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Forum Pérou
Andahuaylas et sites archéologique de Sondor. De Huaraz à Cuzco à travers la Cordillère des Andes, 3ème partie.
Dernière activité le 22/12/2020 à 14:03

Le 22 décembre 2020
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Et l'épisode précédent sur le site du Routard : Eaux turquoise de Millpu
Après une seconde nuit à Ayacucho, nous reprenons la route, en direction d’Andahuaylas. 5 heures de trajet en minibus collectif.
Alors que la veille nous commencions à être lassés par les nombreuses heures de bus, nous sommes émerveillés par le trajet. Dès la sortie de la ville la route entame une vertigineuse montée en lacets à flanc de montagne. Nous apercevons, à l’horizon, les sommets de la Cordillère Centrale. Nous traversons un plateau parsemé de champs, avant de passer un col routier à 4400 mètres. La route virevolte allégrement. Nous entamons une descente qui nous amènera à 1800 mètres d’altitude. Le paysage et la végétation changent radicalement. L’air est plus chaud, l’atmosphère différente. Les plantes deviennent tropicales, de nombreux bananiers poussent. Nous traversons, avant de le longer sur plusieurs kilomètres, le rio Pampas. A partir de là la route s’élève à nouveau, avant de finir par une ultime descente vers Andahuaylas.
A peine avons-nous débarqué du bus que nous sentons une certaine animosité. L’ambiance est électrique. De grosses pierres sont posées sur la chaussée pour empêcher les véhicules de passer. Les mineurs des environs sont en grève pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail. Pour donner plus de poids à leur grève et à leurs revendications ils ont également bloqué les rues de la ville. Entrer, sortir ou circuler dans Andahuaylas devient compliqué !
La ville est plutôt petite, nous marchons jusqu’à la place principale. Pour l’instant le gros des manifestants est à bonne distance. Toutes les boutiques et les restaurants sont fermés, leurs devantures sont protégées. Les habitants tentent d’observer ce qu’il se passe par leurs fenêtres, sans oser sortir. Nous trouvons un endroit pour nous restaurer, nous déjeunons rapidement, sans être sereins. Puis nous prenons une chambre dans un hôtel un peu à l’écart de l’agitation, El Encanto de Oro. Personne n’est en mesure de nous renseigner par rapport aux manifestations et à la durée des blocages.
Au Pérou et en Bolivie, bloquer des villes ou des axes routiers est la principale manière de revendiquer quelque chose ou d’exprimer son mécontentement ! Cela est donc fréquent. Les blocages peuvent durer des jours voire des semaines et dégénèrent parfois.
Dans l’après-midi nous sortons en ville pour tenter d’obtenir des informations et voir quelles sont nos possibilités pour les jours suivants. Paradoxalement, alors que la ville semble en état de siège, nous ne ressentons pas vraiment de sentiment d’insécurité dans les rues.
En venant dans la région nous voulions découvrir la forêt de pierres (bosque de piedras) de Pampachiri. A 3 heures de route d’Andahuaylas il s’agit d’un lieu où des cônes de pierres, sculptés par la pluie et le vent, sortent du sol, tels des arbres. Pour s’y rendre, 2 options, le minibus ou le taxi collectif. Une nouvelle fois personne n’est en mesure de nous indiquer d’où partent les minibus vers Pampachiri, ni les horaires. Nous faisons le tour des compagnies de transport et ne sommes pas plus avancés. De plus il est peu probable que des minibus puissent circuler avec les blocages en cours… Nous tenterons le taxi collectif le lendemain.
Le soir, les tensions sont un peu retombées, certains restaurants ont rouvert. Nous dinons au café/restaurant D’marce Café, qui donne sur la place principale. Le cadre est très sympa et c’est très bon ! Au choix, sandwiches, croissants au jambon, gaufres, crêpes (ah la crêpe mangue chocolat !), soupes, salchipapas (saucisses et pommes de terre/frites mélangées) … Nous y mangerons plusieurs fois pendant notre séjour dans la ville.
