Activités, sports et loisirs Miami
Miami quartier par quartier
- Miami Beach : une station balnéaire construite au début des années 1930 pour le tourisme de luxe. Le sud de Miami Beach (South Beach ou SoBe) correspond grosso modo à l’Art Deco District, un ensemble architectural qui concentre toute l’animation bling-bling. C’est évidemment l’attraction number one de Miami et le quartier incontournable pour les noctambules.
- Sunny Isles : l’extension nord de Miami Beach. Atmosphère balnéaire et familiale, plus paisible qu’à South Beach (avec moins de caractère et moins d’ambiance).
- Downtown : en pleine restructuration, il se hérisse de buildings modernes à l’approche de Brickell, au sud de la Miami River. Architecture conquérante et larges boulevards enserrant un cœur davantage piéton où s’alignent boutiques et deux musées qui valent le déplacement. Belle animation le soir sur S Miami Avenue, entre 6th Street et Brickell au sud, Brickell Avenue à l’est et 1st Avenue à l’ouest.
- Little Havana : un quartier majoritairement habité par des exilés cubains. Ceux qui connaissent La Havane risquent d’être franchement déçus. Pour les autres, une balade sur la Calle Ocho le dimanche, pour l’ambiance, peut s’avérer dépaysante.
- Coral Gables : ce quartier résidentiel au style méditerranéen fut construit dans les années 1920. Résidences splendides.
- Coconut Grove : à l’origine, le repaire des artistes, intellectuels... ; aujourd’hui, un quartier résidentiel et touristique verdoyant sympa, avec son lot de restos, hôtels ultrachic, shopping malls de luxe...
- Key Biscayne : cette île résidentielle, réputée pour son tournoi de tennis international, est fort prisée des retraités chicos, qui s’y sentent en sécurité, ainsi que des golfeurs. On aime bien son parc naturel et sa plage, à l’extrémité sud de l’île.
- Wynwood Art District et Miami Design District : entre Downtown et Little Haiti, ces deux quartiers se consacrent aux galeries d’art et aux murals (murs peints de fresques) pour le premier, au design pour le second. À ne pas manquer, surtout au moment de l’Art Basel, la grande rencontre d’art contemporain (3 jours au mois de décembre). En dehors de cette période, y passer au moins un après-midi pour profiter des petits restos et bars plus ou moins à la mode qui ont vu le jour.
- Little Haiti : quartier déshérité, essentiellement peuplé par des Haïtiens, pour la plupart arrivés à Miami de 1975 à 1985.
- Palm Island, Hibiscus Island et Star Island : îles de milliardaires nichées dans Biscayne Bay. L’accès en est interdit, mais des bateaux au départ de Bayside proposent d’en faire le tour pour « admirer » les villas de stars.
Sports et loisirs
À Miami, comme partout aux États-Unis, on ne plaisante pas avec le sport ! Baseball, hockey sur glace, football américain et basket-ball, chaque sport américain emblématique est ici bien représenté : les Florida Marlins à la batte, les Florida Panthers à la crosse, les Miami Dolphins sous leur casque grillagé et les Miami Heat au panier...
Ne pas oublier non plus le golf (pas moins de 30 terrains dans les environs) et le tennis (Masters de Miami, en mars), ni le jai-alai, une variante de la pelote basque typiquement floridienne...
Mais le loisir favori de Miami reste bel et bien le culte du corps. Bodybuilding, chirurgie plastique, blanchiment des dents, bronzage à l’excès, etc., les habitants de Miami mettent un point d’honneur à entretenir leur corps, mis en valeur par des vêtements achetés lors de séances de shopping régulières.
Art contemporain et design
Pour comprendre pourquoi Wynwood et Design District sont aujourd’hui devenus des incontournables, plongeons-nous un peu dans l’histoire du quartier.
