Les grands sites et temples mayas

Les Mayas : Belize et Honduras

Continuons notre exploration du monde maya, avec les sites du Belize et du Honduras…

Les sites du Belize

Les sites du Belize
Caracol © PRILL Mediendesign - stock.adobe.com

Si on pense rarement à lui, le Belize, coincé entre le Guatemala et la mer des Caraïbes, appartenait de plein droit à l’aire maya. Certaines de ses cités étaient proches de l’épicentre des basses terres du Sud à l’époque classique, mais toutes ne se visitent pas aisément : certaines sont à peine dégagées et plusieurs se trouvent dans des zones peu sûres.

Parmi les plus grands sites de Méso-Amérique, Caracol siège sur le plateau de Vaca, pas très loin de Naranjo (Guatemala). Alliée de Calakmul et ennemie de Tikal – qu’elle parvint à soumettre un temps –, la ville, étendue sur près de 200 km2, compta probablement 150 000 habitants vers l’an 650. Sa pyramide de Canaa (43 m), coiffée par trois temples dominant les collines nimbées par la forêt tropicale, est la plus grande du pays.

Xunantunich © wollertz - stock.adobe.com

À 40 km au nord, Xunantunich, atteint par un petit bac sur la rivière Mopan, conserve quatre esplanades encadrées de 26 temples et palais. La pyramide massive du Castillo, haute de 40 m, a retrouvé une (petite) partie de ses frises en stuc près du sommet.

Au nord du Belize, Lamanai, rejoint en bateau par la New River, fut un important centre d’échanges dès le 4e s av. J.-C. et parvint à survivre à l’effondrement maya du 9e s. Seules 3 structures y ont été exhumées : le Jaguar Temple, orné de « têtes » de félin assez angulaires ; le High Temple (33 m), dont le sommet, atteint par un escalier très raide, offre un vaste panorama sur la lagune ; et le petit Mask Temple, gardé par deux superbes têtes géantes coiffées d’un crocodile – allusion au nom de la cité, signifiant « crocodile submergé ».

Copán et les sites du Honduras

Copán et les sites du Honduras
Copán © flu4022 - stock.adobe.com

C’est à l’extrémité ouest du Honduras, à proximité de la cité de Quiriguá, que s’implante l’un des plus importants centres culturels mayas : Copán.

Ce n’est pas sa taille passée qui la distingue (env. 25 000 hab.), mais la qualité de ses stèles et décorations sculptées, parmi les plus fines de Méso-Amérique. C’est au 7e s que Copán atteint son apogée, sous le règne de Jaguar de Fumée et de son fils « 18-Lapin ».

C’est en l’honneur de ce dernier que furent réalisées bon nombre des très belles stèles en haut-relief qui ornent la gran plaza. Orientées est-ouest, pour épouser le lever et le coucher du soleil, elles montrent les souverains de face, tête surdimensionnée, conduisant des rituels.

Jeu de balle de Copán © evenfh - stock.adobe.com

Dominant l’esplanade, le templo 16, le plus haut (30 m), a livré un secret bien gardé : il englobait un sanctuaire du 6e s, le templo de Rosalila, haut de 14 m. Parfaitement intact, celui-ci a conservé sa crête faitière et l’ensemble de ses stucs polychromes à dominante rouge (on peut voir une reproduction du monument au musée de Copán). Des structures encore plus anciennes ont même été trouvées en dessous, dont une à la façade stuquée ornée de têtes d’aras et de quetzals. Plusieurs tombes ont aussi été mises au jour.

Le jeu de balle, lui aussi bien préservé, est le second plus grand de l’aire maya après Chichén Itzá. Plus loin, on découvre l’autel Q, sculpté des 16 rois de Copán ; une crypte attenante contenait les ossements de 15 jaguars sacrifiés… L’escalier hiéroglyphique, le plus long texte maya connu (2 200 glyphes), reprend la chronique de la dynastie.

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