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Amman, la capitale

Amman, la capitale
Amann © Leonid Andronov - stock.adobe.com

Bienvenue dans l’une des plus vieilles villes du monde (avec Damas et Jéricho). Située au nord, dans une région verdoyante où s’épanouissent les pins et les oliviers, la capitale de la Jordanie évolue de jour en jour. Jadis calme, Amman connaît toutes les caractéristiques d’une grande ville depuis qu’elle accueille des milliers de réfugiés des pays voisins (Irak, Palestine, Syrie) : les chantiers, les embouteillages et les gros projets immobiliers.

Hormis son centre historique toujours animé, la ville a peu d’attraits. C’est surtout un bon point d’ancrage pour rayonner dans les environs. Mais elle possède tout de même quelques curiosités à voir, comme la citadelle. Un lieu poétique, perché au sommet d’une colline, face aux vestiges d’un théâtre romain. Il offre une vue spectaculaire sur la ville, ses maisons, ses collines et ses mosquées.

Sur la gauche, en arrivant au sommet, il faut imaginer le temple d’Hercule. Depuis sa création au 2e siècle, le temps a fait son œuvre et il n’en reste que des ruines. Mais l’énorme socle laisse deviner la taille de la statue d’Hercule, haute de 9 m, paraît-il. Derrière le musée archéologique, on remarque les vestiges d’un palais omeyyade du 8e siècle, des thermes, une rue à colonnades… Le tout donne une idée du faste de l’époque.

Redescendez au cœur de la ville, le quartier le plus sympa, pour visiter le Jordan Museum. Un beau musée qui retrace l’histoire du pays à travers une collection exceptionnelle. Il abrite par exemple les statues de Aïn Ghazal, les premières créées par l’Homme il y a 9 700 ans, et les Manuscrits de la mer Morte, des papyrus bibliques. Une visite aussi passionnante pour les parents que pour les enfants, qui pourront s’amuser sur les écrans interactifs.

Cité antique de Jerash

Cité antique de Jerash
Jerash © Michalis Palis - stock.adobe.com

À une cinquantaine de kilomètres au nord d’Amman, la petite ville de Jerash renferme une cité antique très bien conservée, à l’instar de Pompéi. À tel point que c’est devenu l’un des principaux sites touristiques du pays, avec Pétra et le wadi Ram. Une demi-journée suffit pour en faire le tour.

Au petit matin, commencez par l’arc de triomphe d’Hadrien, une impressionnante arcade de 13 m de haut. Ensuite, ne manquez pas le temple de Zeus, où les archéologues ont retrouvé les seuls vestiges d’édifice hellénistique en Transjordanie et, à gauche, le théâtre Sud. Superbement restauré, il pouvait accueillir 3 000 spectateurs ! 

Mais l’image que l’on garde du lieu est la Place ovale, immense, majestueuse, cernée de colonnes ioniques. On se sent tout petit, au centre de ces dalles… À voir aussi : le cardo maximus, une artère de 800 m de long bordée de colonnes, le temple d’Artémis et son panorama sur la ville, et enfin, le théâtre Nord. Enseveli sous la terre, ce magnifique théâtre a bénéficié d’une restauration totale. Plus petit que le théâtre Sud, il n’en reste pas moins raffiné et élégant.

Le + de routard.com :

Amman est construite sur 7 collines, le centre-ville (Downtown) se trouvant dans une vallée. De là, les principaux points d'attraits touristiques peuvent se rejoindre à pied, à condition d'aimer la marche à pied et de ne pas être rétif aux pentes, ni aux escaliers !

Forteresse d’Ajloun

Forteresse d’Ajloun
Forteresse d’Ajlun © Ayman - stock.adobe.com

Nous sommes à la lisière de la vallée du Jourdain. Ce n’est pas un panneau qui l’indique, mais le paysage verdoyant de pins et d’oliviers. Située à seulement 20 km au nord-ouest de Jerash, Ajloun mérite le détour pour sa vieille mosquée atypique, coiffée d’un minaret effilé, et surtout pour sa forteresse médiévale.

Bâtie sur une colline, un peu à l’écart du brouhaha de la ville, elle fait la fierté des habitants. La petite ascension (ça grimpe sec !) en vaut la peine.

Si vous voyagez avec un guide, il vous montrera les vestiges d’une église byzantine. Car oui, le château a été construit sur les ruines d’un monastère ! Mais une fois là-haut, on comprend pourquoi : perché à une altitude de 1 100 m, le site domine toute la vallée du Jourdain. Il offre une vue imprenable sur les monts de Judée, le mont Thabor, le plateau du Golan et Umm-Qays. En résumé, il suffit de faire un tour sur soi-même pour voir la Syrie, la Palestine et Israël.

