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Forum Canaries
Trois îles des Canaries : La Gomera, La Palma, Ténérife
3 réponsesDernière activité le 10/04/2019 à 19:17 (consulter)

Le 10 avril 2019
Du 7 au 20 mars, j'ai effectué un séjour de découverte de l'île de La Palma assorti d'un bref passage à La Gomera et Ténérife.
3h30 de vol depuis Charleroi et mon avion atterrit à l'aéroport Reine Sofia de Ténérife.
Le bus 111 me conduit au centre de Los Cristianos et j'embarque deux heures plus tard sur un ferry Fred Olsen alors que le crépuscule s'installe.
À 20h00 je pose le pied sur l'île de La Gomera.
J'ai 200 mètres à parcourir pour atteindre la Plaza Las Americas où me rejoignent Patricia et son ami qui vont m'héberger pendant 3 nuits.
Vendredi 8 mars : Valley Gran Rey
Patricia me fait visiter le centre de San Sebastián, ville chargée d'histoire d'où partit Christophe Colomb à la découverte des Amériques.
Les hauteurs de l'île sont masquées par les nuages et les bourrasques de vent se succèdent.
J'avais prévu un circuit pédestre autour de la Degolla de Peranza et j'opte pour un circuit en bus.
La ligne 1 conduit à Valley Gran Rey.
Le bus se remplit essentiellement de randonneurs et démarre à 10h30.
Rapidement, nous nous élevons au gré des lacets d'une route spectaculaire et petit à petit le paysage se métamorphose.
La ville dévoile son agglomération colorée et Tenerife exhibe son impressionnant Teide.
À l'endroit où j'envisageais ma randonnée la visibilité est des plus réduite.
Je me félicite pour mon choix.
Au gré des arrêts, des randonneurs descendent pour affronter la tempête.
La parc naturel de Garajonay se dissimule aujourd'hui derrière un voile de brouillard.
Enfin l'autre versant de La Gomera apparaît ainsi que le ciel presque bleu.
Le bus plonge dans l'impressionnante vallée du grand roi au rythme des nombreux lacets de la route.
La petite ville de destination nous accueille avec ses façades bariolées.
À midi, il y a peu de monde dans les rues.
Au terminus j'entreprends la visite du site cerné par d'impressionnantes falaises de lave.
La plage, tantôt sable, tantôt galets fait la renommée de l'endroit en été.
En ce mois de mars c'est le royaume des marcheurs.
Samedi 9 mars : Vallehermoso
La deuxième grande vallée de La Gomera mérite une visite.
La ligne 2 des guaguas me conduit à Vallehermoso sur une route suspendue entre ciel et terre.
Dès la sortie de San Sebastián le bus s'élève au bord d'un ravin vertigineux.
Le bus est complet. La dernière passagère est assise sur les marches.
Nous traversons plusieurs tunnels avant de changer de versant.
Deux énormes rochers jumeaux semblent sortir des nuages.
Hermigua étale ses couleurs dans la vallée du même nom.
Les mouvements de passagers libèrent des places.
Agulo trône sur un promontoire qui plonge dans les flots.
Vallehermoso est reconnaissable au Roque El Cano qui la domine de sa masse.
À la descente du bus les derniers passagers se dispersent.
Je vais accomplir une boucle dans la vallée qui domine le village où subsistent de nombreuses cultures en terrasses.
Le retour s'effectue par le même trajet et le même émerveillement se ressent devant ces richesses naturelles.
De nombreuses terrasses souvent abandonnées témoignent de l'activité qui a dû régner ici.
À San Sebastián, le carnaval bat son plein, fanfare en tête.
Hier c'était l'enterrement de la Sardine.
Tradition qui remonte au temps où ce poisson était la principale source de subsistance des habitants.
Dimanche 10 mars : Départ pour La Palma
Il me reste quelques heures à passer sur la Gomera. J'en profite pour visiter une dernière fois San Sebastián :
La Plaza Las Americas et ses arbres multiséculaires veillés par la statue de Christophe Colomb.
Les hauteurs colorées des faubourgs.
Je passe devant la tour, seule construction d'origine médiévale.
L'hôtel de ville et sa belle façade traditionnelle.
Le belvédère donne droit à une vue sur le port.
À 10h00 le ferry prend le large offrant un dernier regard sur cette île chargée d'histoire.
Deux heures plus tard, après une navigation houleuse, le navire accoste à Santa Cruz de la Palma.
Mon logement pour une semaine se situe dans une rue piétonne de la vieille ville. Le balcon offre une vue sur l'océan.
Je dispose d'une semaine pour découvrir La Palma, la Isla Bonita.
Voici les points forts de cette découverte :
- Pico de la Nieve et Roque de los Muchachos
- Volcan Martin
- La réserve forestière de Cubo de Galga
- De la gorge Angustias au mirador de Los Brecitos
- La côte nord ouest et le Pico de la Cruz
- La route des volcans Du Pico Birigoyo au Pico Nambroque
- Pico de la Nieve
Lundi 11 mars : Pico de la Nieve et Roque de los Muchachos
J'emprunte le bus 500 au port, direction l'aéroport où je prends en charge la Citroën C3 de location.
Pour ce premier jour de découverte de La Palma, j'envisage de parcourir les hauteurs de l'île car le ciel est bleu, pas de nuages en vue.
25 km d'une route sinueuse à travers une forêt de pins canariens me conduisent au parking de départ du circuit pour le Pico de la Nieve.
Le large chemin s'élève agréablement puis bifurque vers un sentier beaucoup plus raide.
La végétation se raréfie progressivement cédant la place à un sol minéral.
Le bord de la caldeira se profile à l'horizon.
Encore quelques lacets et j'atteins le Pico de la Nieve à 2239 mètres.
La caldeira de Taburiente révèle ses parois vertigineuses que les minéraux ont teintées de différentes couleurs.
La côte est visible en contre-bas mais la distance estompe les détails du paysage.
Le sentier redescend en boucle en prenant bien soin de ne pas glisser sur les cailloux nombreux. Mes bâtons me rendent bien service.
Je poursuis la route qui sort du bois pour traverser le massif volcanique.
Un festival de couleurs m'accompagne sur cette portion taillée dans le massif. Le soleil fait étinceler les minéraux.
Les miradors offrent de rares places car il y a du monde sur les crêtes.
Observatoire et Roque de los Muchachos
Plus loin surgissent les télescopes constituant l'observatoire du Roque de los Muchachos.
J'aborde le sentier qui conduit au Roque de los Muchachos, à 2426 mètres, c'est le plus haut sommet de l'île.
Autre regard sur la caldeira.
Le spectacle est grandiose.
3 réponses
Re: Trois îles des Canaries : La Gomera, La Palma, Ténérife (suite 1 du séjour)
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Il y a 1 année
Aujourd'hui, je m'oriente vers Los canarios avec comme objectif de gravir le volcan Martin qui avec 1597 mètres est le plus haut sommet du sud.
La route se poursuit par une piste en béton et un chemin qui conduit jusqu'à la zone récréative de Fuente de los Roques.



