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Où manger, gastronomie et boissons Zimbabwe

Cuisine

Plutôt que de cuisine, on parlera de nourriture. Dans un pays où une majorité de la population peine souvent à se nourrir, on ne vient pas faire la fine bouche.

Cela étant, dans les lodges, on trouve grillades et cuisine aux intonations internationales de bonne tenue - quoique généralement sans grandes variations. Les villes principales comptent leur lot de restaurants ethniques (chinois, tha, etc).

Pour les Zimbabwéens, le quotidien se résume pour l’essentiel au sadza, une sorte de polenta épaisse et ferme (semblable à l’ugali est-africain et au pap botswanais), si incontournable qu’il en est venu à désigner les repas : sadza re masikati (le « sadza de l’après-midi »), c’est le déjeuner, sadza re manheru (le « sadza du soir »), c’est le dîner ! Selon les jours et les finances, il sera accompagné d’un tsunga (ragoût) plus ou moins épais ou dilué, avec des légumes ou du lait caillé et, parfois, du bœuf ou du poulet. Les locaux font une sorte de boule de sadza et la trempent dans le ragoût.

Au rayon des légumes, on rencontre le plus souvent maïs en épis, courges diverses (doubeurre, gem squash), haricots, arachides… ces dernières volontiers ajoutées au ragoût (dovi). Les feuilles de citrouille (bowara) se mangent aussi. On cultive un peu de riz dans certaines régions, mais on en mange surtout en ville.

Dans les lodges et campements, les restaurants servent généralement des buffets où la viande grillée figure en bonne place. Le bœuf et la chèvre sont les plus fréquents, ainsi que les boerewors (saucisses de bœuf et porc), mais on trouve aussi du gibier, comme le koudou et le springbok – le premier n’étant pas si courant, il pourrait être judicieux de l’éviter pour décourager sa chasse. L’impala, la queue de crocodile et le phacochère sont réservés aux occasions spéciales…

Début 2015, un scandale a éclaté lorsqu’un supporter acharné de Robert Mugabe, gestionnaire d’une réserve de chasse « expropriée » à un fermier blanc en l’an 2000, a décidé d’offrir en remerciement éléphant et lion pour le repas du 91e anniversaire du dictateur… Les journaux du monde entier en ont fait état, mais finalement seul du bœuf a été servi !

Mentionnons aussi le biltong, de la viande séchée très dure et filandreuse.

Si vous êtes du genre aventurier du goût, pourquoi ne pas goûter les vers de mopane (madora en shona, macimbi en ndébélé) ? Présents dans toute l’Afrique australe, il s’agit de chenilles d’une grosse espèce de papillon nocturne. Ramassés dans la nature, séchés ou fumés, ils sont aussi vendus en boîte (!) et préparés aux petits oignons dans une sauce tomate. Le goût évoque assez du poulet aux herbes au barbecue.

Autre spécialité locale passablement surprenante: les fourmis volantes, mangées frites ou même vivantes, une fois les ailes arrachées…

Pour quelque chose de sucré, essayez les bonbons mapopo (de papaye). On trouve aussi des yaourts fabriqués localement, mais ils sont hors de prix (5 $ !).

Boissons

L’eau du robinet est à éviter, même en ville, tenez-vous en à l’eau en bouteille, même si elle n’est pas donnée.

Les Zimbabwéens sont surtout des buveurs de bière : la Zambezi est la préférée de toutes, mais dans les villages on boit plutôt de la bière de maïs ou de millet fabriquée localement. Autre classique : le mazoe, une boisson non alcoolisée à l’orange.

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