Le lendemain nous laissons une partie de nos affaires à l’hôtel et partons vers 7h à la recherche d’un taxi collectif en direction de Pampachiri. Une compagnie de taxi est ouverte mais aucun chauffeur n’est venu travailler ce matin… A cause des blocages ils craignent de n’avoir personne à transporter. Si deux autres voyageurs se présentent, un chauffeur sera appelé et nous emmènera à Pampachiri. Nous attentons pendant 2 heures. Pendant ce temps la ville se réveille et les manifestations reprennent de plus belle. Nous devons nous rendre à l’évidence, personne ne veut prendre le risque d’aller vers Pampachiri aujourd’hui.
Changement de programme, nous décidons d’aller visiter le site de Sondor et le lac Pacucha. Ce n’est qu’à quelques kilomètres et la route pour y accéder n’est pas bloquée. Un taxi, hélé en ville, nous dépose à Sondor.
A l’exception du gardien du lieu, il n’y a personne d’autre que nous. Pourtant le site n’a rien à envier à certains endroits bien plus touristiques dans la Vallée Sacrée.
Le complexe archéologique a été bâti, sur une crête, par la culture Chanka vers l’an 1300. Il s’agissait d’un lieu de vie, avec habitations et champs, mais également d’un important centre cérémoniel. Un escalier d'une centaine de marches permet de grimper une structure pyramidale vers une enceinte circulaire où étaient pratiqués des sacrifices.
Nous passons 2 heures à explorer les moindres recoins du site.
Pendant ce temps une famille péruvienne est arrivée. Ils effectuent la visite bien plus rapidement que nous. Cela nous arrange, nous profitons de leur véhicule pour repartir vers le lac Pacucha.
Il est maintenant temps de déjeuner. Nous faisons une halte dans un restaurant au bord de l’eau. Le dimanche le lieu doit être pris d’assaut par des péruviens qui viennent passer une journée de détente ; ce midi nous sommes seuls pour déguster une truite fraichement sortie du lac. Nous digérons le repas en effectuant une sortie en pédalo ! Avant de rentrer à Andahuaylas en minibus.
Nous profitons de l’après-midi pour aller chez le coiffeur/barbier. Après trois semaines de périple les cheveux et la barbe de Monsieur ont besoin d’un petit rafraichissement. Nous passons un agréable moment dans ce salon tenu par des jeunes et la coupe est parfaite !
Les manifestations se poursuivent en ville, mais à bonne distance. La présence policière est impressionnante. Des groupes de policiers, lourdement armés, casqués, avec un bouclier de protection, sont postés à de nombreux coins de rues. Les commerçants ont rouvert leurs boutiques, tout en restant attentifs à l’avancée des manifestants. Lorsque ces derniers se rapprochent, les portes et les volets se ferment. Quand ils sont passés et que le calme revient la vie reprend son cours. Le marché, principal lieu d’approvisionnement des habitants, est également ouvert mais les stands sont plus clairsemés qu’habituellement. On y trouve des fraises ; nous n’en avions pas mangé depuis la Cordillère Blanche. Il fait beau, nous allons déguster une glace sur la place principale à l’ombre des palmiers.
Le lendemain nous tentons une nouvelle fois de nous rendre à Pampachiri. Cette fois la route pour y accéder est bloquée. Décidément cette forêt de pierre se refuse à nous ! Puisque les blocages s’intensifient nous décidons de quitter la ville tant que nous le pouvons encore. Nous embarquons dans un minibus à destination d’Abancay, prochaine (et dernière) étape sur la route de Cuzco. 2h30 de route (contre près de 4 heures en bus). Le trajet, très accidenté, se déroule sans encombre. Une nouvelle fois nous passons un col à plus de 4000 mètres, avant d’entamer une longue et impressionnante descente, jusqu’au rio Pachachaca. Cette rivière, coule au fond d’un canyon encaissé à 2000 mètres d’altitude. Depuis toujours il s’agit du seul point de passage entre les villes d’Andahuaylas et d’Abancay. A quelque distance du pont moderne, un pont colonial construit en 1650, enjambe la rivière. Dans cette très étroite vallée, le climat est tropical, permettant à une végétation exotique, bananiers, canne à sucre…, de s’épanouir.
