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Données cartographiquesDonnées cartographiques ©2020 GeoBasis-DE/BKG (©2009), Google, Inst. Geogr. Nacional
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Découvrez le Québec et ses parcs naturels

En partenariat avec Bonjour Québec

Au Québec, la nature n’est jamais bien loin de la grande ville... La ville de Québec ne déroge pas à la règle ! Déjà, au bout d’une demi-heure de route depuis la capitale nationale, nous voilà rendus au parc national de la Jacques-Cartier. Et tant d’autres encore, à quelques centaines de kilomètres à la ronde : les Monts-Valin, le Fjord-du-Saguenay, les Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, les Grands-Jardins… Tous révèlent de grands espaces à couper le souffle, dans lesquels abondent les activités de plein air. Au programme de ce road trip de parc en parc : randonnées, lacs et chutes d’eau, via ferrata, observation des baleines et nuits en pleine nature… De quoi s’oxygéner et s’émerveiller devant le spectacle de la majestueuse nature québécoise !

Jour 1 : Parc national de la Jacques-Cartier

Pour commencer le road trip en beauté, cap sur l’une des plus belles vallées glaciaires de tout le Québec. Situé à seulement une demi-heure de route du Vieux-Québec, le parc national de la Jacques-Cartier déploie, sur 670 km², des paysages naturels époustouflants, recouverts de forêts verdoyantes et serpentés par la rivière du même nom, au cœur de la vallée. Avec 100 kilomètres de sentiers, voilà un merveilleux terrain de jeux pour les amateurs de marche à pied avec une quinzaine de parcours pour tous les niveaux, mais aussi pour les cyclistes avec des pistes cyclables. On peut sinon explorer les lieux au fil de la rivière, à bord d’un canot. La Jacques-Cartier est réputée pour ses descentes ! De quoi satisfaire toutes les envies d’activités en plein air…

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • L’hôtel Entourage-sur-le-Lac dispose d’un emplacement privilégié au bord du lac Beauport pour passer la nuit. À Québec, Le Clocher Penché sert une savoureuse cuisine de bistrot.

Jours 2 et 3 : Parc national des Monts-Valin

Cette fois-ci, on s’éloigne un peu plus de la grande ville. Le parc national des Monts-Valin se situe à environ 240 kilomètres de Québec, soit 2h40 de route. Il faut compter au moins deux jours, pour découvrir ses somptueux paysages, entre lacs, rivières et pics rocheux. D’autant plus si on aime la randonnée ! De ce côté-là, il y en a vraiment pour toutes les envies et tous les niveaux, du petit aller-retour facile de 3 km (le Pic-de-la-Hutte, le Lac-des-Pères, le Mirador…) à la grande randonnée sur plusieurs jours.

Les sentiers évoluent à travers des paysages variés, tantôt en toute tranquillité le long de la rivière Valin, tantôt dans les hauts sommets du parc… La randonnée des Pics (22 km, 1 à 3 nuits), au nom évocateur, nous mène à 984 mètres d’altitude, point culminant du parc. La promesse de points de vue à couper le souffle sur la région du Saguenay−Lac-Saint-Jean... En chemin, on aperçoit parfois les hôtes de ces lieux magiques : les castors, les orignaux (élans) et pas moins de 130 espèces d’oiseaux. Le parc national des Monts-Valin est aussi réputé pour ses poissons. On se plait, d’ailleurs, à explorer la rivière Valin à bord d’un canot ou en équilibre sur un « surf à pagaie ».

Pour passer la nuit en pleine nature, le parc dispose de chalets, de campings et, pour les marcheurs, de refuges en montagne. La randonnée des Pics donne accès aux refuges Le Pionnier (près du Pic de la Hutte) et Le Fantôme (près du Pic Dubuc). Le lendemain, on reprend la route pour un autre parc national, exceptionnel lui aussi : le Fjord-du-Saguenay, à environ 100 kilomètres de là.

Jours 4 et 5 : Parc national du Fjord-du-Saguenay

À 1h15 de route en direction du célèbre fleuve Saint-Laurent, changement de décor : le parc national du Fjord-du-Saguenay abrite un majestueux fjord de 100 kilomètres. Il a la particularité d’être le plus long fjord au monde situé à une altitude aussi basse. Là encore, deux jours ne sont pas de trop !

