Hôtels, gîtes, AJ...

Dormir à l’hôtel

De manière générale, une chambre sympa le jour ne l’est pas forcément la nuit, surtout quand on espère calme et tranquillité. Donc, si possible, visitez avant de payer, testez aussi les sanitaires et le matelas. Pour ne pas être dérangé par les bruits de l’hôtel, évitez les chambres près de l’ascenseur, du bar, du resto ou des cuisines (odeurs en plus), celles proches de la réception (arrivées tardives et départs matinaux des clients), et pour les couche-tôt celles à proximité de la salle TV, de la terrasse, de la cour ou du jardin qui accueillent régulièrement les routards insomniaques.

Si vous avez le sommeil léger, ne choisissez pas de dormir côté rue si celle-ci semble passante, et vérifiez l’existence de rideaux ou de volets si vous ne voulez pas être réveillé par le jour. N’hésitez pas non plus, lorsque vous prenez possession des lieux (et non pas à minuit au retour du resto), à demander si nécessaire à monter le chauffage, baisser la climatisation ou à avoir un ventilo pour la nuit. Sans oublier évidemment, sous peine de devoir cogner longtemps à la porte, de poser la question de l’heure du couvre-feu et des possibilités pour rentrer passé celui-ci. Bref, soyez prévoyants si vous voulez bien dormir.

Enfin, si vous êtes routard solitaire et souhaitez partager votre chambre pour faire des économies (ou des rencontres), le plus simple après avoir choisi celle-ci est d’attendre à la réception l’arrivée d’un(e) autre solitaire pour lui proposer le partage (vous pouvez aussi laisser un message en ce sens à l’accueil).

Dormir dans les gîtes ruraux

Le cours de la chlorophylle est en hausse, tant mieux ! Pour une fois, des bons sentiments (aider à la rénovation du patrimoine rural, favoriser les échanges ruraux-citadins, relancer l’activité dans des petits villages moribonds, etc.) ont donné une bonne idée. Et qui marche ! On compte 55 000 hébergements. Ils sont classés en trois catégories (de 1 à 5 épis) et répartis sur tout le territoire national.
Concrètement, une famille rurale (vivant dans une ferme ou dans un petit village) loue au week-end, à la semaine ou au mois, une partie de sa maison.

Chlorophylle à la carte ! À partir de ce schéma, de nombreuses formules sont en train de se développer, avec des spécialisations (randonnées pédestres à la ferme, cheval, vélo, gîtes pour enfants). Les prix sont très raisonnables (important : le linge de maison n’est pas toujours fourni).
La Fédération nationale des gîtes de France édite des brochures répertoriant tous les gîtes, par département, avec cartes, photos et descriptifs à l’appui, parfois même la photo du propriétaire en prime !
Il existe aussi des possibilités de « vacances à la ferme », sous forme de camping, stages, fermes-auberges… Renseignez-vous auprès des organismes départementaux du tourisme.

- Maison des Gîtes de France et du Tourisme vert : 59, rue Saint-Lazare, 75009 Paris. Tél. : 01-49-70-75-75. Fax : 01-42-81-28-53. M. : Trinité. Internet : www.gites-de-france.fr.

Dormir dans les auberges de jeunesse

Les « A.J. », vous connaissez ? C’est jeune, sympa et pas cher, et puis il y en a partout ! 6 000 A.J. dans 66 pays, impressionnant, non ?
Leur vocation est de permettre aux jeunes de voyager dans le monde entier, dans des conditions économiques, sans sacrifier le confort. Exit les dortoirs à 20 lits, les A.J. donnent dans l’intimité des chambres à 2, 4 ou 6 lits. Le classement des auberges « rustiques ou contemporaines » est divisé en 5 catégories, de 1 à 4 « sapins », selon le confort et les services. Les A.J. sont aussi des lieux de rencontres privilégiés, qui favorisent l’amitié entre tous les jeunes sans distinction de races, de nationalités, de confessions.
D’ordinaire, le sac de couchage en drap (« sac à viande ») est obligatoire.
Format conseillé : 80 cm x 210 cm (ne coudre la longueur que sur 150 cm). Location possible sur place.
Ne jamais rien laisser d’important (argent, papiers…) dans les armoires, même fermées. Dans les hôtels non plus d’ailleurs.

Pour obtenir la carte des A.J., se reporter au chapitre « Papiers, documents ». Internet : http://www.fuaj.org/.

Sachez qu'il n'est pas toujours obligatoire d'avoir une carte FUAJ pour dormir en AJ. Pour connaître la liste des pays dont le réseau AJ demande obligatoirement une carte, consultez ce lien hihostels.com/web/m-benefits.fr.htm.
br> Nous vous conseillons toutefois de la faire car elle procure des avantages quasiment partout dans le réseau des AJ (réductions, etc.)

Dormir dans les Logis de France

Hostellerie familiale de petite et moyenne capacité. 3 600 hôtels-restaurants proches de la nature, à la campagne, à la mer ou à la montagne répartis dans toute la France. En dehors des sentiers battus et des centres urbains, ils offrent, pour toute sorte de séjour (week-end, loisirs, séminaires, etc.), leur charme et leur authenticité. Logis en liberté, permettant de découvrir la France ; forfaits séjours ; forfaits sportifs ou de détente et logis de Pêche.

- Fédération nationale des Logis de France : 83, av. d’Italie, 75013 Paris. Tél. : 01-45-84-70-00. Fax : 01-45-83-59-66. Internet : http://www.logis-de-france.fr/. M. : Tolbiac. Centrale de réservation : Tél. : 01-45-84-83-84.