Vladivostok, l’Extrême-Orient russe
Aux confins du plus grand pays du monde, un port égaré au bout d'une presqu'île… Vue d'Europe, les distances sont vertigineuses. Plus de 9 000 kilomètres et sept fuseaux horaires séparent Vladivostok de Moscou.
S'appuyant sur sa géographie morcelée, Vladivostok s'est construite autour de la Marine et de l'armée. Ville soviétique interdite jusqu’en 1992, elle s'égare ensuite dans les brumes des années 1990. De par sa situation et son histoire, elle a développé tout un imaginaire, nourri de mythes et de fantasmes. Mais les bouts du monde sont une affaire de point de vue…
Pour preuve, Vladivostok et ses 600 000 habitants forment aujourd'hui le port le plus important de la côte pacifique et de l'Extrême-Orient russe. Forte d'une position phare et d'une région riche en matières premières inexploitées, celle qui signifie "le seigneur de l'Orient" en russe, se tourne vers l’Asie et médite des rêves de grandeur.
Texte : Marina Alinovitch
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