Le + de routard.com :

Jerash (Gerasa) fut fondée au IVe s av JC mais ne prit réellement son essor qu'au IIe s av JC. C'est toutefois après la conquête de la région par Trajan et lors des deux premiers siècles de notre ère que la ville s'enrichit considérablement en raison de ses terres fertiles, notamment après le passage de l'empereur Hadrien au IIe s apr J.-C.

Sites de Gadara (Umm-Qays)

Sites de Gadara (Umm-Qays)
© Ignatius Tan - stock.adobe.com

L’un de nos sites préférés ! On l’aime autant pour ses vieilles pierres que pour son cadre exceptionnel. Du haut de la colline, on surplombe le lac de Tibériade, la vallée du Jourdain et le plateau du Golan. À Gadara (« ville fortifiée » en araméen), l’architecture ottomane se mêle harmonieusement aux ruines romaines. Le petit musée mérite aussi le coup d’œil, tout comme la basilique byzantine, la rue des échoppes, où l’on imagine aisément l’animation qui devait régner, et le théâtre Ouest.

Là aussi, par temps clair, on embrasse la Syrie, Israël et la Palestine rien qu’en tournant la tête. Depuis la petite table d’orientation, on aperçoit les cimes enneigées du mont Hermon, à cheval entre la Syrie et le Liban, et le plateau du Golan annexé par Israël. La frontière n’est qu’à 3 km… S’il fait beau, vous aurez la chance de discerner le mont Thabor et, à son pied, Nazareth.

Le + de routard.com :

Construite au 12e siècle pour empêcher l’avancée des croisés, la forteresse d'Ajloun est le seul exemple en Jordanie d’architecture médiévale bâtie par les Arabes.

Site de Qasr Amra

Site de Qasr Amra
Qasr Amra © Dmitry Chulov - stock.adobe.com

Un château dans le désert, avouons que l’image est poétique. La Jordanie en recèle, à l’est d’Amman. Au beau milieu du désert de rocaille, un chapelet de petits palais arabes parsème le paysage. Ils n’avaient pas vocation à servir de résidence au 8e siècle. C’était avant tout un lieu de détente, après les parties de chasse des califes omeyyades de Damas.

Si vous ne deviez en voir qu’un, ce serait le château d’Amra, isolé au bord de la route à environ 25 km d’Azraq. Il est classé au Patrimoine de l’humanité par l’Unesco. Sans doute grâce à l’originalité de ses fresques, son état de conservation et son architecture originale. Il n’a rien d’un château, tout simplement parce que ça n’en était pas un à l’origine : au 8e siècle, le calife Walid 1er s’était fait construire… des thermes.

On peut conclure la visite de ce lieu atypique, mi-pavillon de chasse, mi-garçonnière, par le musée, qui retrace l’histoire des Omeyyades, l’interprétation des fresques et le fonctionnement d’un hammam.

Le + de routard.com :

Plus isolé, et donc moins touristique, Pella est aussi un site archéologique majeur. Il est très vaste : les ruines sont disséminées sur les collines. Peu impressionnant au premier abord, on tombe sur de véritables trésors (forteresse, églises, murailles de l’âge du bronze) en fouinant un peu.

Le meilleur de la Jordanie : région de la mer Morte

Évidemment, la mer Morte, un site unique et incontournable, mais aussi, dans les environs, des hauts lieux de la chrétienté à ne pas manquer en Jordanie.

Le + de routard.com :

Très rare dans un pays musulman, des fresques représentant des femmes nues ornent les murs des bains. On y voit aussi des scènes de chasse et d’amour.

Mer Morte

Mer Morte
Mer Morte © Frank - stock.adobe.com

N’oubliez pas votre journal (ou votre Routard Jordanie) ! C’est ici, dans les eaux archi-salées de la mer Morte, que les touristes se font photographier en train de bouquiner comme si de rien n’était… Car le « lac renversé », comme le surnomment les Jordaniens, est si salé qu’il est impossible de s’y enfoncer. Mieux vaut ne pas boire la tasse : le taux de salinité est dix fois plus élevé que dans l’océan !

Ce phénomène géologico-chimique unique au monde attire des milliers de visiteurs et assure une relative « prospérité » économique dans la région. Mais le site est menacé : si la mer Morte est aussi salée, c’est parce qu’il y a tout simplement moins d’eau qu’ailleurs. L’effet « serre » de la cuvette dans laquelle elle se trouve provoque l’évaporation d’un mètre d’eau chaque année.