À l’origine, Wynwood a été pensé comme une cité dortoir pour la classe ouvrière qui travaillait dans le quartier de la confection situé juste au sud. Sous l’impulsion de fabricants new-yorkais, le quartier connut une forte immigration, notamment portoricaine, tant et si bien qu’on le surnommait dans les années 1950 « Little San Juan ». Vient ensuite une période d’exode qui laisse le quartier en proie aux trafics en tous genres. La situation perdure jusque dans les années 1970, mais la construction de l’I95 morcèle le territoire et la classe moyenne émigre dans d’autres quartiers, laissant sur place une population déshéritée. Wynwood connaîtra des tensions raciales jusque dans les années 1980, ainsi que de sérieux problèmes de sécurité engendrés par le trafic de drogue.
Il se peut que ça soit l’achat d’une boulangerie par un collectif d’artistes qui soit à l’origine du Wynwood que l’on connaît aujourd’hui. Dès 1987, un groupe d’artistes, obligés de quitter Coconut Grove suite à l’augmentation des loyers, crée une association à but non lucratif pour acheter une ancienne boulangerie. C’est le fameux Bakehouse Art Complex qui fonctionne toujours aujourd’hui et accueille plus d’une soixantaine d’artistes en résidence. Mais les choses ne bougent pas bien vite.
Jusque dans les années 1990, le quartier n’a pas bonne réputation. En 1993, la Rubell Family Collection y installe son petit musée voué au mécénat artistique, mais c’est au tournant des années 2000 que tout démarre vraiment, quand la société Goldman Properties flaire l’investissement immobilier et le potentiel de Wynwood.
En 2000, la 1re galerie commerciale, la Dorsch Gallery, ouvre ses portes. Suivra Bernice Steinbaum, qui n’hésite pas à quitter Soho pour ouvrir sa propre galerie (fermée depuis). Puis s’établissent des restos, des bars.
En 2009, Toni Goldman imagine une galerie de peinture à ciel ouvert : Wynwood Walls, dont le vernissage coïncidera avec Art Basel, initiant dans le même temps une expo d’art mensuelle appelée Art Walk (le 2e samedi du mois). Wynwood compte aujourd’hui plus de 70 galeries et collections...
Dans la même veine, l’actuel Design District, pratiquement abandonné jusque dans les années 1980, a commencé à être réhabilité dans les années 1990 grâce à l’intervention de Craig Robins, déjà à l’origine de la renaissance de South Beach et de Lincoln Road. En quelques années, le quartier s’est doté d’installations temporaires ou permanentes d’art et de design ainsi que de nombreux showrooms de designers. LVMH, reconnaissant le côté avant-gardiste du projet et son potentiel économique étant donné sa situation, s’associe au projet. Résultat : des showrooms en pagaille, des salles d’expo, des galeries et aujourd’hui une zone commerciale exclusivement réservée au luxe à la pointe de la technologie. Le Design District est certifié LEED, c’est-à-dire qu’il prend en compte la diminution de l’empreinte écologique dans le but de réduire la consommation en énergie.
À l’instar de l’Art Basel Miami Beach, « petite » sœur de celle de Bâle qui accueille depuis 2002 la plus grande foire d’art contemporain aux États-Unis, son pendant design, le Design Miami, accueille les designers du monde entier depuis 2005. Le temps d’une semaine de décembre, Miami devient donc le rendez-vous des galeristes, marchands et critiques du monde entier.
À South Beach, les hôtels conçus et décorés par les plus grands, vitrines de l’art contemporain, rivalisent de design toujours plus pointu ! On doit l’ultramoderne W au cabinet canadien Yabu Pushelberg et à l’Américaine Anna Busta : portes métalliques, carrelage en porcelaine, acrylique brillante, immenses baies vitrées, meubles chromés... Cet hôtel remet d’ailleurs, lors du Design Miami, le prix du W Miami Design of the Future, qui récompense des visionnaires prometteurs, originaux et avant-gardistes, sur un plan conceptuel mais aussi technologique.
