Découvrez nos coups de coeur à Cotignac :
- Le « Rocher » et son habitat troglodytique : plus qu’un simple « Rocher » (comme le nomment les Cotignacéens), il s’agit d’une falaise de tuf haute de 87 m et comme sculptée dans de la guimauve, qui s’étale sur 400 m de large. On y grimpe à travers des jardinets en terrasses, jusqu’à des cavités longtemps utilisées comme refuge. Certaines sont aménagées avec des escaliers, des fenêtres, et ont servi de poste de guet à des générations. Faut dire que le – joli – point de vue regarde loin vers le sud (table d’orientation au niveau des tours sarrasines, au sommet de la falaise) ;
- Le cours Gambetta : un rendez-vous incontournable, à la fraîcheur de ses superbes platanes et de sa jolie fontaine des 4 saisons (1810). Très vivant le mardi, jour de marché. Pour ne pas faire trop parisien, prononcez « le courssse ». Sous les jolies voûtes de l’ancienne chapelle des Pénitents blancs (XVIIe s), le centre d’art La Falaise accueille de belles expositions temporaires d’art moderne, celle de la saison d’été présentant de grandes pointures ;
- Le quartier ancien mérite une flânerie pour découvrir de belles maisons aux façades des XVIe et XVIIe s. La place de la Mairie, où se dressent l’un des plus beaux campaniles du Var (datant de 1496) et la maison du prince de Condé (privée), est un bon point de départ. Sur la place de la Liberté se trouvait la synagogue, dont les bassins étaient desservis par 3 sources. Les plus vieilles maisons du village sont dans la rue Clastre. Elles datent du Moyen ge, comme le presbytère, la poste, l’hospice. Dans la Grande-Rue, lever les yeux pour découvrir 3 intrigantes cariatides du XVIIe s, élevées par des bourgeois pour marquer leur rang dans la société ;
- Le sanctuaire Notre-Dame-de-Grâces : perchés dans les pins, sur la colline, le sanctuaire et la chapelle sont actuellement occupés par les frères de la communauté de Saint-Jean. Le site est réputé pour 2 apparitions au XVIe s de Marie et son fils, accompagnés de l’archange saint Michel et de saint Bernard de Clairvaux (ils portaient les valoches). Il aurait aussi assuré un héritier au trône de France : Louis XIII et Anne d’Autriche ne parvenant pas à avoir d’enfant, l’abbé Fiacre, confesseur de la reine, lui intima d’effectuer 3 neuvaines, dont une à Cotignac. Miracle, 3 neuvaines plus tard, le petit Louis (dit Dieudonné) naquit. En 1660, avant d’aller rejoindre Marie-Thérèse d’Autriche à Saint-Jean-de-Luz pour l’épouser, Louis XIV vint, accompagné de sa mère, en pèlerinage à Notre-Dame-de-Grâces pour remercier la Vierge de sa naissance (on peut toujours voir la plaque qu’il fit apposer). Voilà pour la petite histoire ! Mais ne venez pas nous demander qui est le vrai père du Roi-Soleil, nos informateurs locaux refusent de dévoiler leurs sources...