Carte d'identité Sri Lanka

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- Population : 22 044 123 habitants.
- Superficie : 65 610 km² (soit 1/9 de la France).
- Densité : 330 habitants au km².
- Langues : cinghalais (74 %), tamoul (18 %) autres (8 %).
- Religions : bouddhisme (70 %), hindouisme (12,6 %), islam (9,7 %), christianisme (7,4 %).
- Monnaie : roupie sri lankaise.
- Chef de l'État : Gotabaya Rajapaksa (depuis novembre 2019).
- Régime : démocratie présidentielle.
- Capitale commerciale : Colombo (1,5 million d'habitants).
- Capitale administrative : Sri Jayawardenapura Kotte.
- Taux d'alphabétisation : environ 91 %.
- Mortalité infantile : 8,6 ‰.
- Espérance de vie : 80,8 ans pour les femmes, 73,7 ans pour les hommes.
- Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, niveau de vie) : 0,76. Le plus haut d’Asie méridionale. Rang mondial : 73e.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco :

- Au titre du patrimoine culturel : la cité historique de Polonnaruwa (1982), la ville ancienne de Sigiriya (1982), la ville sainte d'Anuradhapura (1982), la vieille ville de Galle et ses fortifications (1988), la ville sacrée de Kandy (1988), et le temple d'Or de Dambulla (1991).
- Au titre du patrimoine naturel : la réserve forestière de Sinharaja (1988), les hauts plateaux du Centre (aire protégée de Peak Wilderness, parc national de Horton Plains et forêt de conservation des Knuckles ; 2010).

Économie

Une économie dynamique, heurtée de plein fouet par la pandémie

Après avoir été sévèrement pénalisée par 30 ans de guerre civile, l’économie sri-lankaise avait su se relever à la fin du conflit. Le retour d’une partie des diasporas cinghalaise et tamoule installées à l’étranger pendant ces années noires (ils étaient près de 1,2 million à vivre et travailler hors des frontières, principalement dans le Golfe), avait boosté le secteur des services, principal moteur de l’économie du pays.
Le Sri Lanka dispose de nombreux atouts : population éduquée, diversité des produits agricoles, richesse du patrimoine naturel et historique qui favorise le tourisme. Le pays bénéficie aussi d’un savoir-faire important dans la production et la transformation de produits naturels à forte valeur ajoutée. Entre 2010 et 2015, la croissance économique annuelle gravitait autour de 6,5 %. Depuis, elle n’a fait que ralentir pour avoisiner les 3,5 % en 2017 et 2018 et 2,3 % en 2019.
Malgré cette décroissance, certains indicateurs restent au vert, comme le taux de chômage, stabilisé autour de 4,5 % depuis plusieurs années.
Le PIB par habitant connaît, lui, une progression constante. Citons également le ratio de la population en dessous du seuil de pauvreté qui fond comme neige au soleil : 29 % en 1995, 15 % en 2006 contre environ 4 % aujourd’hui. Malgré tous ces facteurs positifs, des disparités persistent entre le nord et l’est du pays (régions les plus touchées par le conflit), et le reste du pays (Colombo et ses environs, Triangle culturel et plages du Sud) où se concentre l’essentiel de l’activité, et notamment les flux touristiques.
Le tourisme contribue en effet fortement à la vitalité économique du pays. En 2008, environ 400 000 étrangers s’étaient rendus sur l’île ; ils étaient 2,3 millions en 2018. Selon la Banque mondiale, ce secteur représentait 6 % du PIB du Sri Lanka en 2017 et l’industrie touristique employait 450 000 personnes. Malheureusement, la pandémie de Covid-19 a stoppé net cette industrie, déjà malmenée par les attentats de Pâques 2019. Reste à espérer que le Sri Lanka arrivera à se relever, comme il a su le faire par le passé.