Arrivés à Abancay nous ne trainons pas en ville. L’endroit n’est pas réputé sûr. Située à proximité de la zone VRAEM, où opèrent les narcotrafiquants, le ministère français des affaires étrangères déconseille de se rendre dans la zone sauf « raison impérative ». De notre côté nous n’avons pas vraiment le choix, pour rejoindre Cuzco depuis Andahuaylas il faut passer par là…
Nous achetons, dans la gare routière, de quoi manger et embarquons dans un bus vers Cuzco. 5 heures de trajet au milieu de paysages toujours aussi exceptionnels. La route serpente en permanence, longe une crête, descend au fond d’une vallée en zigzaguant sur les parois de la montagne. Quelques kilomètres de répit, nous suivons le cours d’une rivière. La route s’élève à nouveau, les virages sont plus nombreux. Un site archéologique apparait furtivement. Tarawasi nous indique un panneau. Un sommet enneigé se laisse apercevoir dans le lointain. La zone est plus peuplée, une multitude de petits villages se succèdent. Des « forêts » d’eucalyptus alternent avec des champs. On comprend pourquoi les Incas ont bâti leur capitale dans la région, les vallées sont plus larges et même en altitude les plateaux sont vastes, couverts d’importantes surfaces cultivées.
Informations utiles !
Minibus Ayacucho - Andahuaylas : 25 soles par personne
Hôtel El Encanto de Oro (Andahauylas) : chambre matrimoniale 60 soles
D’marce Café : 20-25 soles par personne
Taxi Andahuaylas - Sondor : 30 soles
Restaurant Pacucha : 39 soles pour 2 personnes
Coiffeur : 15 soles pour cheveux et barbe
Minibus Andahuaylas - Abancay : 15 soles par personne
Bus Abancay - Cuzco : 20 soles par personne
Sur la route de nos voyages

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Après une seconde nuit à Ayacucho, nous reprenons la route, en direction d’Andahuaylas. 5 heures de trajet en minibus collectif.
Alors que la veille nous commencions à être lassés par les nombreuses heures de bus, nous sommes émerveillés par le trajet. Dès la sortie de la ville la route entame une vertigineuse montée en lacets à flanc de montagne. Nous apercevons, à l’horizon, les sommets de la Cordillère Centrale. Nous traversons un plateau parsemé de champs, avant de passer un col routier à 4400 mètres. La route virevolte allégrement. Nous entamons une descente qui nous amènera à 1800 mètres d’altitude. Le paysage et la végétation changent radicalement. L’air est plus chaud, l’atmosphère différente. Les plantes deviennent tropicales, de nombreux bananiers poussent. Nous traversons, avant de le longer sur plusieurs kilomètres, le rio Pampas. A partir de là la route s’élève à nouveau, avant de finir par une ultime descente vers Andahuaylas.
A peine avons-nous débarqué du bus que nous sentons une certaine animosité. L’ambiance est électrique. De grosses pierres sont posées sur la chaussée pour empêcher les véhicules de passer. Les mineurs des environs sont en grève pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail. Pour donner plus de poids à leur grève et à leurs revendications ils ont également bloqué les rues de la ville. Entrer, sortir ou circuler dans Andahuaylas devient compliqué !
La ville est plutôt petite, nous marchons jusqu’à la place principale. Pour l’instant le gros des manifestants est à bonne distance. Toutes les boutiques et les restaurants sont fermés, leurs devantures sont protégées. Les habitants tentent d’observer ce qu’il se passe par leurs fenêtres, sans oser sortir. Nous trouvons un endroit pour nous restaurer, nous déjeunons rapidement, sans être sereins. Puis nous prenons une chambre dans un hôtel un peu à l’écart de l’agitation, El Encanto de Oro. Personne n’est en mesure de nous renseigner par rapport aux manifestations et à la durée des blocages.
