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Les immensités vierges de l’Alaska attirent chaque année de nombreux amoureux des grands espaces. Les explorer constitue même l’une des motivations premières du voyage. Ceux qui ne pêchent pas, ne randonnent pas, ne font ni kayak ni raft passeront à côté de l’âme de l’Alaska et même de certains de ses plus beaux paysages.
Quitter les routes et s’enfoncer dans le bush demande de la sueur, de l’organisation, du temps. Mais la récompense est au niveau des efforts fournis. Autour de vous, c’est la nature à l’état pur. La randonnée (et le kayak) sont les manières les plus économiques de découvrir la région.

Les parcs

Il existe un nombre incroyable de zones protégées en Alaska. Il y a, d’abord, les parcs nationaux (national parks) - à commencer par le plus connu, celui de Denali, dominé par la cathédrale blanche du même nom, le mont Denali (ancien McKinley). C’est le plus accessible. Les parcs de Kenai Fjords et Wrangell-St Elias, superbes, sont eux aussi reliés par la route : à ne pas manquer.
Plus coûteux d’accès, le parc de Glacier Bay, proche de Juneau (15 min d’avion), est un incontournable d’un voyage au sud-est de l’État, avec ses 16 glaciers, ses baleines, ses orques et ses loutres. Les autres parcs nationaux sont isolés, sans aucun service, et ne peuvent être atteints qu’en bush plane. Bien peu de gens s’y aventurent.

Les parcs d’État (state parks), très nombreux, varient largement en taille. Certains ne forment que de petites enclaves le long de la route avec un camping sympa, d’autres occupent de vastes territoires, comme le Denali State Park (adjacent au parc national) ou le Wood-Tikchik State Park (6 500 km² !), où l’on croise beaucoup d’orignaux, de caribous, de marmottes et de saumons.

Ajoutons à cela les zones dépendant du Fish & Wildlife Service, dont le Kenai National Wildlife Refuge, le seul accessible par la route.
L’US Forest Service gère par ailleurs les forêts de Tongass et Chugach, qui recouvrent l’essentiel du sud-est de l’Alaska et du littoral central.

Randonnée et trekking

Si tout le monde, ou presque, peut se mettre à la randonnée pendant quelques heures, les treks sont dans l’ensemble réservés aux marcheurs expérimentés. La pluie est fréquente et la bruine peut perdurer des jours entiers, même en plein été. Les tempêtes apportent parfois des flocons estivaux et le brouillard peut retarder un rendez-vous avec un bateau ou un avion.
Bref, il faut être préparé à affronter des conditions parfois (très) difficiles et être entièrement autosuffisant, avec une marge de plusieurs jours de vivres supplémentaires. Ajoutez à cela le froid assuré à certains moments, les rencontres avec les ours, l’impossibilité de se faire secourir... et vous aurez une idée de ce qui vous attend.

Contrairement à ce qui se fait ailleurs, on ne vous demandera pas, en Alaska, de rester sur les sentiers... Au contraire ! Les milieux arctiques étant extrêmement fragiles, les randonneurs sont encouragés à ne pas marcher en file, ce qui tuerait la plupart des plantes, mais à se disperser. D’ailleurs, la plupart du temps, il n’existe pas de sentier - même à Denali, le plus visité des parcs, on ne randonne qu’à travers le bush.

Au rayon du savoir-vivre, remportez toutes vos ordures (brûlez le papier toilette utilisé), ne coupez pas de bois pour faire du feu et laissez les animaux tranquilles. Purifiez ou faites bouillir (10 min) l’eau et pensez à vous protéger des myriades d’insectes qui pullulent. Plantez la tente de préférence sur les bancs de sable le long des rivières ou (bien) au-dessus de la ligne de marée, ce qui permettra à votre tente de ne pas se transformer rapidement en éponge... Sinon, ne comptez pas trop trouver de l’équipement sur place. Venez préparés.

