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On ne peut pas dire que le sport soit la première des préoccupations des Samoans. D’ailleurs, on aurait plus tendance, ici, à travailler son embonpoint que ses abdominaux… 

Restent quelques notables exceptions, à commencer par la plus importante d’entre elles : le rugby. Plus qu’un sport, c’est ici une vraie passion, introduite dans l’archipel en 1920 par les missionnaires maristes. On estime qu’aujourd’hui environ 10 % de la population du pays joue au rugby ! Si les talents sont nombreux, il est difficile de contenir l’hémorragie des meilleurs vers l’étranger : beaucoup de All Blacks sont ainsi Samoans ou d’origine samoane et d’autres joueurs sont engagés à l’année dans des équipes européennes – notamment françaises.  Parmi les meilleurs, mentionnons Tusi Pisi, qui évolua un temps avec le RC Toulon, lorsque le club remporta le championnat de France de Pro D2 (en 2008).

La sélection nationale de rugby à XV, Manu Samoa, se classe 11e au rang mondial en 2022, ce qui est loin d’être négligeable pour un pays de cette taille. Avant chaque match, elle entame le siva tau, une danse guerrière rappelant la haka néo-zélandaise (l’équipe tient d’ailleurs son nom d’un grand guerrier). Parvenus deux fois en quart de finale de la coupe du monde de rugby à quinze, les Samoans brillent cependant davantage à sept : ils ont été deux fois demi-finalistes, en 1997 et 2009, et se sont encore imposés lors de l’étape française du World Rugby Series en 2016.

Autre classique samoan : le kirikiti. C’est la version locale du cricket, bon enfant et jouée avec une certaine liberté par rapport aux règles… Petites particularités : ici, on utilise une batte triangulaire rappelant les anciens clubs de guerre samoans et une balle en caoutchouc enturbannée de feuilles de pandanus ! Autre différence : le nombre de joueurs est illimité…

À la plage

Si on vient plus aux Samoa pour l’expérience culturelle et la beauté des paysages que pour lézarder sur le sable chaud, il serait dommage de ne pas en profiter pour découvrir ses plus belles plages. Sable blanc corallien ou gris d’origine volcanique, elles sont belles, très belles, voire même magnifiques et baignées par des eaux turquoise dont la température oscille entre 27°C et 30°C. Une vraie baignoire !

Faites toutefois attention aux courants à certains endroits, et prévoyez des chaussons/chaussures aquatiques pour ne pas vous faire mal aux pieds sur la lave et les morceaux de corail.

Les plages étant toutes considérées comme privées, un petit droit d’entrée est en général demandé. En tout état de cause, n’y débarquez pas sans demander l’autorisation !

Autre bémol : le réchauffement climatique et la montée subséquente du niveau des mers a malheureusement tendance à grignoter le sable des plages. Des projets de renforcement des protections sont en cours, comme à Manase, l’un des spots touristiques les plus populaires, sur la côte nord de Savai’i.

Plongée

Les Samoa recensent au moins 900 espèces de poissons et 200 de corail : on ne s’ennuie donc pas sous l’eau ! On y rencontre raies, requins, tortues et nudibranches, et il n’est pas rare de pouvoir observer aussi en chemin dauphins et baleines. Les récifs coralliens soulignent une bonne partie du littoral, notamment sur la côte nord-ouest d’Upolu (et l’île de Manono), une partie de la côte sud et tout l’est de Savai’i.

Les sites de plongée (15-35 m) offrent une bonne variété : jardins coralliens des récifs bien sûr (parfois endommagés par les cyclones et le réchauffement climatique), mais aussi grottes et canyons sous-marins taillés dans la lave et tombants. Il y a même un trou bleu dans la Palolo Deep National Marine Reserve aux portes d’Apia, accessible avec un simple masque et des palmes (en location sur place) – où batifolent balistes, demoiselles et autres chirurgiens très peu craintifs.

Autres spots réputés pour les divers : The Terraces (grands bancs de poissons) et Garden Wall (tombant couvert de coraux durs) sur le récif de Nuusafee, les îlots au large de Lalomanu Beach et l’épave du Juno (1881) au large de Savai’i. Outre Palolo, le snorkelling se pratique aussi au bien-nommé Fish Bowl, en face de l’aéroport.

Cela étant dit, si vous arrivez de Fidji ou, mieux encore, de Nouvelle-Calédonie, vous trouverez peut-être le monde sous-marin samoan un peu terne…

Un club de plongée :

On peut louer masque et tuba pour environ 10-20 ST$ par jour et prendre une excursion de snorkelling à la réserve de Palolo pour environ 30-50 ST$ (selon que l’on a ou non son matériel).

