des villes principales du pays. Mais tous ou presque sont en cours de rénovation ou prévoient un programme de modernisation dans les années à venir. Pour l'heure, ils sont une bonne roue de secours pour les voyageurs au petit budget, même si les bonnes affaires sont rarement au rendez-vous.

Si peu chers soient-ils, les tarifs demeurent surévalués au regard des prestations offertes (pas de petit déjeuner, pas de salle de bains et un personnel d'étage dévoué à la quête de pourboire pour la délivrance d'une feuille de papier hygiénique). À moins d'avoir la bourse très légère, vous gagnerez à dépenser un peu plus dans des chambres chez l'habitant.

Attention, les voyagistes sur place présentent souvent ces hôtels soviétiques comme des étapes très convenables facturées comme s'il s'agissait d'établissements modernes. À l'arrivée, vous vous apercevez que vous auriez payé trois fois moins cher en vous débrouillant seul. Mais comme l'obtention du visa suppose que vous ayez réservé toutes vos nuits d'hôtels, vous n'avez pas vraiment le choix. Tâchez de vous renseigner au mieux avant de payer.

Dans les régions les plus touristiques apparaissent de petits hôtels privés offrant des services de qualité très correcte. C'est le cas en particulier à Sheki et à Gyanja, ainsi que dans la vieille ville de Bakou. Pour cette dernière cependant, le rapport qualité-prix bien moins intéressant.

À Bakou, les grands hôtels fréquentés par les hommes d'affaires du secteur pétrolier ne manquent pas. Ils sont situés dans la partie moderne de la ville, souvent à proximité du front de mer. Confort et services de très bonne qualité mais évidemment, tarifs exorbitants.