La part relativement faible de l’agriculture

Même si un peu plus de 80 % de la population vit en zone rurale, l’agriculture voit sa part réduite chaque année. Elle est passée de 15 % en 2005 à moins de 8 % du PIB en 2017 et toujours aujourd’hui. Elle représente tout de même 25 % du total des exportations du pays (dont 15 % pour le seul secteur du thé). Le thé, le riz, le sucre de canne, l’hévéa, les épices et la noix de coco sont les produits les plus cultivés.
- Le thé : le Sri Lanka est le 4e producteur mondial après la Chine, l’Inde et le Kenya, et le 2e exportateur mondial (derrière la Chine). 
- L’hévéa : tout comme le thé, c’est aux Anglais que l’on doit son introduction dans l’île. Après incision, il exsude du latex naturel pendant une trentaine d’années. Aujourd’hui, le Sri Lanka est l’un des 1ers producteurs de caoutchouc naturel au monde.
- Le cocotier : cultivé près des côtes, la majeure partie de la production est consommée sur place. Toutes les parties de l’arbre sont utilisées.
- Enfin, le riz occupe un tiers des terres cultivées, et sa production assure une quasi-autosuffisance grâce à la mise en valeur d’un important réseau hydrologique. La pêche est peu développée et reste pratiquée de manière relativement artisanale.

Une industrie textile qui tire son épingle du jeu

L’industrie du textile occupe une place essentielle dans l’économie du pays. Elle représente environ 7 % du PIB et un peu moins de 44 % des exportations du pays. L’habillement est la 1re industrie exportatrice du pays. Face à la rude concurrence des pays asiatiques à bas coût, le Sri Lanka a su moderniser sa chaîne de production. Le pays produit aujourd’hui des articles et des vêtements pour plusieurs marques très connues, voire prestigieuses. Dans un futur proche, le Sri Lanka pourrait bien se tourner vers le grand marché indien. Certains groupes ont même franchi le pas en délocalisant des usines de production... en Inde !

Une dette colossale

Après la guerre civile, le gouvernement sri-lankais, alors administré par Mahinda Rajapaksa, s’appuie largement sur l’aide financière de la Chine, qui lui permet notamment de construire un port de commerce à Hambantota, et ce, malgré la non-rentabilité annoncée du projet. Les travaux sont confiés à une entreprise chinoise, China Harbor, qui finance en 2015 la campagne politique de Mahinda Rajapaksa, en vain : c’est l’un de ses ministres, Maithripala Sirisena, qui prend le pouvoir à sa place, héritant par la même occasion des dettes colossales contractées par l’État. En juillet 2017, le Sri Lanka est d’ailleurs forcé de concéder à la Chine l’exclusivité du fameux port de Hambantota, qu’il est dans l’incapacité de rembourser.

Droits de l’homme

Le pays avait accepté une résolution de l’ONU préconisant enquêtes, procès et réconciliations en vue de cicatriser les plaies de 30 ans de guerre civile. Pourtant, en 2019, le nouveau gouvernement dénonce les dispositions des Nations unies, promet d’acquitter les « héros de guerre détenus sur la base d’accusations infondées » et place les auteurs supposés de crimes de guerre en totale situation d’impunité. En 2021, le président Gotabaya Rajapaksa gracie Sunil Rathnayaka, pourtant jugé coupable de crime sur des civils tamouls, parmi lesquels 3 enfants. Vinayagamoorthi Muralitharan, ancien cadre des Tigres libérateurs de l’Eelam tamoul, qui se vantait du massacre de milliers de militaires s’est même vu proposer un poste auprès du Premier ministre. Dans la même veine, des officiers de police judiciaire font l’objet d’intimidations pour fabriquer de fausses preuves tendant à disculper les amis de la famille au pouvoir. Et pour continuer, nombre d’enquêtes sur des cas de disparitions forcées ont été abandonnées. En 2021, une nouvelle résolution de l’ONU oblige l’État à rendre des comptes.
Autres plaies à vif, celles des attentats revendiqués par l’État islamique et ayant fait plus de 250 morts en 2019, qui ont exacerbé les extrémismes religieux, bouddhistes comme musulmans.
D’autre part, des organisations telles que le Bodu Bala Sena (« force du pouvoir bouddhiste ») prospèrent depuis des années sur fond de nationalisme et d’intolérance. Les affrontements entre musulmans et bouddhistes se multiplient. Le gouvernement, lui, impose des discriminations flagrantes aux musulmans, comme la crémation forcée en 2020 sous couvert de... crise sanitaire et au mépris du culte funéraire. Il a aussi dans ses cartons des lois interdisant les madrasas (écoles confessionnelles) et le port du niqab.
Poussée à une dérive sécuritaire, sous prétexte de prévention du terrorisme (PTA) et de lutte contre la pandémie, la police a menacé de poursuivre toute personne qui « diffuserait des publications critiquant des représentants du gouvernement ». Cette disposition constitue une entrave à la liberté d’expression et s’est concrétisée par l’arrestation de journalistes comme de militants associatifs.

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