Le Setai, lui, a été imaginé par le Belge Jean-Michel Gaty : plus orientalisant, il s’inspire du zen et des jardins asiatiques (murs en teck, baignoires en granit noir et touches de jade). Le Sagamore, « The Art Hotel », comme il se revendique, est un véritable lieu d’exposition d’art contemporain. Client ou pas, on peut y visiter la collection privée Cricket Taplin, exceptionnel aperçu d’artistes établis ou émergeants, de l’installation vidéo à la fresque murale en passant par les photos et le mobilier. Plus récemment, le SLS a été designé par Starck (à qui l’on devait déjà le Delano). De plus en plus d’hôtels de SoBe revendiquent d’ailleurs un rôle de promotion artistique, en ouvrant des boutiques de design ou des galeries d’art. L’un des derniers-nés, The Julia, un hôtel Art déco de style Mediterranean Revival est un modèle du genre. Pensé par Stephen Buto, un designer de Seattle, il est l’expression même d’un intérieur minimaliste. Enfin pour terminer cet inventaire à la Prévert, comment ne pas parler de feue Zaha Hadid et de son Scorpion, son dernier gratte-ciel qui domine aujourd’hui la baie de Biscayne et que l’on aperçoit très bien quand on emprunte la Venetian Way à vélo.
Culture et visites guidées
- Art Deco Welcome Center : 1001 Ocean Dr, au sein de la Miami Design Preservation League. Tous les jours 9h-17h. Infos sur l’Art déco et South Beach en général. Différents tours thématiques y sont proposés, à Miami Beach et dans les autres quartiers de la ville : l’architecture moderne de Miami, le Miami gay et lesbien, etc. Résa en ligne possible pour certains tours. Propose aussi un audioguide en français à télécharger sur votre smartphone via leur application (durée de la visite environ 1h30, prix 25 $).
- Miami Culinary Tours : Départs tous les jours pour explorer South Beach, Little Havana, Wynwood, Design District ou Coral Gables. Durée : 2h-2h30. Compter 69 $ (dégustations incluses). Résa conseillée, 1-2 j. avant.
Une manière amusante de découvrir Miami, son histoire et son architecture, à travers sa cuisine ! Excellents guides. - City Tours – History Miami : 101 W Flagler Street, au Miami Dade Cultural Center. Metromover : Governement Center. Résa par mail, tél, ou au comptoir du musée. A partir de 30 $ selon la balade de 2h.
Itinéraires à la découverte des quartiers ou de sites spécifiques. Balades thématiques (architecture, histoire, musées, etc.) à pied, à vélo et également en bateau. - Miami Off Road : comptez 45 $ la balade de 2h à pied, 55 $ pour 3h30. Quoi de mieux que de visiter Miami en compagnie d’un expat’ français qui connaît sa ville d’adoption comme sa poche ? Au choix ou combiné : la découverte du street art à Wynwood, le quartier bohème de Coconut Grove, ou encore un parcours culinaire à Little Havana. Visites privées et personnalisées également possibles.
Informations culturelles
- Procurez-vous l’hebdomadaire gratuit New Times et le supplément du vendredi du quotidien Miami Herald pour connaître les dernières adresses tendance et les manifestations culturelles du moment.
- Dans la même veine, la brochure Welcome, disponible dans tous les lieux touristiques, fournit de nombreuses informations utiles aux touristes.
- Également miami.com, timeout.com/miami et miamiandbeaches.com pour leurs calendriers d’événements.
- Voir aussi les journaux en ligne courrierdefloride.com et frenchdistrict.com pour les événements dans la sphère francophone.
Shopping
Certains achats restent très intéressants aux États-Unis, et ce malgré un taux de change parfois moins favorable. Voici quelques idées d’articles à rapporter dans vos bagages.
- Les maillots de bains, tenues de plage et lunettes de soleil : choix énorme et rapport qualité-prix bien meilleur que chez nous dans ce style bling bling-paillettes so South Beach. L’avantage, c’est qu’on peut en acheter toute l’année là-bas ! Pensez aussi aux vêtements de surf.
- Les jeans, bien sûr. Les modèles Levi’s coûtent bien moins cher qu’en France (jusqu'à moitié prix hors soldes), même si vous les achetez dans un Levi’s Store officiel. Attention, les numéros de référence ne sont pas les mêmes qu’en Europe, et les tailles changent pour quasiment chaque modèle.