Au Pérou et en Bolivie, bloquer des villes ou des axes routiers est la principale manière de revendiquer quelque chose ou d’exprimer son mécontentement ! Cela est donc fréquent. Les blocages peuvent durer des jours voire des semaines et dégénèrent parfois.
Dans l’après-midi nous sortons en ville pour tenter d’obtenir des informations et voir quelles sont nos possibilités pour les jours suivants. Paradoxalement, alors que la ville semble en état de siège, nous ne ressentons pas vraiment de sentiment d’insécurité dans les rues.
En venant dans la région nous voulions découvrir la forêt de pierres (bosque de piedras) de Pampachiri. A 3 heures de route d’Andahuaylas il s’agit d’un lieu où des cônes de pierres, sculptés par la pluie et le vent, sortent du sol, tels des arbres. Pour s’y rendre, 2 options, le minibus ou le taxi collectif. Une nouvelle fois personne n’est en mesure de nous indiquer d’où partent les minibus vers Pampachiri, ni les horaires. Nous faisons le tour des compagnies de transport et ne sommes pas plus avancés. De plus il est peu probable que des minibus puissent circuler avec les blocages en cours… Nous tenterons le taxi collectif le lendemain.
Le soir, les tensions sont un peu retombées, certains restaurants ont rouvert. Nous dinons au café/restaurant D’marce Café, qui donne sur la place principale. Le cadre est très sympa et c’est très bon ! Au choix, sandwiches, croissants au jambon, gaufres, crêpes (ah la crêpe mangue chocolat !), soupes, salchipapas (saucisses et pommes de terre/frites mélangées) … Nous y mangerons plusieurs fois pendant notre séjour dans la ville.
Le lendemain nous laissons une partie de nos affaires à l’hôtel et partons vers 7h à la recherche d’un taxi collectif en direction de Pampachiri. Une compagnie de taxi est ouverte mais aucun chauffeur n’est venu travailler ce matin… A cause des blocages ils craignent de n’avoir personne à transporter. Si deux autres voyageurs se présentent, un chauffeur sera appelé et nous emmènera à Pampachiri. Nous attentons pendant 2 heures. Pendant ce temps la ville se réveille et les manifestations reprennent de plus belle. Nous devons nous rendre à l’évidence, personne ne veut prendre le risque d’aller vers Pampachiri aujourd’hui.
Changement de programme, nous décidons d’aller visiter le site de Sondor et le lac Pacucha. Ce n’est qu’à quelques kilomètres et la route pour y accéder n’est pas bloquée. Un taxi, hélé en ville, nous dépose à Sondor.
A l’exception du gardien du lieu, il n’y a personne d’autre que nous. Pourtant le site n’a rien à envier à certains endroits bien plus touristiques dans la Vallée Sacrée.
Le complexe archéologique a été bâti, sur une crête, par la culture Chanka vers l’an 1300. Il s’agissait d’un lieu de vie, avec habitations et champs, mais également d’un important centre cérémoniel. Un escalier d'une centaine de marches permet de grimper une structure pyramidale vers une enceinte circulaire où étaient pratiqués des sacrifices.
Nous passons 2 heures à explorer les moindres recoins du site.
Pendant ce temps une famille péruvienne est arrivée. Ils effectuent la visite bien plus rapidement que nous. Cela nous arrange, nous profitons de leur véhicule pour repartir vers le lac Pacucha.
Il est maintenant temps de déjeuner. Nous faisons une halte dans un restaurant au bord de l’eau. Le dimanche le lieu doit être pris d’assaut par des péruviens qui viennent passer une journée de détente ; ce midi nous sommes seuls pour déguster une truite fraichement sortie du lac. Nous digérons le repas en effectuant une sortie en pédalo ! Avant de rentrer à Andahuaylas en minibus.