Je reprends le GR 131 qui serpente entre les pins sur un massif de lave noire.

Avec l'élévation, le vent se fait plus fort d'autant que le sentier se fait plus raide.

Une bifurcation conduit au sommet où le rouge domine.


Une vue à 360° me récompense de ces efforts.
La descente s'effectue dans des éboulis de lave qui soulèvent un nuage de suie à mon passage.
Je consacre l'après midi à la pointe sud dominée par le volcan Teneguia dont la dernière éruption date de 1971.

La lave de fraîche date ne laisse la place à aucune végétation.
La route se termine au pied du Faro de Fuencaliente qui se compose, en fait de deux édifices.

Les salines offrent leurs bassins colorés.

Mercredi 13 mars : de la gorge Angustias au mirador de Los Brecitos
Le Barranco de las Angustias (la gorge des angoisses) est la voie privilégiée pour accéder à la Caldeira de Taburiente.
Je quitte Santacruz alors qu'il fait encore nuit.
36 km à parcourir pour rejoindre l'autre versant de l'île en passant par un long tunnel.
Je traverse El Paso puis Llanos pour ensuite descendre dans la gorge par une route étroite.
Les précautions sont de rigueur car croiser un véhicule demande un maximum d'attention.
Le parking est désert.
J'emprunte le lit de la rivière réduite à un filet d'eau.