- Le prêt-à-porter décontracté, particulièrement les tee-shirts (choix incroyable) et autres sweats à capuche (hoodies), les baskets (on dit sneakers), notamment les New Balance, Converse et Cie. Guettez dans les magasins les sections clearance (fins de série) qui valent vraiment le coup ; elles sont généralement un peu planquées, au fond ou au sous-sol. Les vêtements pour enfants sont également intéressants, à condition d’aimer les couleurs flashy.
- Les produits dérivés : pas une auberge de jeunesse qui ne vende un tee-shirt à son effigie, pas un resto, un coffee-shop ou un bar qui n’en fasse de même, sans oublier la fabrication en série du joli mug maison...
- Les chaussures et vêtements de sport et de loisirs (yoga et Pilates notamment, mais aussi outdoor).
- Les produits de beauté (cosmétiques, maquillage) coûtent moitié moins cher qu’en France. On les trouve dans les drugstores type Duane Reade, CVS, Rite Aid ou Walgreens.
- De l’art contemporain : en quelques années, Miami est devenu une plaque tournante du design et de l’art contemporain. Bon, là, on parle de gros sous....
- Les appareils photo, caméras (et surtout leurs accessoires), iPod, iPhone et iPad : si vous achetez des appareils électroniques, assurez-vous qu’ils peuvent fonctionner correctement en France (fréquence, norme de lecture notamment). Méfiez-vous des boutiques des quartiers touristiques, en particulier dans Miami Downtown, car derrière l’affaire en or se cache souvent une arnaque en béton armé !
Acheter moins cher
Au moment des soldes (sales), notamment en janvier et en été, les réductions peuvent atteindre des sommets.
Très bon plan : les factory outlets sont d’énormes centres commerciaux situés généralement à la périphérie des villes (accessibles depuis les autoroutes). Très nombreux en Floride, ils regroupent les magasins d’usines de grandes marques américaines de vêtements et chaussures.
Les articles sont souvent écoulés toute l’année à des prix défiant toute concurrence (parfois jusqu’à 75 % de réduction en période de soldes !) et proviennent des stocks des collections précédentes. Ils présentent parfois des défauts mais mineurs (mention « irregular » sur l’étiquette).
Dans ces « temples des soldes », les Américains passent volontiers l’après-midi en famille. Une riche expérience sociologique !
Où trouver des magasins à Miami ?
À South Beach, les grandes enseignes comme Urban Outfitter, Banana Republic, Levi’s, Ralph Lauren, Guess, Victoria’s Secret ou Urban Outfitters sont regroupées dans le bas de Collins Avenue, entre 5th et 9th Streets surtout.
Également pas mal de boutiques sur Lincoln Road Mall).
À Coral Gables, on les retrouve dans le mall of Shops at Merrick Park (presque à l’intersection de la 953 et de l’US 1).
Pour les fashion addicts, au nord de Miami Beach, juste après Sunny Isles, l’Aventura Mall (19501 Biscayne Blvd), regroupe encore plus d’enseignes (extension design prévue fin 2017, avec un rooftop végétalisé).
Pour des prix un peu plus intéressants, nous vous conseillons plutôt, si vous le pouvez, de vous rendre au Sawgrass Mills, à Sunrise, dans les environs de Fort Lauderdale.
Miami en famille, avec des enfants
Miami est une destination de rêve pour les enfants, à tous points de vue. Du soleil toute l’année, des kilomètres de plages de sable blanc ourlées de cocotiers, une architecture colorée comme des cupcakes, des limousines à tous les coins de rues, une poignée de musées ludiques comme le Children’s Museum, des parcs aquatiques et animaliers (Jungle Island, Zoo Miami, Seaquarium), un métro aérien qui sillonne Downtown en passant même entre les buildings, sans oublier les activités nautiques et la plage...
Et si vous êtes prêt à affronter quelques heures de voiture, place aux démentiels parcs d’attractions d’Orlando (voir Le Routard Floride).
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