Nous profitons de l’après-midi pour aller chez le coiffeur/barbier. Après trois semaines de périple les cheveux et la barbe de Monsieur ont besoin d’un petit rafraichissement. Nous passons un agréable moment dans ce salon tenu par des jeunes et la coupe est parfaite !
Les manifestations se poursuivent en ville, mais à bonne distance. La présence policière est impressionnante. Des groupes de policiers, lourdement armés, casqués, avec un bouclier de protection, sont postés à de nombreux coins de rues. Les commerçants ont rouvert leurs boutiques, tout en restant attentifs à l’avancée des manifestants. Lorsque ces derniers se rapprochent, les portes et les volets se ferment. Quand ils sont passés et que le calme revient la vie reprend son cours. Le marché, principal lieu d’approvisionnement des habitants, est également ouvert mais les stands sont plus clairsemés qu’habituellement. On y trouve des fraises ; nous n’en avions pas mangé depuis la Cordillère Blanche. Il fait beau, nous allons déguster une glace sur la place principale à l’ombre des palmiers.
Le lendemain nous tentons une nouvelle fois de nous rendre à Pampachiri. Cette fois la route pour y accéder est bloquée. Décidément cette forêt de pierre se refuse à nous ! Puisque les blocages s’intensifient nous décidons de quitter la ville tant que nous le pouvons encore. Nous embarquons dans un minibus à destination d’Abancay, prochaine (et dernière) étape sur la route de Cuzco. 2h30 de route (contre près de 4 heures en bus). Le trajet, très accidenté, se déroule sans encombre. Une nouvelle fois nous passons un col à plus de 4000 mètres, avant d’entamer une longue et impressionnante descente, jusqu’au rio Pachachaca. Cette rivière, coule au fond d’un canyon encaissé à 2000 mètres d’altitude. Depuis toujours il s’agit du seul point de passage entre les villes d’Andahuaylas et d’Abancay. A quelque distance du pont moderne, un pont colonial construit en 1650, enjambe la rivière. Dans cette très étroite vallée, le climat est tropical, permettant à une végétation exotique, bananiers, canne à sucre…, de s’épanouir.
Arrivés à Abancay nous ne trainons pas en ville. L’endroit n’est pas réputé sûr. Située à proximité de la zone VRAEM, où opèrent les narcotrafiquants, le ministère français des affaires étrangères déconseille de se rendre dans la zone sauf « raison impérative ». De notre côté nous n’avons pas vraiment le choix, pour rejoindre Cuzco depuis Andahuaylas il faut passer par là…
Nous achetons, dans la gare routière, de quoi manger et embarquons dans un bus vers Cuzco. 5 heures de trajet au milieu de paysages toujours aussi exceptionnels. La route serpente en permanence, longe une crête, descend au fond d’une vallée en zigzaguant sur les parois de la montagne. Quelques kilomètres de répit, nous suivons le cours d’une rivière. La route s’élève à nouveau, les virages sont plus nombreux. Un site archéologique apparait furtivement. Tarawasi nous indique un panneau. Un sommet enneigé se laisse apercevoir dans le lointain. La zone est plus peuplée, une multitude de petits villages se succèdent. Des « forêts » d’eucalyptus alternent avec des champs. On comprend pourquoi les Incas ont bâti leur capitale dans la région, les vallées sont plus larges et même en altitude les plateaux sont vastes, couverts d’importantes surfaces cultivées.
Informations utiles !
Minibus Ayacucho - Andahuaylas : 25 soles par personne
Hôtel El Encanto de Oro (Andahauylas) : chambre matrimoniale 60 soles
D’marce Café : 20-25 soles par personne
Taxi Andahuaylas - Sondor : 30 soles
Restaurant Pacucha : 39 soles pour 2 personnes
Coiffeur : 15 soles pour cheveux et barbe
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