Le silence est envoûtant.
Sur plusieurs kilomètres il faut enjamber le cours d'eau, grimper les flancs escarpés, longer le lit sablonneux, passer sous des aqueducs dans un environnement de rêve bordé de parois impressionnantes.



La montée véritable arrive enfin dominée par la Roche Ifane.

Le sentier pavé s'élève en lacets serrés.
Le soleil embrase les cimes.

J'arrive au refuge où le gardien m'accueille gentiment et m'indique la bonne voie car l'endroit rayonne en plusieurs sentiers vers le coeur de la caldeira.

J'en profite pour visiter le refuge dont le hall est décoré de nombreux panneaux indicatifs ainsi qu'une collection de pierres.
Une reproduction en relief de la caldeira permet de se situer.

Je franchis un gué puis enjambe un torrent impétueux.

J'aborde la remontée vers Los Brecitos par un sentier qui s'élève agréablement à l'ombre des pins.

Des miradors offrent de superbes points de vue.


Arrivé au mirador de Los Brecitos pourvu d'un petit parking réservé je redescends par une portion de route qui débouche sur un sentier dévalant les pentes de la caldeira.

Avec 20 km de longueur et plus de 1000 m de dénivelées positive et négative ce sera ma randonnée la plus sportive du séjour.Jeudi 14 mars : la réserve forestière de Cubo de Galga
Le temps couvert de ce mercredi m'incite à effectuer un parcours de faible altitude.

À 20 km au nord de Santa Cruz se situe un univers entièrement végétal : Cubo de Galga riche de sa laurisilva composée de lauriers et de fougères.

C'est l'occasion de parcourir la route littorale qui entre 2 tunnels laisse apercevoir l'imposant relief.
Un petit parking marque le début du circuit qui s'enfonce dans la forêt.
Le sentier est rendu glissant par l'humidité.
Il s'élève de 300 mètres pour atteindre le mirador de la Somada Alta à 770 mètres.
Peine perdue, la vue est complètement bouchée.

La descente réclame la plus grande attention car la pluie sur une pente très raide rend chaque pas particulièrement acrobatique.

Je quitte le bois à la limite du plafond nuageux.

C'est l'occasion de contempler la vue sur la vallée de San Bartolomé.
Re: Trois îles des Canaries : La Gomera, La Palma, Ténérife (suite 2 et fin du séjour)
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Il y a 1 année
Je souhaitais randonner vers le sommet de Bejenado mais pour accéder au mirador de Cumbrecita il faut s'inscrire au préalable sur le site internet pour tenir compte de exiguite du parking.
En contre Je poursuis la route par la traversée des bourgades de El Paso et Los Llanos aux rues fleuries et aux jolies façades.
LÀ route descend vers Tazacorte, c'est l'occasion d'une pause photos le long d'un immense champ de bananiers.

La remontée est tout aussi vertigineuse et à 594 m le mirador Del Time permet de plonger le regard vers le Puerto de Tazacorte.

Tijarafe est célèbre pour ses maisons de pêcheurs adossées à la baie des contrebandiers accessibles par une route de 600 m de dénivelée négative.
Je me contenterai de flâner dans les rues "d'en haut " agrémentées de jolis parcs fleuris.
Le mirador du Barranco de Garome planté d'arbres exotiques est l'occasion d'un arrêt panoramique car le paysage se renouvelle en permanence.

À hauteur de Las Tricias j'aborde la remontée de la caldeira. 1100 mètres de lacets à plus de 10% constitue une épreuve d'endurance mais la forêt canarienne est si belle que ce parcours en devient agréable.
J'accède au site des télescopes et retrouve la route panoramique dans son écrin minéral.

Elle passe en contrebas de la crête sommitale.
En cherchant bien, à proximité du Degollada de Franceses, je trouve à me garer. Les places sont rares, même en semaine.
Un sentier tracé dans la cendre volcanique permet de rejoindre le Pico de la Cruz à 2351 m.