Surf

Est-ce qu’on surfe aux Samoa ? Bien sûr. Contrairement à Hawai’i ou Tahiti, les locaux ne s’y sont guère (re)mis, mais cela ne signifie pas que l’on n’y trouve pas de spots intéressants – bien au contraire, vous pourrez en profiter dans un manque épatant de concurrence et même découvrir les vôtres. Faites vite, les choses sont en train de bouger : les Samoa ont intégré début 2017 l’International Surfing Association.

Les côtes sud d’Upolu et Savai’i offrent de bonnes conditions toute l’année, avec un pic de fin mars à novembre, lorsque les tempêtes antarctiques envoient de puissants rouleaux jusque-là. Le littoral nord est, lui, surtout intéressant durant l’été austral, de décembre à février (ce sont les mêmes vagues que sur le North Shore d’Hawai’i). Attention toutefois : il s’agit principalement de reefbreaks situés bien au large, avec les risques que cela implique en terme de boîtes sur le récif… Les courants peuvent aussi être violents ce qui limite en pratique le surf aux plus expérimentés.

Le plus célèbre spot ? Celui d’Aganoa Beach, sans doute, au sud-ouest de Savai’i, à réserver aux pros. Les aficionados filent aussi vers Lano, Manase et Fagamolo et, sur l’île d’Upolu, sur la côte sud, entre Matautu et Matatufu. On y trouve notamment les spots de Coconuts, Devil’s Island (Nuusafee) et Salani. Au nord d’Upolu, il y a aussi Dragon’s Breath, une droite puissante de classe mondiale, aux barrels XXL.

Attention, on ne surfe pas le dimanche aux Samoa !

On trouve désormais quelques resorts spécialisés surf sur les deux grandes îles. Certains louent des planches de stand-up paddle.

Pêche

Beaucoup d’eau, beaucoup de poissons dans l’eau… Résultat : on pêche au gros et au moins gros, avec de très bonnes chances de ramener masimasi (mahimahi), thon, barracuda, thazard (wahoo) et même espadon ou marlin (que les aficionados traquent sur la bien-nommée Marlin Alley, pas loin d’Apia).

Un grand tournoi international a lieu en avril/mai.

Un club de pêche :

Balades

Plus que de véritables randonnées, on parlera de jolies balades. Les terres étant toutes considérées comme privées, les options sont somme toutes assez limitées en dehors du parc national de O Le Pupu Pu’e (Upolu) – où l’on rejoint le tube de lave de Pe’ape’a (env 1h) ou les petites chutes de Togitogiga (10 mn), au pied desquelles on peut se baigner (si elles ne sont pas à sec).
Autres options : aller voir le grand ma tree appuyé sur d’énormes racines, ou rejoindre la côte à pied (45 mn) et prendre le sentier longeant le littoral (coastal walking trail). Absolument superbe, ce dernier évolue en pleine nature entre bosquets de pandanus géants et falaises de lave battues par les vagues, dans lesquelles se découpent par endroits des arches.

Au centre de l’île, dans le Lake Lanoto’o National Park, une rando de 2h (aller) rejoint le lac éponyme, le plus grand de l’archipel – un ancien cratère. L’itinéraire est (très) boueux, ardu sur la fin et pas facile à suivre (guide conseillé).

Mentionnons aussi la grimpette jusqu’à la tombe de Stevenson par les flancs du mont Vaea, au-dessus d’Apia. On traverse là encore une superbe forêt tropicale.

Au sud-ouest d’Upolu, le Lalotalie River Retreat, pionnier des projets éco-culturels sur l’île, propose des balades de 3h à 6h en forêt en quête de la quinzaine de chutes d’eau du secteur (dans un esprit canyoning pour ceux qui le souhaitent) ; on parle généralement de la Falease’ela River Walk. Le lieu est tenu par un couple samoan-kiwi qui combine le meilleur des deux mondes (il y a des fale).

À Savai’i, les randonneurs de bonne constitution pourront organiser l’ascension du mont Silisili (1 858 m). Ce n’est pas là une balade de santé, mais un vrai trek de 2 jours complets à travers le cœur de la forêt primaire du A’opo Conservation Area et jusqu’au sommet dénudé. On peut trouver un guide au village d’A’opo, mais il faut venir avec ses vivres et son matériel de camping.

Plus abordables : une balade sur les flancs du cratère de la Tafua Rainforest Preserve (1h) et dans la canopée de la Falealupo Rainforest Preserve, où a été installé une passerelle suspendue à 40 m dans les arbres. On peut aussi explorer le proche secteur du cap Mulinu’u (falaises, arches marines, plages sauvages).

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