Pour admirer le fjord dans son ensemble et ainsi mesurer toute sa grandeur, rien de tel qu’un point de vue. L’un des plus beaux, l’Anse-de-Tabatière, est accessible en voiture. Une fois garés, il n’y a plus qu’à marcher 5 minutes jusqu’au sommet d’un cap vertigineux, où admirer le fjord d’est en ouest. Quelle beauté ! Magie décuplée au moment du coucher du soleil…

D’autres points de vue se méritent : à pied, plusieurs randonnées pour tout niveau mènent à d’incroyables belvédères. C’est le cas, notamment, du Sentier Les Caps : il faut compter 4 à 5h de marche A/R (10,2 km) jusqu’au point de vue du Géant, qui domine la somptueuse vallée Éternité. Rien que le nom fait rêver. D’ailleurs, s’il y a des amateurs, la via ferrata des Géants fait partie des plus beaux parcours aériens de toute l’Amérique du Nord… Et si l’on prenait encore plus de hauteur ? Sur la montagne Blanche, plus haut sommet accessible du parc (565 mètres), nous attend une vue fabuleuse, à 360 degrés. On y accède en marchant le long du Sentier des Chutes qui, comme son nom l’indique, nous réserve aussi quelques jolies chutes d’eau… Dans le secteur de La Baie-de-Tadoussac, on assiste à la rencontre entre le fjord et l’estuaire du fleuve Saint-Laurent. Pour admirer cette confluence, rendez-vous au sommet du belvédère du Sentier de l’Estuaire (800 mètres A/R, 20 minutes). L’endroit est fréquenté par de nombreux oiseaux migrateurs ; amateurs d’ornithologie, rendez-vous à l’observatoire !

Le parc national du Fjord-du-Saguenay promet aussi de belles observations avec d’impressionnants mammifères marins : les baleines et le béluga (ce dernier sera à observer depuis la rive), entre autres. Le Sentier de la Pointe-de-l’Islet (boucle de 800 m, 20 min) fait partie des sites d’exception. À moins qu’on ne préfère observer les baleines au fil de l’eau… Dans ce cas, on embarque à bord du bateau-mouche Fjord Saguenay, pour une croisière inoubliable, de cap en cap. Au cap Trinité, on lève les yeux au ciel pour apercevoir, haut perchée sur la falaise, la statue de Notre-Dame-du-Saguenay. La sortie prévoit également une petite escale à l’Anse-Saint-Jean, un adorable village pittoresque, où faire quelques emplettes chez les artisans ou dans les boutiques pour se procurer des produits aux saveurs locales. La nuit, on la passe volontiers sur place : en plus des trois campings, équipés de « prêts-à-camper », le parc abrite aussi 5 chalets « Écho » tout confort, dans le secteur Rivière-Éternité.

Jours 6 et 7 : Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

Deux heures de route séparent le parc national du Fjord-du-Saguenay du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, l’une des aires centrales de la réserve de la biosphère de Charlevoix. Et quelle route ! On se souviendra longtemps de cette portion entre Saint-Siméon et La Malbaie, qui longe, 33 kilomètres durant, le majestueux fleuve Saint-Laurent. De retour dans les terres, les Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie abritent quelques-uns des plus beaux paysages de montagne du Québec, à la fois doux et ciselés. La mystérieuse rivière Malbaie serpente ici aux pieds de hautes parois abruptes, qui comptent parmi les plus hautes de la province. Autant dire que ses vallées découpées dans les hautes montagnes constituent, là encore, un paradis pour randonneurs…

À pied, on se plait à emprunter les jolis sentiers longeant la rivière : Les Rapides (7,6 km aller - 2h) ou encore celui de L’Érablière, au beau milieu des érables, si chers au Québec ! Attention les yeux, à l’automne… En prenant de la hauteur, on se verra évidemment récompensés par de fabuleux panoramas aux couleurs flamboyantes. Le sentier de L’Acropole-des-Draveurs (11,2 km A/R, 4 à 6h) fait partie des incontournables du parc. Classé difficile (ça grimpe : 800 m de dénivelé), il nous plonge d’abord en forêt, puis dans un milieu arctique-alpin. Mais alors, une fois là-haut, quelle vue ! Face à nous, la rivière Malbaie et les montagnes, à perte de vue… Attention : les départs ne sont autorisés qu’entre le lever du soleil et 14h et il faut impérativement redescendre 3h avant le coucher du soleil. Sinon, d’autres randonnées moins ardues offrent déjà de très beaux points de vue, comme Le Riverain (niveau intermédiaire).