Ici, toutes les plages sont payantes et bien aménagées. Elles appartiennent toutes à des hôtels de luxe. Douches et vestiaires permettent de vite se rincer en sortant de la mer. Parfois, on peut aussi acheter de la boue, à badigeonner partout sur le corps pour retrouver une peau de bébé. Attention : la baignade est strictement interdite en dehors des plages !

Pour en savoir plus : lire notre article La mer Morte, un univers unique

Sites bibliques de Béthanie et du mont Nebo

Sites bibliques de Béthanie et du mont Nebo
Mont Nebo © marcociannarel - stock.adobe.com

La Jordanie, c’est aussi un berceau du christianisme. Commençons au nord par El-Maghtas (Béthanie), le lieu de baptême du Christ. Béthanie a été identifiée avec certitude puis reconnue par le Vatican comme la localité « au-delà du Jourdain où Jean immergeait » (Évangile selon saint Jean ; I, 28). Israël et l’Autorité palestinienne ne sont pas de cet avis et situent plutôt le lieu saint à Qasr-el-Yahud, en Cisjordanie, sur la rive opposée.

Laissons la polémique de côté pour nous concentrer sur les plus beaux endroits du site. Le lieu étant en zone militaire protégée, il faut suivre un circuit tout tracé avec un guide. Le parcours comporte la visite de la source de Jean-Baptiste, du lieu du baptême, du Jourdain, et de la colline d’Elie. C’est depuis cette colline que le prophète serait monté au ciel.

On poursuit avec le mont Nébo, là où Moïse serait mort après avoir contemplé la Terre promise. C’est aussi ici qu’il aurait fait jaillir de l’eau en frappant le sol avec son bâton. Une table d’orientation indique tous les sites incontournables aux alentours. La mer Morte par-ci, l’oasis de Jéricho par-là, les monts de Judée au loin. Un panorama biblique, cela va sans dire...

Enfin, on termine par Madaba, au début de la route du Roi. Ici, vous serez réveillé par le son des cloches : c’est la plus grande ville chrétienne du pays. Spécialisée dans les tapis et les mosaïques, Madaba est un véritable musée à ciel ouvert. Le parc archéologique révèle un festival de mosaïques, les plus anciennes découvertes en Jordanie. Admirez aussi les beaux thèmes décoratifs au sein de l’église des Apôtres. Si vous n’avez pas le vertige, grimpez au clocher du sanctuaire de Saint-Jean-Baptiste. Une fois à l’extérieur, la vue sur la campagne environnante est époustouflante.

Lire aussi Jordanie : les sites religieux de la mer Morte

Le + de routard.com :

Même si vous ne déjeunez pas au restaurant du Dead Sea Panoramic Complex, ne ratez pas la vue depuis la Panoramic Terrace devant le restaurant, splendide. Ce complexe à l’architecture magnifique surplombe la mer Morte de 600 m, quasiment à pic. Il abrite aussi un musée consacré au « lac renversé ».

Le meilleur de la Jordanie : sur la Route du Roi jusqu’à Pétra

Mais qui est donc ce « Roi » ? Le roi des Edomites, à qui Moïse a demandé l’autorisation de fouler ses terres après la traversée du Sinaï ? Ou l’un des rois mages venus d’Orient ? Le mystère reste entier. Quoi qu’il en soit, cette route ancestrale traverse des paysages somptueux. Elle rayonne de Madaba à Pétra, en passant par Karak, Shawbak et le canyon de wadi Mujib. Plutôt compliquée à parcourir en bus : on vous conseille de louer une voiture (avec ou sans chauffeur, à vous de voir).

Le + de routard.com :

Un peu plus loin, à 35 km de Madaba,  le site d’Umm-er-Rasas, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, a l’avantage d’être isolé et peu fréquenté. Les fouilles ont révélé les vestiges d’une dizaine d’églises et chapelles. Un peu à l’écart du site, on peut observer la belle mosaïque qui pavait l’église Saint-Étienne.

Canyon de Wadi Mujib

Canyon de Wadi Mujib
Wadi Mujib © akturer - stock.adobe.com

Le canyon le plus profond de Jordanie. De retour sur la route du Roi, après avoir visité Umm-er-Rasas, on traverse le Wadi Mujib, un profond canyon où serpente la route. Imaginez un peu : la descente commence à 800 m d’altitude jusqu’au barrage à - 100 m !

Si vous voulez vous dégourdir les jambes, faites une halte à la réserve naturelle de Mujib. C’est la plus basse sur terre, puisqu’elle s’enfonce à - 424 m. Cette dénivellation hors norme a engendré une extraordinaire biodiversité. Plus de 300 espèces végétales et de nombreux oiseaux migrateurs y évoluent. Au fond des montagnes difficiles d’accès se cachent même quelques espèces rares, comme le caracal, ce chat sauvage aux oreilles en pointe touffues. Bref, un régal pour les randonneurs !

