Géographie Vietnam

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Delta du Mekong © Aleksandar Todorovic - Adobe Stock - Delta du Mékong

On dit que le Vietnam a la forme d'un dragon... Il fait également penser à un S, avec deux grandes plaines au nord et au sud et un isthme au centre. Mais les Vietnamiens le décrivent souvent comme une tige de bambou (une palanche) portant un panier de riz à chaque extrémité. Image assez réaliste lorsque l'on sait que les deux grandes zones cultivées parsemées de rizières sont le delta du fleuve Rouge au nord, et le delta du Mékong au sud. De l'extrémité nord à l'extrémité sud, il y a environ 1 600 km à vol d'oiseau.

Le Vietnam est couvert pour les trois quarts de montagnes et de collines, avec comme point culminant le Fansipan (3 143 m), situé au nord-ouest du pays.

Le littoral

Les côtes sont longues de 3 260 km et l'on compte pas moins de 1 650 km de frontières avec le Laos, 1 150 km avec la Chine et 950 km avec le Cambodge. Frontières en partie « naturelles », puisque ce sont principalement les monts Trường Sơn qui séparent le Vietnam du Laos et du Cambodge.

Suivant les anciennes divisions administratives françaises de l'époque coloniale (Tonkin, Annam et Cochinchine), les Vietnamiens distinguent trois grandes zones géographiques : le Bắc Bộ (Nord), le Trung Bộ (Centre) et le Nam Bộ (Sud).

Comme bien souvent, c'est la géographie qui a déterminé la répartition des populations. Ainsi, on trouve l'ethnie majoritaire (les Viet) dans les rizières, tandis que les nombreuses ethnies minoritaires sont essentiellement réparties dans les reliefs montagneux du Nord, du Nord-Ouest et du Centre.

Les îles

Situées à proximité du littoral, elles sont fréquemment à l'origine de tensions plus ou moins graves avec la République populaire de Chine et les autres pays voisins. Ainsi le Vietnam revendique-t-il l’archipel des Thổ Chu, les Paracels (à 300 km au sud-est de Đà Nẵng) et les Spratley (à 475 km de Nha Trang), que tout le monde connaît de nom... mais qu’on a généralement bien du mal à situer !

Environnement et écotourisme

En raison de sa position géographique en Asie du Sud-Est, de son climat (régime de moussons) et de son relief, le Vietnam possède un environnement naturel exceptionnel. Le delta du Mékong mis à part, les richesses naturelles ont la particularité d’être concentrées sur une petite partie seulement (un quart environ) du territoire, composé de forêts tropicales humides et de montagnes.
Malgré les affres de l’histoire et les dégâts provoqués par la guerre (défoliants, napalm, bombardements), ce pays semble renaître de ses cendres. D’anciens cratères de bombes servent aujourd’hui d’abreuvoirs aux buffles ou de mares à canards. La vie reprend ses droits, et la nature aussi.

Voilà donc un des hauts lieux de la biodiversité de la planète. Les forêts luxuriantes abritent une faune et une flore étonnantes.

Mais, à l’inverse, le Vietnam concentre aussi un grand nombre d’espèces menacées d’extinction. Symbole vénéré par les bouddhistes, signe de longévité, source de croyances et de superstitions, la tortue du Vietnam figure parmi les reptiles dont la survie est en danger. Parmi les 20 espèces de primates vietnamiens, deux singes très rares seraient en voie d’extinction. Les éléphants ne seraient plus qu’une centaine dans les forêts tropicales, les rhinocéros ont disparu, le dernier est mort en 2010 ! Quant au tigre d’Asie, lui aussi serait en train de disparaître.

Les raisons de ce phénomène inquiétant sont les mêmes ici qu’ailleurs : la déforestation, l’extension des cultures sur brûlis, la chasse illégale, le trafic sans scrupule, le braconnage, mais aussi - et surtout - le poids des traditions.

Menaces sur les ours

L’ours vietnamien est très recherché pour sa bile utilisée dans la médecine traditionnelle. Au Vietnam comme en Chine, elle sert à confectionner des remèdes contre les troubles de la vue et d’autres maladies du foie. L’extraction de la bile d’ours se fait dans des conditions horriblement cruelles pour l’ours. Ce plantigrade est également recherché pour ses pattes.
Bien que l’élevage des ours soit interdit au Vietnam, le gouvernement a longtemps fermé les yeux sur cette pratique. Depuis 2005, à la suite d’un accord signé entre la Société mondiale pour la protection des animaux (WSPA), basée à Londres, et l’État vietnamien, la vente de bile d’ours est en théorie interdite, mais les élevages sont autorisés à garder les ours qu’ils possèdent déjà.

Les secteurs naturels protégés

Pour protéger la vie sauvage, une douzaine de parcs nationaux et une soixantaine de réserves naturelles ont été créés depuis les années 1980. Tous sont aujourd’hui ouverts à l’écotourisme. Ce n’est pas une panacée contre les atteintes à l’environnement, mais c’est quand même un bon début.

L’agent Orange

Plus de 40 ans après la fin de la guerre du Vietnam, ses méfaits continuent à faire des victimes. Aujourd’hui encore, de nombreux Vietnamiens subissent les séquelles d’une « sale guerre » dont on peut évaluer l’ampleur. Entre 2 et 4 millions de personnes auraient été touchés par l’agent Orange entre 1961 et 1971.
Ce produit chimique, déversé pendant une décennie par millions de litres (80 millions environ), est un terrible défoliant contenant de la dioxine qui brûle la végétation. Il a été utilisé comme une arme à large échelle par l’armée américaine, pour dévaster les forêts et les cultures, afin de priver les troupes nord-vietnamiennes de leurs sources de nourriture et ouvrir de larges zones militaires à découvert.

Ce poison destructeur a eu des conséquences irréparables sur la nature et sur les habitants. Il a eu des conséquences irréparables sur la nature et sur les habitants. Il a touché les villageois et les combattants présents sur le terrain au moment de l’épandage. Plus tard ont surgi des cancers du poumon et de la prostate, des maladies de peau, des attaques du système nerveux.
Pire, l’agent Orange attaque aussi les gènes humains. Le fléau peut alors se transmettre aux descendants d’une manière insidieuse, même si les parents se portent apparemment bien. Les bébés naissent avec des anomalies nombreuses, des déformations physiques, de graves handicaps mentaux.

Plusieurs familles de victimes ont porté plainte, non contre l’armée américaine, qui ne peut être poursuivie, mais contre les industriels qui ont vendu ces défoliants. Le verdict est tombé le 13 mars 2005 : la plainte a été rejetée et la procédure est aujourd’hui en appel.
En 1984, d’autres vétérans du Vietnam, également victimes de l’agent Orange, avaient – eux – obtenu réparation devant la justice américaine.

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