La vue plonge dans les profondeurs de la Caldera de Taburiente sans en atteindre le fond, 2000 mètres plus bas. Ses parois aux minéraux colorés sont un motif d'émerveillement.


Samedi 16 mars : la route des volcans du Pico Birigoyo au Pico Nambroque
18 km de route pour une élévation à 1440 mètres me conduisent au refuge El Pilar.
Sur le trajet je fais un arrêt à l'observatoire astronomique.


L'atmosphère de La Palma et la pureté de son ciel en font un lieu privilégié pour les amoureux des étoiles.
Ici la carte du ciel nocturne permet de guider votre regard.
La route des volcans débute à la zone récréative de El Pilar où les barbecues sont en phase de préparation.

Le sentier s'élève dans la forêt de pins canariens et emprunte le tracé du GR 131.
Une bifurcation conduit aux flancs du Pico Birigoyo. Elle est indiquée par un cairn. Sur ce tronçon, les cairns sont les seuls modes de balisage.

Progressivement le minéral triomphe du végétal et arrivé sur la crête je peux contempler le fond du cratère. Le regard enveloppe tout le paysage : la caldera de Taburiente au nord, le littoral est et ouest et la chaîne des volcans au sud.


Cette chaîne me conduit à monter et descendre plusieurs collines.


Je dépasse la montana de la Barquita, puis celle de los Charcos avant de rejoindre le chemin officiel.
Le Pico Nambroque se détache sur l'horizon.
Le cratère du Hoyo Negro de formation récente ouvre sa gueule noire certes mais garnie de nombreuses couleurs.


Dimanche 17 mars : transfert à Ténérife
C'est la fin de mon séjour dans l'île de la Palma.
Je vais restituer la voiture à l'aéroport et le temps qu'il me reste est consacré à visiter la vieille ville.
Entièrement piétonne, c'est la mieux conservée de tout l'archipel.
De jolies façades témoignent du riche passé commercial de l'île.
Une copie de la Santa Maria abrite un musée naval.

Les palais et les églises complètent ce riche patrimoine architectural.


Je rejoins le port où deux énormes paquebots sont à quai déversant leurs flots de touristes.
Le ferry Fred Olsen prend le large.

L'île s'éloigne et ses hauts volcans parcourus la veille émergent d'une couche de nuages.
Je paresse sur la plage arrière du ferry bercé par la houle, par chance à l'abri du vent.
Le passage devant La Gomera évoque de récents souvenirs.
C'est par une température de 25° que je débarque à Los Cristianos. La ville regorge de touristes. C'est dimanche mais tous les commerces sont ouverts.
Sebastian m'accueille dans son appartement richement décoré. Le balcon offre une vue sur les montagnes de l'arriere-pays. Lundi 18 mars : farniente à Los Cristianos
Une douleur au pied m'empêche de randonner.
Quelques comprimés de paracetamol obtenus avec la farmacia du quartier vont y remédier.
J'en profite pour mettre en forme mes notes de séjour.Mardi 19 mars : Las Cañadas et la Montana Guajara
À 9h30, le bus 343 entame une ascension de 2100 m et 41 km pour faire une halte à Parador de Las Cañadas. C'est un des points d'entrée dans de domaine du Teide.
Les lacets permettent d'admirer en alternance les villes du littoral, les jumelles balneaires Los Cristianos et Las Americas, et le massif volcanique dont les cimes grossissent au fur à mesure de la progression.

J'entreprends la montée au sommet de la Montana Guajara.
Un cours trajet au départ du parador, sur le plateau volcanique, permet de rejoindre le pied de l'impressionnant massif, 3ème sommet de l'île.
Sa cime me nargue 600 mètres plus haut.

Une première montée emprunte une sucession de lacets vers la falaise de Los Azuleros. Le sentier longe sa base, procurant une ombre salutaire.
Une ancienne coulée de lave de couleur jaune-ocre, les Piedras Amarillas, mise en valeur par les rayons du soleil matinal, ravit le regard.