Dana et Shawbak

Dana et Shawbak
Réserve de Dana © Ayman - stock.adobe.com

Dana, c’est un charmant village de maisons de pierre, entre Karak et Pétra. Seule une poignée de familles vit ici. L’avantage ? Sa situation idyllique, à la lisière d’une réserve naturelle exceptionnelle. Loin des flots de touristes, Dana est une parenthèse parfaite pour les amoureux de calme et de nature, les randonneurs et les photographes. Vous l’aurez compris, c’est l’un de nos coups de cœur.

Sept sentiers sillonnent la réserve. Il y a tant d’animaux différents que chaque piste réserve de nouvelles surprises : sur l’une, on croisera des renards et des loups, sur l’autre des chats sauvages et des gazelles, et ainsi de suite. Pour multiplier ses chances de rencontrer des « oiseaux rares », au sens propre comme figuré, les guides proposent des treks de plusieurs jours. 

À 30 km au sud de Dana, le château de Shawbak vaut le détour. Sur le même principe que celle d’Ajlun, la forteresse de Shawbak a été construite au sommet d’un piton rocheux. Amusez-vous à tester l’acoustique de la vallée en criant fort, le résultat est étonnant.

Le + de routard.com :

Vous avez le choix entre quatre sentiers, quatre promesses de magnifiques balades dans la réserve. Certains sont faciles, comme le sentier du Bouquetin (3-4 heures de marche), d’autres s’adressent aux randonneurs avertis, comme le Malaqi Trail (entre 6 et 7 heures de marche et de nage). Ce dernier parcours est difficile, mais la piscine naturelle de Malaqi offre la plus rafraîchissante des récompenses.

Pétra

Pétra
El Deir © Yevgenia Gorbulsky - stock.adobe.com

On pensait être prêt. Mais après une longue marche entre les hauts canyons (une splendeur en soi), le Khazneh a réussi à nous surprendre par sa beauté et sa majesté. Pétra est sans conteste le plus beau site du Proche-Orient, partageant sans doute le podium avec les pyramides d’Égypte. Une merveille à plus d’un titre.

Une merveille architecturale, tout d’abord, avec ses colonnes et ses tombeaux sculptés dans la roche par la civilisation méconnue des Nabatéens. Une merveille naturelle aussi : le site est niché au cœur d’un somptueux canyon aux nuances rose, orange, rouge, jaune et bleu. Au coucher du soleil, on vous laisse imaginer le résultat… Les grès forment de sublimes dessins, de magnifiques courbes. On assume l’abondance d’adjectifs qualitatifs, Pétra les mérite bien.

C’est aussi un site vivant. Certains bédouins habitent encore en cachette dans les maisons troglodytes, enfouies un peu partout dans la cité. On peut y rester une heure comme une semaine. Deux jours suffisent à voir l’essentiel. Parmi les principaux sites, on retient le Siq, l’accès principal à la ville, caché dans les montagnes. Un impressionnant canyon aux grès blancs et rouges, truffé de niches pour recevoir des idoles.

C’est là, au bout de l’allée, que l’on aperçoit le Khazneh. Le plus beau et le plus connu des monuments de Pétra, la fameuse carte postale de Jordanie. Est-ce un temple funéraire ? Un tombeau ? Les archéologues s’interrogent encore. Admirez tous les détails de cette façade rose en hauteur creusée dans la roche : les personnages, le fronton brisé, les colonnes, etc.

Prévoyez plusieurs heures pour visiter ces autres sites vraiment remarquables : le théâtre, les « tombes royales » et, sur les hauteurs, le « monastère » et le haut lieu du Sacrifice, le « Madhabah ». Si vous disposez d’une journée supplémentaire, profitez-en pour sortir des sentiers battus. Deux randonnées possibles : celle sur le mont Aaron, un lieu de pèlerinage qui mène jusqu’au tombeau du frère aîné de Moïse, ou celle de wadi Es-Sabra, l’une des plus belles randos (panorama extraordinaire, ruines, cascades…).

Le + de routard.com :

Il y a trois entrées possibles dans la réserve : à Dana même (où se trouve le Visitors' Center), à la Tower View Point (15 km au nord du village) par la route du Roi et au niveau du Feynan Ecolodge par la route de la mer Morte. Entrée : 10 JD. Plus d'infos sur wildjordan.com

Le meilleur de la Jordanie : sud et mer Rouge

Tout au sud de la Jordanie, un désert et une mer. Mais pas n’importe lesquels : deux sites mythiques marqués par le souvenir de Lawrence d’Arabie et des fonds sous-marins exceptionnels.

