Le meilleur de la Crète

Le meilleur de la Crète : sites archéologiques minoens

La civilisation minoenne, qui doit son nom au légendaire roi Minos, s’épanouit en Crète et à Santorin entre 2700 et 1200 av. J.-C.  Tour d’horizon des sites principaux qui n’ont pas encore livré tous leurs secrets…

Musée archéologique d’Héraklion

Musée archéologique d’Héraklion
Musée archéologique d’Héraklion © tauav - stock.adobe.com

L’un des musées les plus riches de Crète, prélude indispensable à toute découverte de la mythologie en Crète. Retraçant l’histoire et la culture de la civilisation minoenne, il balaye toute l’histoire antique de la Crète, du néolithique à la période gréco-romaine, en passant par les périodes prépalatiale et néopalatiale. Société, exercice du pouvoir, vie domestique, religion… il dresse un portrait exhaustif de la civilisation minoenne.

Les objets exposés proviennent des plus grands sites archéologiques de l’île : céramiques, jarres, bijoux, pièces d’orfèvrerie, statuettes votives, fresques, sarcophages…

Star du musée : le disque de Phaistos, un disque d’argile cuite retrouvé sur le site homonyme. 

Knossos

Knossos
Palais de Knossos © Pavel Timofeev - Fotolia

Le palais de Knossos fut construit vers 1650 avant J.-C. sur les ruines d’un palais de 2000 avant J.-C. Il est le premier palais minoen découvert en 1900 par l’archéologue anglais sir Arthur John Evans.

Le palais de Knossos, le plus grand des quatre palais minoens découverts, fut le centre névralgique du pouvoir mycénien en Crète. La légende raconte que Dédale y construisit un labyrinthe où le légendaire roi Minos enferma le Minotaure.

Croyant avoir trouvé le palais de Minos, Arthur John Evans entreprit de le reconstruire en partie. C’est pourquoi certains murs, plafonds et colonnades sont le fruit de reconstitutions de fresques et de reconstructions en béton. Elles sont controversées tant pour leur relative fidélité historique que pour leur esthétique.

Phaistos

Phaistos
Phaistos © gatsi - stock.adobe.com

Le palais de Phaistos (prononcer « Festos ») est l’un des plus anciens palais minoens, le 2e en importance après Knossos. Le palais n’a pas subi de reconstructions massives comme à Knossos. Les ruines de l’agora, d’appartements royaux (mégaron), de bains lustraux, de magasins et de silos parlent d’elles-mêmes.

Dans la cour principale encadrée de colonnes, on aperçoit encore le dallage datant de 1900 avant J.-C. On suppose que c’est ici que défilaient les processions religieuses.

Construit sur une colline dominant la plaine de la Messara et les collines striées de rangées d’oliviers, le site offre un panorama d’exception.

Nombreux sont les doutes et les questions qui subsistent quant à l’organisation du site. Les fouilles se poursuivent, mais en attendant, ces mystères font le charme de Phaistos.

Malia

Malia
Malia © artistique7 - stock.adobe.com

Le palais date de 1900 avant J.-C. Selon la légende, Malia aurait appartenu à Sarpédon, fils de Zeus et d’Europe, donc frère de Minos, qui régnait sur Knossos. Les vestiges de quartiers d’habitations, d’échoppes d’artisans et de nécropoles s’étendent en bordure de la mer de Libye.

Malia est un bel exemple de la continuité de l’architecture et du pouvoir minoens à travers les siècles. La plupart des ruines que l’on voit datent de la période néopalatiale (entre - 1700 et - 1450 av. J.-C.), celle des premiers palais crétois. Dans le quartier « Mu », qui date de cette période, on peut encore apercevoir des vestiges de magasins, de colonnes, de pièces d’apparat et d’un bain lustral.

D’autres parties du palais, comme le quartier « Nu », datent de la période postpalatiale. On y retrouve les éléments classiques d’un palais minoen : cour centrale ou agora, appartements royaux, salles d’apparat, sanctuaires et magasins de stockage.

Les fouilles sont toujours en cours pour tenter de percer d’autres secrets de Malia.

Agia Triada

Agia Triada
Agia Triada © artistique7 - stock.adobe.com

Comme au bout du monde, dans un environnement sauvage dominant la plaine de la Messara, les ruines d’Agia Triada semblent contempler la mer. Des hypothèses laissent à penser qu’Agia Triada, contemporain au palais de Phaistos, était non pas un palais, mais une villa royale, c’est-à-dire un siège de pouvoir administratif, qui exerçait son pouvoir sur un territoire agricole.

Sur l’esplanade, des bancs sont installés à l’ombre des pins : un poste d’observation idéal des ruines et de la Grande Bleue. Après le mégaron (foyer central de l’habitation), l’agora est identifiable à ses piliers à base carrée. Au sommet de la colline, poussez la porte de la chapelle byzantine, tapissée de fresques.

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Texte : Marie Borgers

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