Les options sont innombrables. Choisissez la zone que vous préférez explorer : fjords et forêts du Sud-est ou du Centre-sud, cœur des montagnes, taïga, toundra, rivages arctiques, etc. Pour faire simple, plus vous irez vers le sud-est, plus vous serez mouillés, mais moins vous aurez froid.

Parmi les treks les plus populaires, mentionnons le célébrissime Chilkoot Trail (56 km), qui emprunte le chemin des orpailleurs venus tâter des filons du Klondike en 1898. Ardu ! On conseille aussi le Resurrection Pass Trail (62 km), lui aussi tracé par des chercheurs d’or, qui relie Hope (sur le Turnagain Arm, près d’Anchorage) à la rivière Kenai. Plus aisé, ne manquez pas le splendide sentier côtier longeant le littoral au sud de Seward (7,3 km par sens), dans la péninsule de Kenai, avec une section sur la plage, praticable à marée basse seulement.

Le parc national de Denali

L’image du mont Denali (anciennement McKinley), dressé tel un gigantesque gâteau blanc tutoyant les nuages, se reflétant dans Wonder Lake, a fait le tour du monde. Oui, mais... Le mont Denali (anciennement McKinley) ne se voit pas depuis l’entrée du parc de Denali, distante de plus de 100 km. Une route part dans sa direction, mais les voitures particulières ne peuvent l’emprunter que sur 15 miles. Là, entre deux pentes, un petit bout de McKinley dépasse et c’est tout.

Pour aller plus loin, il faut emprunter l’un des bus du parc. Il faut réserver (possible en ligne) et payer. Certains réservent longtemps à l’avance par mesure de précaution.

Les bus descendent le long de l’unique piste qui pénètre dans le parc, en s’arrêtant (plus ou moins longtemps selon l’humeur du chauffeur) à chaque fois que des animaux montrent le bout de leur nez. Bref, c’est très aléatoire et le trajet aller et retour est franchement fatigant pour une balade dans la journée (8h aller-retour jusqu’au Visitor Center, 11h jusqu’au lac).

En conclusion : prévoyez de camper dans l’intérieur du parc (et non pas juste à l’entrée) et d’y rester plusieurs jours. Les campeurs et randonneurs bénéficient d’ailleurs de bus spéciaux.

Sports d’eau

Les amateurs de kayak de mer prendront leur pied, à condition de bien se préparer. Trois parcs se prêtent idéalement aux explorations de plusieurs jours (voire semaines) :

  • le Misty Fjords National Monument près de Ketchikan, aux falaises homériques ;
  • le parc national de Glacier Bay, aux eaux semées d’icebergs ; 
  • et le parc national de Kenai Fjords, où les glaciers de la calotte d’Harding se déversent en mer.

Ceux qui ont une préférence pour le canoë s’intéresseront à la Cross Admiralty Canoe Route, près de Juneau, ou à la Swan Lake Canoe Route, dans la péninsule de Kenai (entre autres). Dans tous les cas de figure, il faudra faire avec la brume, la pluie, le froid et la forte amplitude des marées (table des marées indispensable). Les itinéraires longs en canoë incluent souvent des portages, parfois courts, parfois non... Étant donné les conditions, des excursions guidées peuvent sembler préférables.

Dans l’intérieur des terres, de nombreuses rivières se prêtent au rafting, à commencer par la Nenana, aux portes de Denali. Au programme : rapides de classe I à IV.

Sports d’hiver

Malgré les efforts de l’office de tourisme d’Alaska, rares sont encore ceux qui visitent la région l’hiver. Ceux qui s’y aventurent pourront s’offrir une balade en traîneau à chiens, une virée en raquettes ou en motoneige, une descente en ski (Alyeska, à Girdwood, n’est qu’à 45 min d’Anchorage), un tour de ski de fond, ou même de skijoring : un skieur est tiré par un ou deux chiens de traîneau !

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