Enfin, comme dans les autres parcs, une visite au fil de l’eau permet de découvrir ces paysages différemment. Alors on embarque à bord du bateau-mouche Menaud ! Durant une heure, aux côtés d’un garde-parc naturaliste, on vogue au fil des eaux de la rivière Malbaie. Riche en poissons, elle ravit les oiseaux pêcheurs, à l’image du grand héron et du balbuzard pêcheur. Ses fonds vaseux et peu profonds attirent également les castors et l’orignal. Apercevoir un élan, le plus grand cervidé au monde, fait partie des expériences les plus émouvantes, lors d’un voyage au Québec. Le soir venu, on dormira dans le plus grand des calmes, en prêt-à-camper ou dans un chalet du parc national. En forme, on pourra alors reprendre la route en direction du parc national de Grands-Jardins, à 63 km de là (1h de route).

Jours 8 et 9 : Parc national de Grands-Jardins

Hauts sommets, cratère météorique, forêts de feuillus et boréales, taïga, toundra… voilà un aperçu des paysages qui nous attendent, dans le parc national de Grands-Jardins. Sa végétation nordique - exceptionnelle, à une telle latitude - et ses grands tapis de lichen ont d’ailleurs inspiré son nom. Lui aussi, fait partie des aires centrales de la biosphère de Charlevoix.

Une fois n’est pas coutume, on s’y aventure volontiers à pied. Le réseau de sentiers de plus de 30 kilomètres a de quoi satisfaire tout le monde. Difficile de faire un choix, mais dans le top trois, il faut citer le sentier Mont-du-Lac-des-Cygnes (8,6 km A/R, 4h). Il offre un fabuleux point de vue sur le cratère météoritique de Charlevoix et le massif laurentin. Le Pioui (10,4 km, 5h) dévoile, quant à lui, d’incroyables crêtes et une végétation d’exception (tourbière, végétation arctique-alpine…). Enfin, pour s’imprégner de l’atmosphère typique des Grands Jardins et découvrir l’une des plus vieilles forêts boréales du parc, on emprunte le sentier Le Boréal (3,4 km A/R, 1h30). Si les animaux, sont nombreux, par ici ? Oh que oui ! En restant discrets, on pourrait bien les apercevoir. Vivent ici l’orignal, le lynx, le renard roux, le porc-épic, le plongeon huard, l’ours noir ou encore, le loup gris… Pour prendre encore plus de hauteur - et donc, en prendre encore plus plein la vue ! - on s’aventure le long des deux trajets de la via ferrata sur la paroi rocheuse du prestigieux mont du Lac des Cygnes, aux côtés d’un guide. Les vues sur la vallée du Gros-Bras sont exceptionnelles.

Aux beaux jours, il fait bon se ressourcer aux abords des lacs de parc national des Grands-Jardins. Le coin est d’ailleurs réputé pour la pêche depuis le début du XXème siècle. Comme une envie de rando sur l’eau ? En kayak, en canot ou en surf à pagaie, on évolue en toute quiétude le long du circuit Lac Arthabaska-barrage Wabano (compter 4 heures A/R). Un excellent moyen, pour observer la faune et la flore, en communion avec les éléments. Bon à savoir : il existe un guide d’auto-interprétation au centre de découverte et de services Arthabaska. Enfin, comme tous les autres, le parc national abrite des campings (avec prêts-à-camper) et des chalets tout équipé, pour une nuit des plus régénérantes, en pleine nature.

Jour 10 : Parc de la Chute-Montmorency

Pour ce dernier jour de visite, après 1 h 30 de route vous retournerez à la ville de Québec, le point de départ de votre circuit. À un quart d’heure du Vieux-Québec, la Chute-Montmorency promet un spectacle naturel inoubliable. Effet « waouh » garanti, devant cette magnifique chute d’eau de 83 mètres, plus haute que celles du Niagara ! De 30 mètres, exactement. Le parc auquel elle a donné son nom propose de la découvrir de différentes façons. La plus rapide : le téléphérique, menant à un pont suspendu et à un belvédère. À pied, c’est possible aussi : il faut alors gravir les 787 marches de l’escalier panoramique. Ceux qui aiment côtoyer le vide ont quant à eux le choix entre trois parcours de via ferrata et une tyrolienne double de 300 mètres, qui vient traverser l’anse de la chute d’eau ! Avis aux amateurs de sensations fortes… En soirée, la chute Montmorency est illuminée et c’est de toute beauté…

  • Pour en savoir plus sur cette étape, voir le site
  • À proximité des Plaines d’Abraham et du Vieux-Québec, l’hôtel Château Laurier est un havre de paix et de confort. À quelques minutes de marche, le resto Chez Rioux & Pettigrew conjugue cuisine de saison et ambiance rétro-branchée.