La Degollada de Ucanca scinde le sentier en deux directions : Le Sombrero de Chasna et la Guajara.
La trace descend légèrement avant d'aborder la montana dont le sommet est défendu par d'impressionnantes falaises.
Un sentier de création récente remplace l'ancienne trace sinuant parmi les éboulis.
Une corniche traverse la falaise et c'est par une lente élévation que j'accède au sommet.
Le Teide, tel un géant de 3718 mètres , flanqué de ses deux « épaules », le Pico Viejo et la Montana Blanca , domine tout le paysage.

J'aperçois au loin le parador avec, à proximité, les Roques de Garcia.

657 mètres de dénivelées + et - en 4 heures me ramènent au point de départ.
J'ai une petite heure pour profiter du soleil et le bus amorce la descente.
Le paysage volcanique éblouit par sa diversité.Mercredi 20 mars Tôt le matin un bus me transfert à l'aéroport.
C'est la tête remplie d'images féériques que je patiente à l'aéroport.
Ces trois îles ont tenu leurs promesses : un contact avec la nature dans un environnement de rêve.
Revenir pour compléter l'expérience qui vient de s'achever me hante déjà.Dominique
Re: Trois îles des Canaries : La Gomera, La Palma, Ténérife (suite 2 et fin du séjour)
Signaler
Il y a 1 année
Tres beau compte-rendu.
Je comprendes votre envie de revenir.
J'avais decouvert Tenerife en fevrier et en ce moment je suis a Gran Canaria depuis samedi et pour encore 12 jours et j'aime beaucoup aussi.
La ville de Las Palmas est tres belle,riche culturellement et les autres villes que j'ai visitees sont jolies aussi avec de beaux paysages: Arucas, Galdar,Agaete et Puerto de las Nieves et pas trop de touristes.
Pour Tenerife j'avais beaucoup aime Taganana et ses environs : de superbes paysages.
Puerto de la Cruz est tres touristique mais pas desagreable,j'avais aussi beaucoup aime La Laguna,La Orotava et Garachico.
Cordialement