Le + de routard.com :

Le printemps et l'automne sont les deux meilleures saisons pour visiter Pétra. L'été, mieux vaut éviter les heures les plus chaudes de la journée, mais les fortes chaleurs restent (relativement) tempérées par l'altitude du site (870-1100 m), que les aléas climatiques (froid, pluie) peuvent rendre difficilement praticable l'hiver. Il y a beaucoup de monde en avril, ainsi que pendant les vacances de Pâques et de la Toussaint. Enfin, le soleil illumine le Khazneh le matin et le Deir en fin de journée.

Le désert du wadi Ram

Le désert du wadi Ram
Wadi Rum © Carlos Neto - stock.adobe.com

Après la route du Roi, place à la route du Désert. C’est par celle-ci que l’on atteint le wadi Ram (ou wadi Rum, en version anglophone), à 2 heures au sud-est de Pétra. Un désert mythique depuis que le lieutenant Lawrence y a réuni les armées arabes. Ces larges vallées sablonneuses, bordées de montagnes, dévoilent une gamme de couleurs épatantes. On comprend mieux pourquoi les plus belles scènes du film « Lawrence d’Arabie » furent tournées ici même. Et, plus récemment, le film « Seul sur Mars » avec Matt Damon.

On peut y faire une simple excursion en 4x4 ou, si on a un peu plus de temps, une randonnée pédestre, équestre ou même à dos de dromadaire. Le désert offre aussi d’autres activités plus insolites, comme l’escalade ou une nuit chez une famille bédouine. Elle vous apprendra à nourrir les chèvres, à faire le thé, à identifier des empreintes sur le sable.

Et contrairement aux idées reçues, le désert est loin d’être monotone. Au wadi Ram, ne manquez pas le siq du djebel Khazali, une gorge très étroite, comme une oasis confidentielle. Ni le Burdah, une arche naturelle, véritable curiosité géologique. Dans le même genre, on trouve aussi Umm-Fruth, un autre pont de pierre très photogénique.

Au départ de Diseh, on aime les impressionnantes falaises d’Um-Ishrin Inscriptions, et le canyon Al-Barra. Attention, le sable est si épais que les 4x4 s’y enlisent parfois ! Enfin, dans la partie nord, hors zone « réglementée », s’étendent de grandes dunes de sable rouge au sud du djebel El-Kharaz, un beau massif.

Aqaba et la mer Rouge

Aqaba et la mer Rouge
Aqaba © Christophe Cappelli - stock.adobe.com

Aqaba, l’unique station balnéaire de Jordanie ! Coincée entre mer et montagnes désertiques, la ville abrite aussi le seul port du pays. Mais n’allez pas imaginer un petit port de pêche pittoresque, non : l’ambiance « bling bling » fait plutôt penser à Dubaï, avec sa marina et son cortège d’hôtels de luxe et de résidences secondaires. Les jeudis et vendredis soir, Aqaba attire les jeunes et les familles, venus faire du shopping et profiter de la plage.

Heureusement, Aqaba ne se résume pas à cela. Son atout ? Un patrimoine sous-marin exceptionnel, gorgé de coraux et de poissons colorés qui papillonnent dans des eaux limpides. En plus du snorkelling, vous pouvez faire du kayak de mer, du ski nautique ou du windsurf. La plongée, elle, se concentre sur les sites de l’Aqaba Marine Park, une réserve protégée qui se trouve à une douzaine de kilomètres au sud de la ville.

Si vous n'aimez pas plonger, prenez un bateau à fond de verre, en optant pour une sortie de 2-3 h (celle d'1 h n'ayant pas assez loin). Vous explorerez de magnifiques fonds marins, une brochette de coraux aux couleurs pétantes, l’épave d’un char américain et celle d’un cargo espagnol de 73 m de long. On croirait voir le Titanic. Pour ne rien gâcher, les montagnes égyptiennes et jordaniennes tissent une jolie toile de fond.

Le + de routard.com :

Deux villages (Ram Village et Diseh) servent de « porte d’entrée » au Wadi Ram. Au-delà, 740 km² ont été décrétés zone réglementée, dont une portion est une zone sauvage, que l’on peut visiter, mais où les constructions permanentes sont strictement interdites. Pour s’enfoncer dans ces sables, on troque son véhicule classique contre un 4x4, un cheval ou un dromadaire. On peut même y effectuer des randonnées pédestres avec un guide.

Plus d'infos dans notre article Le Wadi Ram, un désert mythique

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