Made in France

L’art de la table

Porcelaine et faïence, mais aussi couteau, verre Duralex, cocotte et vannerie… La gastronomie française se décline en ustensiles pour un art de la table à son apogée !

Porcelaine, faïence, cristal et verre Duralex

Porcelaine, faïence, cristal et verre Duralex
© Verrerie Biot

Oui, les faïenceries françaises sont toujours présentes à Nevers, Gien, Sèvres, Longwy, Lunéville et Saint-Clément et autres entreprises du patrimoine vivant, près de leurs musées…

Porcelaine de Limoges

La porcelaine de Limoges tient toujours le coup. Ce gisement de kaolin, découvert à la fin du 18e siècle, reçut le privilège royal de Louis XV. La famille Haviland développe « l’or blanc » du Limousin, assurant la prospérité du pays.

Relookée, la porcelaine de Limoges relève le défi industriel avec des créations originales, comme celles des lampes en lithophanie de la maison Bernardaud (EPV). Le musée national Adrien Dubouché à Limoges et la route de la Porcelaine en Haute-Vienne révèlent tous les secrets de cette porcelaine à la renommée internationale.

Faïences de Quimper

Autre exemple d’évolution, qui ne connaît pas les faïences Henriot-Quimper (EPV). Créés en 1690, bols-prénom, pièces uniques et souvenirs bretons, sont toujours réalisés à la main.

De Baccarat à Duralex

Sur la nappe des grands jours, les beaux verres se succèdent, brillants de tous les éclats des cristalleries de Baccarat, Saint-Louis, Daum ou Lalique, tous EPV.

Fantaisiste, la bulle d’air coincée dans les verres de Biot (EPV) n’était qu’une erreur. Le succès de ce verre bullé relancera le processus de fabrication dans ces ateliers à visiter sur la Côte d’Azur.

Rustique, le verre Duralex, star des cantines depuis 1946, trône sur les tables branchées. Facile à empiler, incassable ou presque, bon marché, il subit la dure loi, dura lex, de cette maison du Loiret.

Et bien sûr, l’argenterie et les couverts Christofle (EPV), orfèvrerie fondée en 1830 et « made in France » depuis ses ateliers normands, seront le fini de votre table en beauté.

Des couteaux qui coupent

Des couteaux qui coupent
© Laguiole

Sur les pentes sud du Puy-de-Dôme, les toits de Thiers dégringolent jusqu’aux rives de la Durolle et ses usines. Les couteaux français proviennent à 70 % de cette capitale auvergnate de la coutellerie française.

Thiers

Le véritable couteau de Thiers, pliant, a été conçu par la Confrérie du Couté de Tié en 1944. On trouvera le légendaire Douk-Douk, créé en 1929 à la coutellerie Cognet (EPV).

Laguiole

Faute d’avoir déposé sa marque, le couteau laguiole est devenu un terme générique, envahi de copies à bas prix provenant d’Asie. Préservant la production française, l’entreprise artisanale Laguiole-en-Aubrac (EPV) exporte 72 % de sa production de laguioles en Europe, USA et Japon, idenfiée par l’abeille sur son ressort.

Opinel

Lorsque le savoyard Joseph Opinel, fils de forgeron, fabrique son couteau en 1890, il dépose avec bonheur la marque qui porte son nom. Il ne se doutait pas du succès de ce couteau Opinel vendu à des millions d’exemplaires dans le monde entier.

Peu coûteux, sur un manche de hêtre, sa lame d’acier ultra-coupante est bloquée par une virole de sécurité depuis 1955.

Les trois doigts de Saint-Jean-Baptiste gravés sur sa lame évoquent les reliques de la ville de Saint-Jean-de-Maurienne où se trouvent les usines et le musée Opinel.

Nontron

La coutellerie Nontronnaise (EPV), en Dordogne, vit au rythme de ses lames depuis le Moyen-Âge. Son couteau à manche de buis blond, bloqué par une virole conçue avant l’Opinel, se conjugue également avec de l’ébène, du genévrier ou de l’amourette dans les ateliers à visiter de Nontron.

Nogent

Ouvrez les tiroirs de cuisine pour y trouver à coup sûr les ustensiles et couteaux aux manches en bois de charme marqués de trois étoiles. Ils signent le savoir-faire des coutelleries de Nogent, en Haute-Marne. Musée et Route des Vallées coutellières à visiter.

 

Ustensiles de cuisine

Ustensiles de cuisine
Terrine Pillivuyt © Anne-Marie Minvielle

Cocottes et casseroles

En pays gastronome, la batterie de cuisine française s’enrichit nécessairement de cocottes, idéales pour une cuisson mijotée.

La cocotte Émile Henry émaillée est fabriquée depuis six générations à Marcigny en Saône-et-Loire. La cocotte Revol (EPV) en porcelaine, de cette entreprise fondée en 1769, résiste aux plus hautes températures. Les professionnels et les Américains sont les meilleurs clients de la casserole Mauviel en inox ou en cuivre.

Terrines et cuisinières

Les meilleurs pâtés sont toujours bien cuits et présentés dans les terrines Pillivuyt (EPV). Cette entreprise travaille depuis bientôt deux siècles dans le Cher, après avoir créé la fameuse table Bistrot vers 1900 et ces ravissantes terrines en céramique brune, ornées de têtes d’animaux qui ont fait rêver nos grands-mères. 

Mais toutes ces vedettes culinaires ne sauraient chauffer que sur une cuisinière à gaz La Cornue (EPV) en fonte, acier et laiton, émaillée du noir aux coloris les plus vifs. Une super vedette depuis plus d’un siècle pour cuisines très haut de gamme.

Vannerie

Pour présenter ou ranger tous ces mets, on ne saurait trouver plus solide que la vannerie de Villaines. Ce village troglodyte de Touraine cultive l’osier et le tresse sur place depuis 1937.

Dans la même gamme, les vanneurs de Fayl-Billot en Haute-Marne tressent leur osier depuis trois siècles et enseignent cet art sur place.

Texte : Anne-Marie Minvielle

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