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doume54
Message en réponse à doume54 :
Du 7 au 20 mars, j'ai effectué un séjour de découverte de l'île de La Palma assorti d'un bref passage à La Gomera et Ténérife.
3h30 de vol depuis Charleroi et mon avion atterrit à l'aéroport Reine Sofia de Ténérife.
Le bus 111 me conduit au centre de Los Cristianos et j'embarque deux heures plus tard sur un ferry Fred Olsen alors que le crépuscule s'installe.
À 20h00 je pose le pied sur l'île de La Gomera.
J'ai 200 mètres à parcourir pour atteindre la Plaza Las Americas où me rejoignent Patricia et son ami qui vont m'héberger pendant 3 nuits.
Vendredi 8 mars : Valley Gran Rey
Patricia me fait visiter le centre de San Sebastián, ville chargée d'histoire d'où partit Christophe Colomb à la découverte des Amériques.
Les hauteurs de l'île sont masquées par les nuages et les bourrasques de vent se succèdent.
J'avais prévu un circuit pédestre autour de la Degolla de Peranza et j'opte pour un circuit en bus.
La ligne 1 conduit à Valley Gran Rey.
Le bus se remplit essentiellement de randonneurs et démarre à 10h30.
Rapidement, nous nous élevons au gré des lacets d'une route spectaculaire et petit à petit le paysage se métamorphose.
La ville dévoile son agglomération colorée et Tenerife exhibe son impressionnant Teide.
À l'endroit où j'envisageais ma randonnée la visibilité est des plus réduite.
Je me félicite pour mon choix.
Au gré des arrêts, des randonneurs descendent pour affronter la tempête.
La parc naturel de Garajonay se dissimule aujourd'hui derrière un voile de brouillard.
Enfin l'autre versant de La Gomera apparaît ainsi que le ciel presque bleu.
Le bus plonge dans l'impressionnante vallée du grand roi au rythme des nombreux lacets de la route.
La petite ville de destination nous accueille avec ses façades bariolées.
À midi, il y a peu de monde dans les rues.
Au terminus j'entreprends la visite du site cerné par d'impressionnantes falaises de lave.
La plage, tantôt sable, tantôt galets fait la renommée de l'endroit en été.
En ce mois de mars c'est le royaume des marcheurs.
Samedi 9 mars : Vallehermoso
La deuxième grande vallée de La Gomera mérite une visite.
La ligne 2 des guaguas me conduit à Vallehermoso sur une route suspendue entre ciel et terre.
Dès la sortie de San Sebastián le bus s'élève au bord d'un ravin vertigineux.
Le bus est complet. La dernière passagère est assise sur les marches.
Nous traversons plusieurs tunnels avant de changer de versant.
Deux énormes rochers jumeaux semblent sortir des nuages.
Hermigua étale ses couleurs dans la vallée du même nom.
Les mouvements de passagers libèrent des places.
Agulo trône sur un promontoire qui plonge dans les flots.
Vallehermoso est reconnaissable au Roque El Cano qui la domine de sa masse.
À la descente du bus les derniers passagers se dispersent.
Je vais accomplir une boucle dans la vallée qui domine le village où subsistent de nombreuses cultures en terrasses.
Le retour s'effectue par le même trajet et le même émerveillement se ressent devant ces richesses naturelles.
De nombreuses terrasses souvent abandonnées témoignent de l'activité qui a dû régner ici.
À San Sebastián, le carnaval bat son plein, fanfare en tête.
Hier c'était l'enterrement de la Sardine.
Tradition qui remonte au temps où ce poisson était la principale source de subsistance des habitants.
Dimanche 10 mars : Départ pour La Palma
Il me reste quelques heures à passer sur la Gomera. J'en profite pour visiter une dernière fois San Sebastián :
La Plaza Las Americas et ses arbres multiséculaires veillés par la statue de Christophe Colomb.
Les hauteurs colorées des faubourgs.
Je passe devant la tour, seule construction d'origine médiévale.
L'hôtel de ville et sa belle façade traditionnelle.
Le belvédère donne droit à une vue sur le port.
À 10h00 le ferry prend le large offrant un dernier regard sur cette île chargée d'histoire.
Deux heures plus tard, après une navigation houleuse, le navire accoste à Santa Cruz de la Palma.
Mon logement pour une semaine se situe dans une rue piétonne de la vieille ville. Le balcon offre une vue sur l'océan.
Je dispose d'une semaine pour découvrir La Palma, la Isla Bonita.
Voici les points forts de cette découverte :
- Pico de la Nieve et Roque de los Muchachos
- Volcan Martin
- La réserve forestière de Cubo de Galga
- De la gorge Angustias au mirador de Los Brecitos
- La côte nord ouest et le Pico de la Cruz
- La route des volcans Du Pico Birigoyo au Pico Nambroque
- Pico de la Nieve
Lundi 11 mars : Pico de la Nieve et Roque de los Muchachos
J'emprunte le bus 500 au port, direction l'aéroport où je prends en charge la Citroën C3 de location.
Pour ce premier jour de découverte de La Palma, j'envisage de parcourir les hauteurs de l'île car le ciel est bleu, pas de nuages en vue.
25 km d'une route sinueuse à travers une forêt de pins canariens me conduisent au parking de départ du circuit pour le Pico de la Nieve.
Le large chemin s'élève agréablement puis bifurque vers un sentier beaucoup plus raide.
La végétation se raréfie progressivement cédant la place à un sol minéral.
Le bord de la caldeira se profile à l'horizon.
Encore quelques lacets et j'atteins le Pico de la Nieve à 2239 mètres.
La caldeira de Taburiente révèle ses parois vertigineuses que les minéraux ont teintées de différentes couleurs.
La côte est visible en contre-bas mais la distance estompe les détails du paysage.
Le sentier redescend en boucle en prenant bien soin de ne pas glisser sur les cailloux nombreux. Mes bâtons me rendent bien service.
Je poursuis la route qui sort du bois pour traverser le massif volcanique.
Un festival de couleurs m'accompagne sur cette portion taillée dans le massif. Le soleil fait étinceler les minéraux.
Les miradors offrent de rares places car il y a du monde sur les crêtes.
Observatoire et Roque de los Muchachos
Plus loin surgissent les télescopes constituant l'observatoire du Roque de los Muchachos.
J'aborde le sentier qui conduit au Roque de los Muchachos, à 2426 mètres, c'est le plus haut sommet de l'île.
Autre regard sur la caldeira.
Le spectacle est grandiose.
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