Géographie et climat Saint-Martin
Géographie
Saint-Martin se trouve à 200 km au nord de la Guadeloupe et à 270 km à l'est de Porto Rico. La partie nord de l'île est française et constitue une collectivité d'outre-mer française. Le sud de l'île fait partie des Antilles néerlandaises. Saint-Martin est bordée à l'est par l'océan Atlantique et à l'ouest par la mer des Caraïbes.
Climat
Le climat de Saint-Martin est tropical. Les températures sont clémentes tout au long de l'année, avec une moyenne de 27 °C, des pointes à 32 °C, et des minimales rarement en-dessous de 20 °C.
La saison sèche s'étend de décembre à avril, la saison d’hivernage de mai à novembre : les pluies y sont relativement rares, et restent brèves.
Quand partir à Saint-Martin ?
La meilleure saison pour partir à Saint-Martin est la saison sèche, entre décembre et avril.
Environnement et réserve naturelle
Un état de fait contribue grandement à sculpter l’identité paysagère de l’île : l’eau est rare, faute de sources naturelles, et l’eau potable doit être obtenue par dessalement de l’eau de mer – une opération très énergivore (l’île possède une usine au nord, une au sud).
L’urbanisation graduelle, particulièrement sévère côté hollandais, a naturellement affecté le milieu. Pour faire face à l’extension des constructions et aux modifications du littoral, la réserve naturelle de Saint-Martin a été créée en 1998. Elle protège 2 900 ha de zone maritime et 160 ha de côtes (avec 2 lagunes), dans la partie nord-est de l’île, jusqu’à l’île de Tintamarre.
Elle a pour vocation de préserver 3 écosystèmes essentiels : les récifs coralliens, mais aussi la mangrove et les herbiers de phanérogames marines, vitaux à l’oxygénation des eaux, à la protection du littoral et au développement des jeunes poissons et crustacés. Le personnel gère en outre d’autres zones naturelles protégées, dont 14 étangs de la partie française, propriétés du Conservatoire du littoral.
Par malchance, la réserve, en 1re ligne géographique, a été largement dévastée par Irma en septembre 2017. Ses infrastructures ont subi d’énormes dégâts. Plus grave, les côtes et les lagunes ont été souillées, polluées par les rejets des bateaux coulés et des dizaines de tonnes de déchets éparpillés par la houle et le vent. Bon nombre des oiseaux qui fréquentaient la zone se sont envolés vers cieux plus cléments. Quant à la mangrove, si importante pour entretenir la faune marine et lutter contre les pollutions et l’érosion des sols, elle a été en grande partie détruite.
Face à ce marasme, des volontaires ont courageusement lancé des campagnes de ramassage... Les récifs et les herbiers marins semblent, eux, s’en être mieux sortis. Les plongées réalisées en décembre 2017 dans le cadre du programme de suivi Reef Check ont montré que la faune et la flore fixes (éponges, coraux, gorgones, etc.) ont assez bien résisté, si l’on excepte les coraux cornes d’élan et cornes de cerf, par nature plus fragiles. Quant aux poissons et crustacés, d’abord perturbés par la turbidité de l’eau (qui s’est prolongée des semaines), ils ont ensuite profité de l’absence de pêche pendant plusieurs mois. En ce qui concerne les sites de ponte des tortues vertes et imbriquées, principalement regroupés sur les plages des Terres Basses, à l’ouest de l’île (hors réserve), tout porte à croire que les pontes de la fin de la saison (mars-novembre 2017) furent détruites par la violence des vagues.
1ers bénéficiaires de la présence de ces territoires préservés, les loueurs de bateaux, les clubs de plongée, de sports nautiques et terrestres partenaires de la réserve naturelle nationale de Saint-Martin, qui ont repris du service proposent des activités encadrées sur de nombreux sites. Ils collectent une redevance de 2 € par client et par jour, reversée à la réserve pour financer la conservation de ce patrimoine naturel. Les sociétés partenaires arborent un logo bleu « Société partenaire ». Sachez les reconnaître et contribuez vous aussi à l’effort de restauration.
Faune et flore
La partie terrestre de la réserve naturelle de Saint-Martin englobe le cordon littoral de la baie de l’Embouchure, les côtes rocheuses de la pointe nord-est de l’île et la majorité des îlets. Les falaises et les plages hébergent diverses espèces d’oiseaux marins : frégates, pélicans bruns, sternes et fous de Bassan. Des hérons et aigrettes nichent, en temps normal, dans la mangrove. Des échasses et des palmipèdes sont présents dans les lagunes en hiver.
Et l’on peut également observer 2 espèces d’iguanes : l’un endémique (dit « des Petites Antilles »), l’autre centraméricain, invasif. Après Irma, ils étaient partout, cherchant de la nourriture !
Côté mammifères, on note la présence de 3 espèces introduites : le singe vert, le raton laveur et la mangouste.
Au large, il n’est pas rare d’observer des baleines à bosse durant la période de reproduction, de janvier à juin, ainsi que de grands dauphins.
Les derniers reportages sur le meilleur à Saint-Martin
Revenir à Saint-Martin : un an après Irma
Infos pratiques Saint-Martin
Bons plans voyage
Les événements Saint-Martin
Forum Géographie et climat Saint-Martin
Photos Saint-Martin
posté par Sandrine Limasset
posté par samchatouille
posté par Golfeur67
posté par Charline2511