Un tour du monde avec James Bond

Timothy Dalton
Classe tous risques

Avec Timothy Dalton, James Bond retrouve une certaine gravité. Les situations auxquelles il se trouve confronté sont très dures. Bien que toujours photogéniques, les décors des deux films qu’il a tourné sont le cadre de tragédies, même si quelques touches d’humour persistent.

Tuer n'est pas jouer (The Living Daylights – John Glen, 1987)

Le film commence par le meurtre d’un collègue de James Bond lors d’un entraînement sur le rocher de Gibraltar et se poursuit en Europe centrale où il doit exfiltrer un général soviétique à travers le Rideau de fer.

Château de Schönbrunn. Richardjo53 - Flickr - CC BY-SA 2.0

Trois hauts lieux de Vienne sont mis à profit par le réalisateur : l’opéra, la grande roue du Prater et le château de Schönbrunn, de même que le lac Weissensee en Carinthie. Gelé, il s’avère idéal pour une poursuite en auto…

Les scènes qui se passent en Afghanistan ont été mises en scène dans le désert des Mojaves en Californie et à Ouarzazate au Maroc, pays qui a également accueilli le tournage de ce film à Tanger.

Permis de tuer (Licence to Kill – John Glen, 1989)

Le soleil ne garantit pas de joyeuses aventures. James Bond va s’en rendre compte en Floride où l’un de ses amis est assassiné. La vengeance de James Bond va être terrible.

© Hemingway Home - Rob O'Neil Photography

L’action se déroule dans les Keys de Floride, notamment sur le Seven Mile Bridge et dans la maison d'Ernest Hemingway à Key West, belle demeure de style colonial devenue un musée consacré au célèbre écrivain américain.

Elle se poursuit à Isthmus City, ville fictive qui fait songer à Panama City, où les dirigeants locaux sont des trafiquants de drogue sanguinaires. Plusieurs sites au Mexique ont servi de décors, notamment à Mexico et Acapulco (Villa Arabesque, folie du baron Enrico di Portanova).